Hôtel Particulier Montmartre © Yannick Labrouse
Hôtel Particulier Montmartre © Yannick Labrouse
Hôtel Particulier Montmartre © Yannick Labrouse

Guide par quartier - orgie de bons plans dans le 18e arrondissement

Besoin d'idées de sorties dans le 18e, entre Pigalle et Montmartre ? Les meilleurs restaurants, bars, hôtels et spots culturels sont ici !

Alix Leridon
Contributeur: La Rédaction
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A Paris, le 18e est à part. Tout là-haut, dans ses rues en escaliers où la vie coule en pente douce, le grand Montmartre ne cache pas son esprit de clocher et semble vouloir faire vœu d’indépendance. Car si le quartier est l’un des plus prisés par les touristes en goguette, il reste une tour d’ivoire étrangement préservée et généreusement aménagée pour ses bienheureux habitants. Puits sans fond de bistrots de quartier et barav’ festifs, paradis des boulangeries et cafés bien sourcés, melting-pot de friches, musées et marchés, festival de clubs interlopes et branchés… De Pigalle à la porte de Saint-Ouen, le meilleur de ce que Paris a à offrir s’étale crânement ; et du haut du Sacré-Cœur, c’est toute la ville qui s'aplatit au pied de la Butte comme pour marquer son respect. On va lui payer nos hommages ? 

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Les meilleurs restaurants du 18e arrondissement

  • Bistrot
  • Montmartre
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Sur les pentes de Montmartre et sous les radars de la tendance, voici un délicat bistrot où Léa Lestage en cuisine et William Atlan en salle prennent soin des convives dans la confidence. On y déguste des assiettes élégantes aux produits du marché : betteraves sur un édredon de yaourt grec ; filet de maquereau, polenta et hollandaise ; riz au lait…

  • Turc
  • Mairie du 18e
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Oui Mehmet est bobo mais surtout bon bon. La galette maison, tartinée de purée de poivron, emmaillotte une viande de poulet fermier hyper juteuse, des pickles de choux blanc, des oignons rouge et une cascade de sauce au yaourt. Les frites, plus bronzées et luisantes qu’une retraitée niçoise, complètent ce grand sandwich. Ne partez pas sans gouter les mezze turcs aussi originaux que savoureux !

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  • Bistrot
  • Mairie du 18e
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Une adresse indus’ et proprette ouverte par Charles Neyers. Le gaillard s’active aux fourneaux aux côtés de la jeune Philippine Jaillet pour proposer une bistronomie de bon aloi aux locaux de ce bout de 18e un peu à l’écart de la hype. Le soir comme le midi, ils envoient des assiettes franchement gourmandes comme ce coquet coquelet et haricot coco ou un mafflu wellington végétarien au butternut.

  • Français
  • 18e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Du Châteaubriand, où il a secondé de longues années Iñaki Aizpitarte, Paul Boudier a exfiltré Albert Touton. Ensemble, dans ce coin de Jules Joffrin bien connu des bistronomes, les deux compères ont repris ce qui fut un vieux troquet un peu pérave. Low profile dans le décorum, mais high level dans l’assiette… Accoudé à l’étroit comptoir jaune poussin, on entame avec de flamboyantes coques énervées par un bouillon asiate et du poivre de Sichuan. On garde ce cap marin maîtrisé avec des morceaux de lieu noir en tempura léger comme un nuage en escadrille avec des poireaux à la flamme sur un édredon de béarnaise maison. On conclut ce dej régénérant par un gâteau à la mandarine confite moelleux comme un siège de sénateur. La courte carte des vins folâtre chez les boss du nature mais sait se tenir sur les tarifs. 

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  • Japonais
  • Abbesses
  • prix 4 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Suite au tragique décès de son créateur Shunei Kimura en juin 2022, cette adresse, qui aura affolé les nippophiles parigots des mois durant, reprend du service sous l’égide de Chizuko Kimura, sa veuve, et de la fine lame Takeshi Morooka, ex de Ginza Onodera. Dans un écrin géométrique aux allures de sauna scandinave se déploie un comptoir pour neuf paires de fesses, face au chef, dans la plus pure tradition du sushi edomae (on vous prévient, c’est pas donné). On admire la dextérité et la précision chirurgicale employées pour envoyer les neuf nigiris : sériole, maquereau, crevette crue, thon, thon gras, anguille, saumon mariné… Précédés de quelques entrées qui nous auront laissés bouche bée comme cet éclatant maki de thon et radis à la sauce ponzu, ou encore ce homard bleu, gelée de dashi et caviar… Pour finir, une gracile glace à la noisette et thé houjicha. Un menu somptueux à partir de 180 €.

  • Goutte d'Or
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

C’est la Goutte d’Or qui fait déborder le buzz. Dans la même veine que la Maison Château Rouge voisine, Mama Kossa s’applique à montrer la richesse et la modernité de la diaspora afro-descendante. Dans cette cantine pop (wax, briques nues, suspension osier), on mixe les cuisines afro : un peu de Sénégal, un peu de Caraïbes, un peu de Louisiane et plein d’influences street food. Depuis la cuisine ouverte, le débonnaire chef Raphaël Faget nous cueille avec un KFC (Kossa Fried Chicken) à la chair marinée dans des épices jamaïcaines pour un supplément de punch. On accompagne ces pépites d’un bol d’allocos qui collent au doigt (c’est ça qu’est bon). A boire, un jus de bissap ou une bière de la brasserie de la Goutte d’or... Le restaurant partage une arrière-salle avec un incubateur de start-up et organise des soirées DJ et concert les vendredis et samedis.

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  • 18e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Cette petite cambuse indus’ campée sur la face nord de Montmartre va droit au but dans le genre funky festif : néon rondouillard et gros son fêtard, comptoir en résine qui sert aussi de cabine de DJ et deux vingtaines de places en mange-debout et coude-à-coude. En bon expat de la cuisine mondiale, le chef déroule des balles d’assiettes matinées nippones (en format classique le midi et tapas le soir). Œuf mariné, remonté en poule position par une mayo wasabi et condiment aux algues (7 €), croquettes de boudin sur un édredon de fromage blanc au curry (9 €), moules XXL aux pimentos (14 €)... En dessert, on calme le jeu avec un fondant cookie au CBD (5 €). Dans les verres, des jajas nature du rouge à l’orange. Réservation indispensable le soir, mais les lascars ne sont pas toujours faciles à joindre : passez donc par leur compte Insta. 

  • Français
  • Montmartre
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Place du Tertre, à l’épicentre du tourisme montmartrois de masse, une jeune équipe trop sympa menée par Jonas Seignovert a repris Chez Eugène, brasserie historique de la butte. D’abord la méga-terrasse déployée sur les pavées de mi-mars à mi-octobre. Ensuite la carte des vins XXL, un bottin de plus de 600 références nature (précieusement gardées dans une cave de l’autre côté de la place) à prix très tenus. On y croise une majo de petits vignerons avec une ou deux cuvées à leur actif, mais aussi des canons de cadors comme Lapierre ou Lapalu. Ces nectars s’accompagnent d’honnêtes assiettes brasserie ou d'une planche sourcée comme jamais : mélange de charcute ibéro-auvergnate des maisons Dutrévis et Au Pays ; fromages de caractère du Cantal et de la Laiterie de Paris (24 €) à coucher sur du pain (tiède !) de Thierry Breton…

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  • Café-restaurant
  • La Chapelle
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Nord Nord
Nord Nord

A deux pas de la Halle Pajol, dans ce bout de La Chapelle en pleine expansion, ce spot cosy et lumineux va vite devenir notre QG. Dès l’aube, café Lomi, granola, scones, pain frais, avocado toast, œufs à la coque sont de la partie… Et c’est pas tout ! Du fond de sa cuisine, la jeune Charleyne Valet et son équipe font des miracles, le tout à prix tenus en laisse. Ce midi-là : une démente assiette de betteraves cuites, crème de betterave fumée, noisettes torréfiées, burratina (8 €), avant une joue de bœuf braisée et sa polenta bien crémeuse (12 €). Apothéose au dessert : une délicate pavlova à la poire, chantilly au litchi (5,50 €). Pour la soif, vins bio à partir de 3 € le ballon, bières artisanales du monde, avec en pression l’IPA de la Brasserie Fondamentale. On reviendra goûter les cocktails, quasi tous à… 8 balles (bravo !).

  • Bistrot
  • Montmartre
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

A mi-chemin entre le resto, le speakeasy, l'appart de pote et la sandwicherie, la Traversée s’étale sur trois étages pour faire tapasser en bande tous les gourmets du 18e. Dans un décor brooklynien bien dans son époque, les tauliers Camille Rousseau, Charles Neyers et Witold Bertrand vous invitent à tortorer de remuantes assiettes (5 à 17 €), à l’intérieur ou en terrasse. Au line-up : des croquants haricots verts frits, pickled eggs bio et pimientos del padron (des piments plongés dans de la ricotta au miel) ; des tacos d’épaule d’agneau avec haricots noirs et sauce tomatillos ; mais aussi un redoutable scotch egg et son ketchup maison, des keftas de bœuf aubrac à dipper dans sa crème menthe et des croquettes de haddock et crème yuzu… Tout est trop bon ! Un joyeux bordel gustatif qu’on sanctifie avec une bière artisanale brassée dans le quartier ou un bon vin naturel.

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  • Etats-Unis
  • La Chapelle
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Bob's Bake Shop
Bob's Bake Shop

Après Bob’s Juice Bar et Bob’s Kitchen, le serial restaurateur Marc Grossman joue le triplé du côté de la Halle Pajol. Et délivre bagels, jus frais et pâtisseries à l’anglo-saxonne, dans un cadre so cool, esprit 50's, avec banquettes en skaï. Le matin ou pour un brunch tardif, on choisit sa dulcinée parmi la ribambelle de pies, donuts, et autres cheesecakes qui se pavanent dans la vitrine des desserts. Les pancakes myrtilles/banane (8,50 €), dispo en version classique ou végan et gluten free ? Un rêve de porn food ricaine, à noyer sous un déluge de sirop d’érable. L'autre grosse spécialité du lieu c'est le bagel. Le midi en semaine, une dizaine de recettes, toutes veggie et mitonnées avec des ingrédients ultra-frais. Un dernier mot sur la terrasse, autre gros avantage du spot, large mais vite prise d'assaut. Venir tôt !

  • Etats-Unis
  • Mairie du 18e
  • prix 1 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Le Ruisseau
Le Ruisseau

Le temple du "burger gourmet" comme on dit ! 13-15 €, frites croustifondantes et salade comprises dans le prix, qui dit mieux ? Des produits de qualité, avec un pain fait sur place deux fois par jour, une viande juteuse de vache limousine qui a connu l'herbe, et ça se sent ! Les recettes ? Plutôt classiques – cheeseburger, BBQ burger, chicken burger - mais pas que : veggie burger (avec steak de pois chiches !), burger au chèvre, tartare burger, etc.. Spécial dalleux : doublez la taille de vos burgers pour 5 € ! Si vous n’êtes pas plus que ça branché burger, il y a plein d’autres raisons de venir s’attabler ici : le service souriant, la terrasse en enfilade, tranquille et ensoleillée, les cocktails à tarif décent (7-9 €), les bonnes bières pression (Saint Omer ou Myrha de la Goutte d’Or), les desserts maison (glaces Maison Alpérel pour les connaisseurs)... Stop ! N'en jetez plus. 

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  • Bistrot
  • Abbesses
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Les serveurs en veston noir et chemise blanche circulent d’un pas pressé entre les 300 places du Bouillon Pigalle. En quelques minutes, l’immense salle ouverte sur l’agitation du boulevard de Clichy se remplit. Après avoir affronté la queue, Parisiens et touristes en goguette prennent place sur les banquettes en cuir rouge, autour des tables en nappe blanche. Ici, on fait du bon pour pas cher avec des bas morceaux et du bon sens. On retrouve les saveurs réconfortantes et la simplicité d’un œuf servi avec une montagne de mayonnaise (1,90 €), ou d’une brandade de morue arrosée d’un filet d’huile d’olive bien fruitée et de ciboulette fraîche (9,20 €). Les coquillettes sont trop cuites et le service est un poil lent au moment du coup de feu mais à ce prix-là et pour cette qualité, il faudrait vraiment être un râleur de Parisien pour trouver quelque chose à redire !

  • Français
  • 18e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
BOULOM
BOULOM

A première vue, l’endroit a tout d’une boulangerie de quartier tradi. Mais B.O.U.L.O.M. est une « boulangerie où l’on mange »… Et pas qu’un peu ! Il suffit d’avancer le museau pour atterrir dans la caverne d’Ali Baba de Julien Duboué. Là, une grande pièce lumineuse où trône un buffet gargantuesqu, sous un plafond végétalisé. Buffet à volonté à 32€ au déj, 45€ au dîner (et brunch à 49 € le week-end). Chacun prend son assiette et picore selon son appétit bulots/mayo maison, terrine de boudin, butternut crue finement tranchée assaisonnée aux agrumes et à la coriandre ou encore œuf mimosa et tartare au couteau de maboul ! Du côté des plats chauds, des marmites réconfortantes et revigorantes, à l’image des ribs de bœufs ultra-fondantes à accompagner d’une patate douce rôtie au four… Sans oublier le stand des desserts où l’on retrouve tous les classiques du genre. 

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  • Grec
  • 18e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Etsi
Etsi

Une devanture bleue comme la mer Egée, une terrasse ombragée, un restaurant qui sent bon les pitas chaudes et les embruns salés, les gyropitas et le poisson grillé. Nous voilà atterris chez Etsi où la chef Mikaela Liaroutsos propose des plats frais et pleins de peps. On partage ici des mezzés, des petites assiettes bien travaillées : comme ce poulpe grillé sur sa purée de fèves et ses feuilles de câpres et grenade fraîche, ce tarama surmonté de pistaches, cette saucisse fumée sur son fromage frais, petit pois et grenade, ou encore ce sublime baklava et sa mousse à la fraise. On boit évidemment des vins grecs (importés par Georgos…) : un verre de rosé Akakies Amyndeon, délicieusement étonnant. Rien à dire, on y est, nous aussi, en voyage loin de Paris, sauf pour les prix, un peu trop chers pour la quantité. On reviendra un midi pour profiter du menu à prix plus doux.

  • Pizza
  • Mairie du 18e
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Il Brigante
Il Brigante

Salvatore Rotiroti est un personnage. Tablier, barbe farinée et toque blanche, le Sarde haut en couleur prépare et enfourne ses pizzas dans l’entrée de son resto-couloir avec un œil sur la salle. Conséquence ? La température monte et ça gueule vite en italien. Une seule philosophie à adopter : tout vient à point à qui sait attendre. Une salina (15 €) et un pichet de vin italien plus tard (12 €) arrivent les merveilles, des pizzas ultra-fines aux bordures réduites aux acquêts. Le fior di latte (mozzarella à base de lait de vache), allié à une vraie ricotta de bufflonne, relevée aux anchois, est un délice. La farine vient des Pouilles, la pâte est maturée pendant 36 à 48 heures avant d’être cuite au four électrique, et non à bois. Ceci explique cela : croustillantes comme un cracker, ces pizzas n’ont rien à voir avec les traditionnelles napolitaines.

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  • Géorgien
  • Abbesses
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Colchide (rue des Martyrs)
Colchide (rue des Martyrs)

L’avantage d'avoir tourné un docu sur le pif nature en Géorgie ? C'est d'être revenue avec des adresses caucasiennes plein la besace. C’est ainsi qu’on nous a conseillé le 3e opus de Datchi, sympathique taulier francophone qui duplique sa mythique cantine Colchide du côté de Montmartre. Dans son loft indus' gentiment foutraque, le bonhomme nous sert depuis sa cuisine ouverte du grill et des plats mijotés de compète ! Ce soir-là, on enchaîne les incontournables nigvziani badrijani (7 €) : aubergines pelées, grillées puis farcies à la pâte de noix délicatement épicée, servies roulées et toppées de graines de grenade. Pour la soif ? Des vins de kvevri (raisins vinifiés dans des jarres géantes enterrées et classés au Patrimoine mondial de l'Unesco) figurent sur la page de droite du menu. Mais le summum reste quand même les célèbres khatchapouri, sortes de mini-pizzas géorgiennes, dont il existe une palanquée de versions différentes. 

Les meilleurs bars et clubs du 18e arrondissement

  • Musique
  • Musique électronique
  • 18e arrondissement
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Après avoir buriné sa légende dans la désormais Station Sud, le Collectif Mu l’entretient depuis 2020 dans le pharaonique espace en face, toujours designé par leurs compères de l’Atelier Craft : 5 000 mètres carrés dispatchés entre les extérieurs – avec resto –, un blockhaus avec 8 mètres de hauteur sous plafond, des enceintes modulables et une jauge toisant les 750 personnes. C’est ici que, chaque weekend, s'anime une faune mi-hype mi-schlague attirée par une prog artistique pointue, éclectique allant du punk à la techno, parfois déroutante mais jamais molle. Avec une politique tarifaire tenue (10-15 €), vous comprenez que ce lieu a un truc vraiment particulier et une trogne de terminus parfait de vos soirées.

  • Bars à bières
  • 18e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

En plus d’être vraiment à un supercoin de rue avec une terrasse royale, le Supercoin s’affirme comme un chouette bar à bières artisanales et méga locales dont le casting des huit becs est inscrit à la craie sur un tableau. Et pour éponger ces mousses de caractère ? Une salivante offre de sandwichs maison.

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  • Bars à cocktails
  • Montmartre
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Le Très Particulier
Le Très Particulier

L’hôtel Particulier se situe, comme convenu, dans un hôtel particulier. Un micropalace planqué dans le passage de la Sorcière, venelle so Montmartre entre bosquet d’érables, association de boulistes et rocher enchanté (dit-on). Traversez d’un pas décidé la cour où dînent quelques imposables du dernier décile, pénétrez dans cette bonbonnière chicos et descendez d’un niveau vers le bar, le Très Particulier, cocon luxuriant caché dans le jardin d’hiver. Une ambiance étrange mi-claque des tropiques (grandes plantes, papier peint jungle, lumière chiche) mi-Twin Peaks s03 (sol en damier et velours rouge). Derrière son comptoir en laiton et miroirs, Emilie Popovic propose une carte érudite où se mêlent classiques de la maison comme le Très Particulier, parfait pour les nuits caniculaires, où se mixent gin, cordial de sureau, tonic et lavande (15 €). Un moment toujours singulier sonorisé par un mix pop world de bon aloi. 

  • Bars à vins
  • 18e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Le vin et le son, c’est le sang ! Dans cette veine vineuse et vinyle, voilà donc Superflu, nouveau bar à vin audiophile. Aux manettes, on retrouve Louis Bruneteau, qui a déjà Stéréo, associé à Jean-Baptiste Andrau, architecte de formation. Les soirs de week-end, un DJ (plutôt de collectifs parisiens) vient mettre un coup de cravache à l’ambiance. On pousse les tables et ça part en guinche. Le bambochard soiffard peut s'appuyer sur une carte des vins sans fausse note mais sans surprise… Vous voulez des cocktails ? Y en a cinq (12 €) comme ce convaincant Contentini (vodka, calva, verjus et pet’nat). En solides, de convaincantes assiettes bien dans la saison comme cette salade d’asperges vertes croquantes et petit pois (12 €) ou un twist du croque en version cacio e pepe (9 €). Ultime atout : une chouette terrasse planquée.

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  • 18e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Un restaurant, un bar, un café, un potager, des ateliers DIY organisés tous les jours, une atmosphère détendue et conviviale… Le tout dans une ancienne gare de la Petite Ceinture, réhabilitée après de longues années d’errance et d’abandon. Un espace habillé tout en végétation et en récupe, occupé par des chaises de couleur, un énorme bar, une cuisine ouverte, des grandes cuves de vins naturels, des plantes grimpantes, et, dans un coin abrité par un mur de fenêtre, l'atelier de René, le bricoleur de la bande, qui répare absolument tout. Cette semaine, c'est cuisine africaine et libanaise au menu. Pour une petite vingtaine d'euros, on mange à deux une délicieuse planche de mezze et un shawarma de poulet glissé dans un pain pita et entouré de pommes de terre et de légumes croquants. On s'installe ensuite sur la terrasse, soudain isolé de la ville et de sa pagaille. 

  • Bars à vins
  • La Chapelle
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Les agents et distributeurs de jajas sans sulfites Julien Mercier et Aurélien Salomé ont peu à peu métamorphosé leur local de stockage en humble cave à manger. La déco n’échappe pas aux tics de l’époque, avec son lot de murs grattés jusqu’à l’os, bouquets de fleurs séchées, line-up de quilles sur étagères et nano-comptoir éclairé. Sur une bande-son électro, on fourchette les sempiternelles petites assiettes, troussées avec soin ce soir-là par Julien : bons œufs mayo au paprika, anchois à l’huile d’olive, épatantes Saint-Jacques plongées dans un dashi au café ou brioche perdue à la glycémie réconfortante. Dans les verres, les purs jus savamment castés par le duo, avec surtout les vignerons naturistes qu’ils représentent en tant qu’agents : l’Alsacien Farid Yahimi, le Ligérien Vivien Pelletier ou Vincent Wallard et ses vins sud-américains. Mention très bien pour l’accueil adorable et la pléthorique dégust’ de vins en guise d’amuse-bouches liquides. A noter que, pour un café ou un egg sandwich, ces sympathiques Vins du Matin ouvrent dès 11h !

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  • Clubbing
  • Abbesses
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Avant la Machine, il y avait la Loco, un des phares de la nuit de Pigalle durant presque cinquante ans. Après avoir accueilli les jeunes Beatles ou les Who dans les années 1960, mué en salle de cinéma, relancé les concerts dans les années 1980 et être devenue l’un des hauts lieux de la scène électronique, la Loco a laissé sa place en 2010 à la Machine du Moulin Rouge. Dans ses deux salles (le Central et la Chaufferie), la salle accueille une programmation plus éclectique que jamais. Du groupe de metal qui fête ses 40 ans de carrière aux nostalgiques soirées We Are The 90’s jusqu’aux collectifs de Parisiens du moment (coucou la Mamie’s), il y en a pour tous les goûts. Note : ramener son éventail, la chaleur y est étouffante.

  • Bars à bières
  • Mairie du 18e
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Il faut reconnaître qu’autour du métro Simplon, les bars à petites bières artisanales et à gros brunch dominical, ça se fait – encore – rare. Du coup, Patrick, le taulier aux commandes d'Enkore (gros canap’ à festons, pierres grattées et affiches cool), s’est constitué un bon matelas d’habitués trop contents de pouvoir s’approvisionner en mousses goûtues à prix d’ami. Ce soir-là, sur les dix pressions dispos (elles changent régulièrement), on se régale d’une Calypso acidulée brassée par les Anglais de Siren (4 € le demi). Escorté de petites assiettes pas bégueules (houmous maison, croquetas aux champignons), on cingle donc sans à-coups vers un apéro impérial. Le dimanche, le brunch avec son assiette d’œufs Bénédicte et saumon à 12 €, son granola maison à 7,50 € et son café de la brûlerie pantinoise Saint-Jacques est déjà connu comme le houblon dans le quartier. 

Que faire dans le quartier ?

  • Shopping
  • Musique
  • Montmartre
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Changement de face pour Balades Sonores ! Classique du vinyle parisien depuis 2012, la boutique a déménagé à l’été 2023 de ses deux planques de l’avenue Trudaine pour un local de 100 mètres carrés situé à deux mètres (de tissu) du marché Saint-Pierre dans le 18e. Une nouvelle balade bien plus spacieuse au milieu d’un stock mastoc de 50 000 disques - pour l’heure majoritairement du neuf - où il y en a autant pour les habitués que pour les novices.

  • Art
  • Galeries d'art contemporain
  • La Chapelle

Installée dans le très populaire 18e arrondissement, la Chapelle XIV est à l’image du quartier : éclectique, branchée et créative. Fondée en 2020 par Eléonore Levai et Benjamin Belaga, l’endroit mêle disquaire pointu et galerie d’art exigeante. L’endroit envoie bouler tous les codes un peu stressants de l’art : white cube froid, absence d’infos, silence religieux… Pas de ça ici ! A la Chapelle XIV, la musique est jouée à fond et l’on peut se poser au coffee shop après avoir vu l’une des expos de design ou d’art contemporain présentées simultanément. Tout au long de l’année, l’espace accueille également un atelier de sérigraphie, des workshops, talks, DJ sets et performances. Qui a dit que l’art contemporain devait être chiant ?

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  • Vins et spiritueux
  • Mairie du 18e
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Kesskecé Koikonboi ? Une petite cave de vins vivants ouverte par Charlie Ragot, caviste autodidacte pour d’autres jusqu’à ce qu’il se lance solo en 2019. Dans sa petite salle du 18e s’aligne une belle famille de magnums (la passion de la maison) de viti plus ou moins sous le radar : le beaujolais du domaine des Chopins de Germain Santailler, jeune disciple du grand Jean-Claude Lapalu (41,80 €), ou le languedoc Mégalodon d’Aurélien Petit (41,60 €). Ça fait toujours son petit effet quand on débarque avec une grosse bouteille à un dîner ! Ne cherchez pas de bizarreries allemandes ici : Charlie ne fait que de l’achat direct chez des vignerons français qu’il connaît et apprécie. Côté prix, ça monte rarement au-dessus de 20 € la quille. Sur les étagères, on repère aussi une petite offre de bières craft (La Piautre, Flügge…) et de spiritueux artisanaux (eau-de-vie de cidre d'Isabelle Richard et Marc Frocrain, fine Camarade Soleil).

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  • Boulangeries
  • Abbesses
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Derrière cette petite façade noir charbon, Shinya Inagaki, légende vivante du levain, fait ce qu’il aime : du pain à la française. On entre dans une échoppe/labo/fournil bordélique, aux horaires d’ouverture contrariants et aux pains éparpillés un peu partout. Mais quand on goûte les productions de ce génie fasciné par le pouvoir de convivialité du pain, on oublie ses bizarreries. Ses pains sont racés mais jamais clivants, avec des croûtes délicates, des acidités de levain discrètes qui font ressortir le parfum des céréales torréfiées. La classique miche au khorasan, la Rolls des blés anciens, est un régal qui se boulotte comme un gâteau. On lui fait confiance aussi sur les quelques à-côtés disséminés dans les rayonnages chaotiques. Le flan est absolument délicieux avec sa pâte feuilletée très torréfiée et le scone, dense et friable, s’impose déjà comme l’i(s)cône des lieux.

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  • Pâtisserie
  • 18e arrondissement
  • prix 4 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Si vous êtes fada de sud et de sucré, vous connaissez sans doute Julien Dugourd, dont les créations virtuoses font baver tout Instagram. Ce natif des Vosges a ouvert à la toute fin 2023 une pâtisserie parisienne avec le moins médiatique Nicolas Crenier, au cœur du 18e arrondissement. Hormis le déjà célèbre citron signature – un trompe-l’œil disponible uniquement le samedi – et la tartelette pomme et caramel au dressage à la minutie d’horloger, on trouve aussi une excellente tarte à la vanille, intense et franche, qui cache un caramel épais. Ou ce délicieux paris-brest à la belle crème pralinée ni trop lourde ni trop sucrée, relevé d’une pointe de fève de tonka – mais à la pâte à choux un brin sèche. Et un flan absolument irrésistible, massif et rassurant, au crémeux indéniable où la vanille ne fait pas de la figuration.

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  • Boulangeries
  • 18e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Amateurs de bon (et digeste) pain ? A Lamarck, ce spot décloisonné (murs bruts en brique et pierre de taille, sol béton) tombe comme une bénédiction dans un quartier avare en bonnes boulangeries. Dans la même pièce, comptoir-vitrine, tables d’atelier, fours, clients et petites mains se mélangent, créant une atmosphère assez unique. Sur fond de rumba congolaise, on s’enfile un café-croissant en louchant sur la table voisine, où les tartelettes salées aux tomates anciennes (4 €) sont en train d’être façonnées. Entiers ou à la coupe (8-14 € le kg), les pains, en grande majorité au levain, sont tous issus de farines bio. Pour pimper sa pause déj ou son quatre-heures ? D’épais sandwichs (6,50-7,50 €) et des gâteaux de mère-grand, rustiques et ultradigestes : monocle (sablé à la confiote d’abricot et poudre d’amande, 2 €) ; tartelette sucrée aux abricots rôtis (4 €)… 

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  • Café littéraire et philo
  • Mairie du 18e
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Café Lomi
Café Lomi

Planqué depuis 2012 dans un coin reculé du 18e arrondissement, ce café indus' a su attirer rapidement l’intérêt de ses voisins, des étudiants qui viennent bosser derrière leur écran jusqu’aux mères de famille à poussette. Les salades, sandwichs et quiches sont préparés tout au long de la journée, et on y dévore aussi de délicieux gâteaux. Au fond de l'établissement, vous pourrez admirer, à travers un mur de verre, une pièce qui accueille de drôles de machines. C’est là que sont moulus les grains de café provenant de plus de 20 pays différents, sélectionnés directement dans les plantations par les baristas. De quoi passer une douce après-midi à travailler ou à discuter attablé autour d'un bon café, que vous soyez un vrai professionnel de l'or noir ou un simple amateur éclairé.

  • Que faire
  • Centres culturels
  • 18e arrondissement
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Le Hasard Ludique
Le Hasard Ludique

Après cinq années de luttes et de travaux, l'ancienne gare de l'avenue de Saint-Ouen créée en 1863 a été réhabilitée au printemps 2017 par trois jeunes Parisiens. Friche culturelle hybride coincée entre la porte de Saint-Ouen et le métro Guy Môquet, le Hasard Ludique anime un quartier excentré et plutôt calme de Paris. Un bistrot (ou bruncher le dimanche), un bar, une salle de concert de 300 places, un atelier de pratique artistique collective et ces 300 m2 glanés sur les anciens quais de l'ancienne Petite Ceinture, comme leurs voisins de la REcyclerie… L'endroit parfait pour passer le printemps et l'été ! Côté glou, binouzes pression ou bières bouteilles 100 % locale. Ne passez pas à côté de la Nectar Cosmique, la propre bière du Hasard Ludique (une blanche au yuzu et gingembre). Mais aussi une sélection de vins bio, des jus et sodas éthiques, des cocktails…

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  • Sport
  • La Chapelle
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

L’un des secrets aquatiques les mieux gardés du 18e se planque derrière le métro Marx Dormoy. Sortie de l’eau à la fin du XIXe siècle, rénovée plusieurs fois depuis, la piscine Hébert ressemble aujourd’hui à un immense paquebot carrelé de blanc, avec lignes vintage et cadre hautement lumineux – merci les baies vitrées. Et bonus, quand les beaux jours arrivent, le toit s’étire pour laisser entrer les rayons du soleil. Dans cette piscine, les deux bassins (l’un de 14 mètres, peu profond, pour patauger ou suivre une leçon d’aquagym, et l’autre de 25 mètres pour nager en ligne) sont entourés par deux étages de cabines individuelles. Le tout avec plusieurs activités au programme : jardin aquatique pour les petits, cours de natation, water-polo, leçons de sauvetage…

  • Musées
  • Histoire
  • Montmartre
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

C'est tout là-haut, dans la plus ancienne demeure de la butte, que s'est installé le musée Montmartre. Ouvert à l’initiative de la société d’histoire et d’archéologie Le Vieux Montmartre et particulièrement apprécié des touristes, ce musée témoigne de la vie politique, artistique et libertine du quartier de la bohème, de Picasso, de Dalida et de Michou. Ce qu'on y zieute ? Des affiches originales de Toulouse-Lautrec, une reconstitution de l'atelier-appartement du « trio infernal » Suzanne Valadon, Maurice Utrillo et André Utter, une salle dédiée au french cancan, des dessins de presse corrosifs ainsi des hommages aux lieux et aux personnages qui ont marqué les esprits du faubourg. Mais le point fort du musée, clairement, ce sont ces trois jardins Renoir. Pour en profiter un max, faites une halte au Café Renoir, avec sa terrasse estivale et sa verrière qui va bien pour l'hiver.

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  • Shopping
  • Musique
  • Mairie du 18e
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Dizonord
Dizonord

Entre Jules Joffrin et porte de Clignancourt, un temple du vinyle a ouvert ses portes en février 2019, cornaqué par deux Power Rangers de la galette. Dans les bacs, ça va de l’ethnomusicologie aux délicatesses ambient japonaises à des prix respectables. Sans oublier de la musique expérimentale et concrète, comme chez Souffle Continu, de la house ou du field recordings, histoire d’écouter des oiseaux d’étang dans votre appart haussmannien, de l’afro-funk et même du french boogie pas encore compilé par le label Born Bad. La variété n'est pas boudée non plus, avec de belles refs pour les francophiles. Le vendredi soir, toutes les platines d’écoute sont prises d’assaut et il n’est pas rare qu’un DJ set se mette en place. Les fondateurs du lieu proposent aussi des ateliers pour enfants, des rencontres, du café, des bières pour les adhérents, des fanzines ou des braderies. 

  • Musées
  • Art et design
  • Montmartre

Blottie au pied de la butte Montmartre, dans un ancien marché couvert construit en 1868 par un élève de Baltard, la Halle Saint Pierre se consacre entièrement à l’art populaire de la seconde moitié du XXe siècle. Arts bruts, naïfs, « outsider » et singuliers viennent se bousculer sous la verrière à l'occasion d'expositions temporaires qui ont vu les artistes soutenus par les revues HEY! ou Raw Vision se libérer du papier glacé pour aller s'accrocher aux murs ou encore la ménagerie mécanique de Gilbert Peyre prendre possession des lieux. Avec sa galerie, son auditorium, son café et sa librairie, la Halle, ovni de la vie culturelle parisienne, rassemble avant et par-dessus tout les amateurs du non-conformisme. Expressions biscornues, surprenantes, décomplexées, artistes autodidactes, événements insolites : la créativité prend ici d’innombrables formes, tant qu’elles restent en marge de l’académisme et des grands courants de l’art contemporain.

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  • Musées
  • Goutte d'Or

Voici un lieu hybride, construit comme un trait d’union entre l’islam et la culture qui l’entoure. Une première en France. La loi de 1905 qui interdit la subvention publique des cultes rend effectivement difficile la cohabitation entre religion et art à l’intérieur des mêmes espaces. Pourtant, à l’Institut des Cultures d’Islam, coincée entre deux niveaux consacrés aux expositions, est venue se loger une salle de prière. L’ambition de cet Institut ? Créer un dialogue, favoriser les échanges entre la population de Barbès, les fidèles et les amateurs d’art. Construire des ponts donc, mais aussi faire prendre conscience de l’existence d’une identité. Qu’elle soit musulmane, ou simplement liée à ce quartier multiculturel et bouillonnant. De très belles expositions ont donc été mises en place, un hammam est également installé au sous-sol et plusieurs conférences, brunchs littéraires et visites guidées sont organisés. 

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  • Fromagers
  • Goutte d'Or
  • prix 1 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

La Laiterie de Paris, première fromagerie-crèmerie de la capitale à transformer sur place du lait bio de vache, chèvre, et brebis naît en 2017, à Marcadet-Poissonniers. Une partie boutique, une partie labo. Le lait est collecté en Ile-de-France, parfois en Seine-Maritime, Ille-et-Vilaine, Béarn… Spécialités à ne rater sous aucun prétexte ? Le Saint- Félicien à la crème crue. Ou le Myrha, un fromage affiné… à la bière de la Goutte d’Or, brassée à deux pas. Le taulier fabrique aussi son propre beurre et des yaourts, parfumés à la framboise, à la myrtille sauvage, ou au citron de Menton. Un régal ! Et il est le seul à produire des laban et rayb (laits fermentés orientaux) bio, au lait cru, et 100% made in France. Bon à savoir : ils vendent aussi quelques quilles de vin (bio Mon P'tit Pithon) et binouzes des copains.

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  • Epiceries
  • Montmartre
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Après un passage chez Yves Billot et une rencontre avec Yves-Marie Le Bourdonnec, révélation : Timothée Sautereau quitte son job dans la com et le marketing et se reconvertit en boucher. Il reprend en 2013 cette boutique aux faïences rétro du 18e arrondissement, non loin du Sacré-Cœur. Dans les étals, que du lourd : bœuf longhorn de Tim Wilson, limousine de la ferme de Saint-Maurice, bœuf wagyu de la ferme de Santa Rosalia à Burgos (Espagne)… La pièce maîtresse : la côte de bœuf limousine, maturée 75 jours (80 €/kg). On salive enfin devant la côte et l’échine de cochon de la Sarthe (15 €/kg), et on se pâme face au joli choix de ventrèche de cochon noir de Bigorre (50 €/kg), de lardo di Colonnata (50 €/kg), et la poitrine fumée et pancetta (35 €/kg)… 

  • Sites et monuments
  • Bibliothèques, archives et fondations
  • La Chapelle

Ouverte en 2014, la bibliothèque Vaclav-Havel a suivi la marche du siècle en se tournant vers le loisir et le numérique. Outre ses 132 places assises et son fond de presque 40 000 documents, les lecteurs profitent de postes multimédias et de 30 liseuses en prêt. Les autres points forts de la bibliothèque se trouvent dans son fonds de 7 000 BD et mangas, de 120 jeux de société et, une première à Paris, de plus de 600 jeux vidéo. Et pour découvrir l’histoire du quartier, on se plonge dans le fonds documentaire Chapelle numérique, fait d’archives et documents inédits. Ultimes bons points : les animations à la chaîne pour tous les âges et les permanences numériques et juridiques pour les gens en galère.

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  • Musique
  • Salle de concert
  • Abbesses
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Planquée au pied de la Cigale, la Boule Noire passerait presque inaperçue. Une discrète petite porte indique néanmoins son existence et ceux qui la connaissent savent la trouver. Petite goguette au XIXe siècle, salle de danse ensuite, puis cabaret et cinéma, elle se convertit au rock dans les années 1990, accueillant des groupes pour leur première scène à Paris (Franz Ferdinand, Phoenix) et des artistes confirmés souhaitant retrouver l'intimité moite de leur jeunesse le temps d'un concert (Metallica, Queens Of The Stone Age…). Mais avec l'arrivée au début de l'année 2019 d'une nouvelle équipe de programmation composée de l'ancien programmateur de l'Espace B et d'une des patronnes du collectif Fils de Vénus, la salle vient sans doute de trouver la trace de la fontaine de jouvence. Au programme : les meilleurs groupes de rock indé internationaux, toutes factions stylistiques confondues, des soirées hip-hop plus que bien senties et des touches électroniques. 

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  • Décoration d'intérieur
  • 18e arrondissement

Ce n’est pas un marché, c’est un monde, avec une densité de population et d’objets apparemment inépuisable. Il n’y a d’ailleurs pas un mais douze marchés couverts et cinq rues commerçantes sur les sept hectares que couvrent les puces, chacun ayant sa propre ambiance et identité. Le plus grand, le marché Dauphine, est aussi le plus photogénique et le plus éclectique : un bon point de départ si vous ne savez pas tout à fait ce que vous cherchez. Pour le trouver, mettez-vous en quête de l’immense soucoupe volante orange (la Maison Futuro) sous la verrière de la halle principale. Nous, on aime aussi se promener dans les petites allées bien chargées du marché Vernaison, peut-être le plus authentique de Saint-Ouen, ou entre les librairies anciennes débordantes de pages du Passage. Ouvert du vendredi au lundi et jusqu’à 18h les weekends, prévoyez d’y passer la journée.

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  • Musées
  • Art et design
  • Place de Clichy
  • prix 1 sur 4
Le Bal - Espace d'expositions
Le Bal - Espace d'expositions

Pendant les Années folles, le 6, impasse de la Défense abritait une salle de bal, un cabaret et un « hôtel d’amour » où les foules égrillardes du 18e arrondissement venaient se trémousser sur des airs d’accordéon. Ce n’est qu’en 2006 que la Ville de Paris remet ces lieux de loisirs et de débauche dans le droit chemin pour en faire un espace de réflexion, d’exposition, de production et de dialogue voué à l’image documentaire. Analyser le réel dans toute sa complexité, bousculer les perceptions, esquisser l’histoire des temps présents, multiplier les approches visuelles… A travers ses expos, ses spectacles, ses débats, ses projections et son programme pédagogique ambitieux, le BAL s’échine à cultiver une « zone franche » sur le terrain de la documentation sous toutes ses formes (photographie, vidéo, cinéma, nouveaux médias). Comme pour défier un monde saturé par le visuel – et se protéger des ravages de la société du divertissement.

  • Musique
  • Salle de concert
  • Abbesses
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Avec sa forme de fer à cheval, la Cigale est une des plus belles et réputées salles de la capitale. Fondée en 1887, à l'endroit où se trouvait autrefois la salle de danse de la Boule Noire, elle est rapidement devenue un lieu de spectacles de vaudeville, de variété et de cabaret. Dans les années 1940, la Cigale a complètement changé de direction, devenant un cinéma spécialisé dans les films de kung-fu et, plus tard, dans les films classés X. Ce n'est qu'en 1987 que le lieu, redécoré par Philippe Starck et inauguré par les Rita Mitsouko, devient une place forte des concerts parisiens avec sa jauge de 1 400 places. Aujourd'hui, la salle propose une programmation variée, entre têtes d'affiche internationales de la scène rock indépendante, concerts de jazz, de hip-hop ou encore d'artistes de chanson française. 

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  • Musique
  • Salle de concert
  • Pigalle
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Avec son architecture Belle Epoque, le Trianon insuffle un peu de classe au boulevard de Rochechouart. Des représentations de Mistinguett à celles de l'habitué Jacques Brel en passant par sa période cinéma, le lieu a vécu de sacrés bons moments depuis sa création en 1894. Entièrement rénové en 2009, le Trianon émerveille avec sa hauteur sous plafond, sa somptueuse salle de bal, ses velours rouges, boiseries de la salle de théâtre et l’immense charpente métallique du jardin d’hiver. Quant à la programmation, disons qu'à l'instar de l'Olympia, elle ratisse large, très large. Outre de nombreux spectacles d'humoristes et quelques événements exceptionnels, on y vient surtout dans cette salle pour les concerts proposés, touchant tous les genres musicaux. Du metal, du R&B, du rock indé, de la chanson française, de la musique électronique, vous entendrez tout au Trianon.

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  • Fromagers
  • 18e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Sur une devanture aux faux airs de chalet de bois et à la banne zébrée façon marinière, on peut lire “Chez Virginie”. Soit Virginie Boularouah, fromagère affineuse de père en fille depuis 1946, qui propose la crème de la crème du frometon : pâtes au lait de vache, chèvre, brebis… Le tout en total respect des saisons, siouplé ! On vous recommande ce mignon fromage de chèvre cœur de Sancerre au lait cru fermier (8,95 € la pièce). Mais la palme du dithyrambe va à ce magnifique berrichon (11,95 € pièce), fromage de brebis fermier au lait cru du Berry MGNP. Pour le reste, quelques autres spécialités assurent la renommée de la dame : coulommiers affiné dans la cendre ; munster fermier au lait cru ; persillé de la Tarentaise… En dehors de la France ? Quelques jolis fromages italiens, comme ce calcagno, pur brebis au lait cru façon parmesan... Plus de doute : Dieu est une femme, bienvenue dans son paradis !

Les meilleurs hôtels du 18e arrondissement

  • Hôtels
  • Hôtels de charme et de luxe
  • Montmartre
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Planqué quelque part entre l’avenue Junot et la rue Lepic, il vous faudra un peu chercher avant de débusquer l’hôtel Particulier Montmartre, trésor légendaire de la butte. Ancienne demeure de la famille Hermès, l’hôtel abrite un jardin privé de 900 mètres carrés où l’on n’entend que le chant des oiseaux et le bruit des boules de pétanque du terrain voisin (accessible aux clients de l’hôtel). Entièrement réinventées en 2021, les suites racontent toutes une histoire différente, comme autant de précieux cabinets de curiosités. Au sous-sol, le bar Très Particulier est plus bourgeois que bohème avec une ambiance étrange mi-tropicool (grandes plantes, papier peint jungle, lumière chiche) mi-Twin Peaks (sol en damier et velours rouge).

  • Hôtels
  • Abbesses
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Posté en plein cœur de Montmartre, ce petit quatre-étoiles de 25 chambres ouvert en octobre 2021 et décoré par Marion Collard joue à fond la carte du vintage, avec un large spectre – des années 40 aux années 70 disons. Le lobby se prolonge avec un chaleureux bar tout acajou où vider un expresso ou un cocktail (on doit la carte aux pros du Little Red Door). Dans la chambre, mini mais bien agencée, les détails ont leur importance : interrupteurs en porcelaine, enceinte Bluetooth dissimulée dans un vieux poste de radio, tabouret en rotin… Quand il fait trop froid pour aller se poser sur l’immense terrasse sur cour, la mini-étagère fait une table un peu juste. Après une journée à jouer à Amélie Poulain sur la butte, le calme absolu et la literie aussi ferme qu’une cuisse de marathonien assurent une nuit ultra cosy.

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