Caviar et bagues
© Cendrillon
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Les meilleurs restaurants branchés de Paris

Voici notre sélection d’adresses pour se remettre à niveau sur le cool du moment

Antoine Besse
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Si les détails d’un lieu « branché » varient avec le temps (souvenez-vous les décos d’Ora Ito ont été à la mode... ca fait relativiser), le principe, lui, reste intangible depuis les premières huttes humaines : ce sont les endroits qui cochent toutes les cases du loto de l’époque tant en termes de nourriture (les tapas hier, le végétal demain ?) que d’atmosphère.

Des lieux où la clientèle, le look et la musique comptent autant que l’assiette. On y va pour glaner le futur du cool ou se sentir adoubé par la grande famille de la hype, mais aussi pour dauber sur le retour de Von Dutch (mais vous aviez dit la même chose de la banane), avant d’aller guincher dans le club qui va bien. Bref, pendant ou après la Fashion Week on a tous une bonne raison de chercher les restaurants les plus branchés de Paris. Enfilez vos claquettes Lidl et en avant !

Les meilleurs restaurants branchés de Paris

  • Français
  • Folie-Méricourt
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Une déco néo-giscardienne réussie (flipper, néon en vague au-dessus du zinc inox et comptoir à loto), des assiettes bistrotières finaudes et une belle terrasse en coin : il n’en faut pas plus pour que toute la faune qui compte à Belleville transforme Cornichon de Paul Henri (en salle) et Bertrand Chauveau (aux fourneaux, ex de chez David Toutain) en son QG instantané. Et c’est mérité !

 Où ? 2 rue des Goncourt, Paris 11e.

  • Bars à vins
  • Strasbourg-Saint-Denis
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ce petit barav lancé par le trio Julien Pham, Ismaël Jmili et Ramy Ndione, déjà tenancier de la Chope des Artistes voisine, s’est imposé en quelques mois comme le QG de la branchitude intérieur queer, ascendant streetwear. Le vin est évidemment nature, le menu varie selon les cuisinier(e)s invité(e)s dans la mini-cuisine, et l’ambiance ressemble à un vernissage alternatif permanent.

Où ? 48 rue du Faubourg-Saint-Martin, Paris 10e.

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  • Belleville
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Une brigade internationale passée par le Passage a transformé cet ancien resto propret en un bouclard queer et gentiment destroy qui met le feu – entre autres – aux brunchs dominicaux. Entre murs à vif et mosaïque irisée, on vient se régaler d’assiettes junk deluxe pleines de punch et de piment : libidinal petit sandwich au porc, huîtres perlées de cassis blanc, barbue grillée à la sauce au crabe… Et le soir ça s’enjaille sévère.

 Où ? 50 rue Piat, Paris 20e.

  • Français
  • Roquette
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Le cadre classieux qui évoque un gastropub londonien, avec table en bois buriné, acier noirci et lumière ouatée, n’a pas pris une ride depuis l’ouverture en 2011. La cuisine étoilée de Bertrand Grébaut non plus. Toujours alerte et défricheuse. Quasiment indispensable pour que ces plats révèlent tout leur potentiel : l’accord mets et vins érudit, voyageur et parfaitement calibré. Résa compliquée si vous n’êtes pas Beyoncé

Où ? 80 rue de Charonne, Paris 11e.

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  • Pizza
  • Saint-Ambroise
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Daniel Pearson, ex-patron des pâtons chez Ten Belles, a enfin ouvert sa pizzeria à un jet d’olive de la rue Oberkampf, dans une vaste salle minimaliste. Depuis, sur le comptoir en bois clair, on peut observer le maître jongler avec les pâtes au levain naturel (reposées 36 heures) et y étaler dessus de bons produits. Résultat : des disques d'or croustillants et savoureux qu'on dévore jusqu'au trottoir. A faire couler avec des vins nat' à la tireuse en compagnie de toute la hype du coin.

 Où ? 4 avenue Jean-Aicard, Paris 11e.

  • Italien
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Le duo Sabrina Goldin et Stéphane Abby perfuse la chic faune nocturne des pourtours du Marais avec de subtiles italianités, dans un décor haut de plafond mêlant plantes alanguies sur fond ocre, belles boiseries, tables marbrées et luminaires en ogives. Dans les assiettes, auguste vitello tonnato, douceur de velouté de taleggio, tranchantes spaghetti chitarra all’amatriciana au guanciale, tomate et pecorino… Le haut de la Botte !

Où ? 45 Rue de Poitou, Paris 3e

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  • Folie-Méricourt
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Tout ce que le 11e compte de tatouage minimal et de fourrure vintage se retrouve entre les murs grattés de cette adresse ouverte par Angela Kong et Antoine Bernardin (ex-les Niçois). Le chef Florent Peineau (venu de la Gare au Gorille) envoie des petites assiettes à partager drôlement bien roulées (rillettes de merlu, agnolotti aux champignons et crème de scamorza…) à faire couler avec des vins nat’.

Où ? 85 rue Jean-Pierre-Timbaud, Paris 11e.

  • Bars à vins
  • Folie-Méricourt
  • prix 2 sur 4
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Changement dans la continuité pour cette ancienne Chambre Noire où le sommelier Maxime Dardeau, associé à son pote Solal Martin-Grondard (exfiltré de Yard), a repris fleur au goulot la salle minimale Kreuzberg-style. Au programme : quilles nature pas bues partout et beau casting de chef(fe)s de passage pour affoler le sismographe des apéros d’une faune sûre de sa hype.   

Où ? 137 rue Saint-Maur, Paris 11e.

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  • Poisson et fruits de mer
  • Charonne
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Clamato
Clamato

A la barre de ce navire indus' mêlant bois, verre, béton et acier ? Cap’tain Grébaut – Septime c'est lui – qui nous emmène en croisière vivifiante et épicée vers des recettes iodées pleines d’allant. Dans cette annexe marine du Septime, la carte change en fonction de la pêche (artisanale et durable). On y picore de la seiche d’Oléron réveillée au piment, du ceviche de mulet à la courge musquée… Gare à vous : comme la marée dans la baie du Mont-Saint-Michel, l’addition monte vite.

Où ? 80 rue de Charonne, Paris 11e.

  • Brasserie
  • 1er arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Victor Cohen, Arthur Cohen et Olivier Leone (Ojii) ont décidé de réinventer la brasserie parisienne en version branchouille ! Hypnos et Rodaa Studio ont transformé l’antique adresse des Halles en salle néo-Art déco blanche et verte. Un ancien de Noma, Orfeo Ranieri, en cuisine s’active pour envoyer des classiques du bistrot revampés (et à prix inflationnistes) : œuf mayo, poireau vinaigrette, poulet frite… A noter une chouette carte de cocktails inventée par Mathieu Zouhairi de The Social Food.

Où ? 1 rue Coq-Héron, Paris 1er

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  • Japonais
  • 7e arrondissement
  • prix 4 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Gros bouquets Castor-Fleuriste, murs laqués et luminaires-masques dorés de Jenna Kaes… Ojii, très chic adresse germanopratine signée Arthur Cohen et Olivier Leone, pourrait faire la couverture d'AD Magazine ! Dans cette ambiance feutrée entre le club échangiste pompidolien et l’izakya feutré, Yuji Mikuriya – ancienne fine lame de Guilo Guilo – déroule des nipponités parfaitement exécutées et facturées pour la haute.

Où ? 6 rue Perronet, Paris 7e

  • Gastronomique
  • Poissonnière
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Un gastrobar si hype, beau, étroit et reuch qu’on a l’impression de dîner dans un sac à main Jacquemus ! Dans ce couloir à délices où les cadors des fourneaux se sont succédés, c’est désormais Léo Dauvergne qui officie derrière le comptoir en marbre et les chandeliers pour des assiettes replètes. Piochant dans des plus belles vitrines à quilles de la ville, Pietro Palandri assure le show et décoche une rafale de jus français, italiens, slovènes

Où ? 43 rue des Petites Ecuries, Paris 10e

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  • 3e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Cette “datsha” conçue par l’archi Svetislav Ekmesic tient plutôt du loft brooklynite  à la hauteur de cathédrale et aux murs de brique,  cascade végétale, magnifique cuisine spectacle où Baptiste Trudel (ex-Grand Véfour) ensoleille une salle conquise, majoritairement internationale et très sereine côté moula, avec sa cuisine précise, lumineuse et singulière.

Où ? 57, rue des Gravillliers Paris 3e

  • Bistrot
  • Poissonnière
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Sur deux étages spacieux, ce bistrot design aux allures de maison provençale est réchauffé par des tons ocre, du velours rouille, des tables de bois blond et une rambarde d’escalier en torsades métalliques récupérée du paquebot France. A la barre ? Rébecca Beaufour, jeune cheffe passée par l’Arpège, nous réconcilie avec les petites assiettes à partager. C’est précis et goûteux – et au diable les frontières !

Où ? 14 rue de Paradis, Paris 10e

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  • Français
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Les Enfants du Marché
Les Enfants du Marché

Si vous cherchez un repas nappe amidonnée, ami des végés et service chuchoté, passez votre chemin ! Ce comptoir de marché s’avale sur un mange-debout sans plafond au-dessus de la tête (glagla en hiver) avec le gouailleur Michael Grosman en maître de cérémonie attachant et sommelier, récompensé du prix du meilleur taulier de Paris aux Time Out Food and Drink Awards. Les assiettes canailles et carnées du chef japonais Shunta Suzuki régalent autant qu’elles tarifent : iconiques moules de Groix dans une marinière au gorgonzola, tempura de cervelle…

Où ? 39 rue de Bretagne, Paris 3e.

  • Pizza
  • Rennes-Sèvres
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Pizza Chic
Pizza Chic

C’est forcément du côté de Saint-Germain-des-Prés que Julien Cohen, serial restaurateur (Grazie, Professore), a accouché de son adresse la plus haut de gamme, dans un quartier où le chic est une religion enseignée dès le berceau. Et voilà donc une pizzeria au décor contemporain (panneaux de bois, ampoules suspendues, carrelage et sièges design), aux tables convenablement espacées, aux nappes blanches et aux couverts en argent ! Et sur les pates que du sourcé : mozzarella spéciale – mélange de traditionnelle et de bufflonne –, lard de Colonnata, saucisse piquante de Calabre…

Où ? 13 rue de Mézières, Paris 6e

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  • Gastronomique
  • Folie-Méricourt
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans ce resto/labo immaculé, vendu il y a peu par la toque punko-basque Iñaki Aizpitarte (du Châteaubriand), on fait joujou avec des tapas (ré)créatives. Le lieu ? Une galerie de glaces et marbre de Carrare, écrin épuré et obsédant (signée par l’architecte superstar Rem Koolhaas), dans lequel picore une faune branchée et virevoltent des serveurs lookés. Dans les (petites) assiettes ? La matière première est reine, quasi brute. Attention, le midi, le Dauphin vous maraboute avec une formule magique à 20 €.

Où ? 131 avenue Parmentier, Paris 11e.

  • Bars à vins
  • Faubourg Montmartre
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Loïc Minel, ancien de la nuit désormais branché tire-bouchon, s’est associé au Marseillais Christophe Juville, grand manitou des cantines Spok pour ouvrir cette (micro-)cave à manger qui aligne carrelage en chevron carmin, néon étincelant et comptoir écarlate. C’est ici qu’une foule de soiffards et de modeux joue du coude autour de l’unique table centrale où gravitent ballons naturels. Attention : c'est souvent blindax et ça s’agglutine sévère face à la cuisine ouverte !

Où ? 12, rue de Châteaudun, Paris 9e

 

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  • Espagnol
  • Père-Lachaise
  • prix 3 sur 4

Cachée au fin fond d’une allée pavée loin de toute circulation, entre les arbres et sous les guirlandes de loupiotes, néo-bodéga donne l’impression d’être loin de Paris, dans un restaurant du Perche avec vos bande du 11e. Depuis la cuisine ouverte décollent des tapas catalanes pour parfaire le sentiment de voyage. Et la sélection des vins signée par Jérémy Lipszyc se montre irréprochable et raccord avec l’ambiance de fête qui règne dans cette parenthèse.

Où ? 29 villa Riberolle, Paris 20e.

  • Bars à vins
  • Saint-Ambroise
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Bambino
Bambino

Le mur de vinyles et des enceintes plus grosses qu’une voiture sans permis laissent penser à un repaire de geeks audiophiles. Mais non, l'enfant de Fabien Lombardi (Faggio) dans le haut Marais, beau comme un camion, attire surtout une faune photogénique qui vient autant les régressives petites assiettes et les quilles sans sulfites que pour le bon son.

Où ? 25 rue Saint-Sébastien, Paris 11e.

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  • Bars à cocktails
  • Le Marais
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Le Mary Céleste
Le Mary Céleste

Depuis bientôt 10 ans, Le soir venu, autour de ce maousse comptoir en U signé Quixotic (Candelaria), s’arriment marins du Marais à bonnets et gobeuses d’huîtres en stiletto. Marennes-Oléron ou de Bretagne, le mollusque se marie ici au cocktail ou plus classique, à une belle carte de jaja nature… Les iodallergiques peuvent se rabattre sur de solides tapas de terre ferme : œufs à la diable, porchetta au shiitake…

Où ? 1 rue Commines, Paris 3e

  • Brasserie
  • Strasbourg-Saint-Denis
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Hôtel Grand Amour
Hôtel Grand Amour

Le néon lumineux, les serveuses aux bras tatoués habillées en noir, la grande salle hyperchic et claire, les tables de bar, les photos arty, le petit patio où l’on peut dîner, les couples adultères et les amies américaines branchées : vous êtes dans le resto du Grand Hôtel Amour mis en scène par l’artiste André. C’est le genre d’endroit qu’on aime détester : trop branché, trop parisien, trop snob. Mais on doit vous l’avouer, comme son grand frère de l’Hôtel Amour, on l’adore. 

Où ? 18 rue de la Fidélité, Paris 9

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  • Sud-Américain
  • Saint-Ambroise
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Brutos
Brutos

Derrière ce nom bourru se cache une adresse d’une grande délicatesse où il fait bon regarder passer le temps, en bande, casquette Etudes vissée sur la tête et bien installé sur la terrasse XXL donnant sur un bout de rue piétonne où s’ébrouent enfants, chiens et cyclistes. Un service angélique, des plats majoritairement carnés, réveillés par les braises de Lucas Baur de Campos : boudin noir, démente côte de bœuf maturée 35 jours et le dimanche, le meilleur poulet rôti de Paris. Disons-le : Brutos, c’est franchement coolos.

Où ? 5 rue du Général-Renault, Paris 11e

  • Salon de thé
  • 1er arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Toraya
Toraya

La branchocratie a fait son fief de cette pâtisserie tradi japonaise (créée au XVIe siècle !), exportée à Paris dans les années 1980. Ici outre des petites douceurs multicolore (la spécialité du lieux), les modeux baguettent le midi des délicats bol de riz au nori et crabes ou des nouilles soba et se détoxent de la soirée de la vieille à coup de thés d’exception (au matcha)

Où ? 10 rue Saint-Florentin, Paris 1er

Et après les meilleurs restaurants branchés de Paris...

  • Bars lounge
Les meilleurs bars chics à Paris
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Le monde entier loue le chic parisien depuis des décennies. Sans vouloir la jouer chauvinisme, des raisons, il y’en a. Beaucoup même. On se contentera de vous dresser la table des bars les plus chics de la capitale. Car si le luxe n’est pas accessible à tous, rien ne vous interdit de vous délecter d’un bon cocktail (certes hors de prix), au moins le temps d’une soirée.

  • Shopping
  • Prêt-à-porter féminin
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Avec cette liste de boutiques de fringues, vous ne pourrez plus jamais dire que vous n'avez rien à vous mettre avant de monter dans le tro-mé. Petits prix, pièces de créateurs, haute-couture... Il y en aura, c'est promis, pour tous les goûts !

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  • Musique
15 clubs branchés et sélects
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Vous avez sans doute entendu parler du Baron, mais ce club n'est pas le seul apprécié par la hype. Soirées mode, DJ branchés et aftershows attirent les invités de marque, qui viennent ici s'encanailler jusqu'au petit matin. Guide de ces clubs qui prennent très à coeur le tri sélectif.

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