Hôtel Les Bains
© Les Bains Paris
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Guide par quartier - orgie de bons plans dans le 3e arrondissement

Bienvenue dans le haut Marais : haut-lieu du bar et de la fringue - en un mot : de la bringue ! Chopez nos meilleures adresses à proximité.

Alix Leridon
Contributeur: La Rédaction
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Bienvenue dans un de nos quartiers préférés ! Le 3e arrondissement, qui tient fièrement le haut du Marais, est gorgé de tout ce qui nous fait baver à Paris, de jour comme de nuit : marchés de boustifailles en pagaille, galeries et musées aussi pointus qu’incontournables, terrasses sexy gaiement animées, boutiques de créateurs à la pointe… D’un côté, le quartier est une immense cour de récré pour ces adultes en quête de cool qui vouent un culte à leur placard et transforment leur bar préféré en podium de défilé – ce qui ne veut pas dire qu’on ne sait pas s’y amuser, loin s’en faut. De l’autre, le coin regorge de spots plus discrets – et d’autant plus impressionnants – comme de sublimes restaurants nichés dans des cours de musées et autres jardins secrets. Vous aurez bien besoin d’un guide pour vous y retrouver !

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Les meilleurs restaurants du 3e arrondissement

  • Français
  • Le Marais
  • prix 4 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Manon Fleury et la cheffe Laurène Barjhoux plantent leurs convictions écolos et féministes dans ce gynécée conceptuel et bienveillant au cœur du Marais. Une salle grège, une lumière zénithale et un service attentionné pour savourer une cuisine singulière d’une délicatesse de dentellière. Le végétal s’y taille la part du lion, on appelle les producteurs et productrices par leur prénom, et la saisonnalité ne se négocie pas.

  • Français
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Les Enfants du Marché
Les Enfants du Marché

Pour nous, le meilleur taulier de Paris, c’est lui ! L’attachant Michael Grossman, patron aussi gouailleur qu’habile, fait monter la température dans le joli marché couvert de la rue de Bretagne. Son terrain de jeu, c’est sa cahute à bonnes choses que longe un comptoir vibrionnant d’assiettes saucées à l’os, de touristes sous le charme, de pièces de viande en sursis et d’habitués avinés. Ici, on est dans la pulsation du marché, le régime carnée et l’envoi boxé ! Venez comme vous êtes (c’est sans résa), calez votre séant sur un tabouret haut, attrapez le serveur au vol et commandez à la diable leurs iconiques moules de Groix barbotant dans une marinière au gorgonzola qui tabassent (20 €), de coquins encornets en karaage (20 €) ou de glorieuses girolles au jus de viande baptisées au savagnin (38 €)… Un turbo-bouclard qui affole les comptoirs !

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  • Bistrot
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Les bistronomes confirmés et autres afficionados de vin nature se pressent tous chez Parcelles pour s'envoyer de la popote bistrotière parfaitement exécutée. Notre plat préféré ? Une joue de bœuf croustillante – la meilleure goûtée depuis notre passage au BaratinA l’intérieur, le bistrot est resté dans son jus : poutres et pierres apparentes, suspensions indus, miroirs d’époque et énorme bar à néon qui trône toujours dans la salle. Pas la peine de faire la fine bouche : ça claque ! Privilégiez la terrasse ou les tables nappées du fond, près du bar et de la cour intérieure : des parcelles de terre propices à de bien joyeux festins !

  • Bars à vins
  • Arts et Métiers
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dîner dans une salle de bains des années 80, ça vous dit ? Vous devriez essayer car dans ce petit restaurant à carreaux blancs éclatés, graffiti fluo et tabourets inconfortables, il règne une ambiance plus new wave que dans un fan-club de Duran Duran. Un barav exigu comme une petite lucarne mais à fort potentiel d’ambiançage, qui envoie les hits de la cuisine italienne avec une aisance digne de Raffaella Carrà dans un télécrochet : croustillantissime artichaut à la juive comme à Rome ; atomique calamar farci à la sicilienne et puntarelle ; épatants tagliolini alla carbonara bien poivrées, terribles tagliatelles au ragoût de sanglier… À boire, des canons pas courants qui régalent. Bientôt, Anna se travestira en Enzo en journée pour proposer des paninis au dej, avant de redevenir Anna le soir, votre nouvelle meilleure copine italienne. 

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  • Français
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Gramme 3
Gramme 3

Voilà bien une petite pépite qui pèse lourd dans le Haut-Marais. Son nom ? Gramme ! Façade crème, déco un peu vintage et plats entièrement maison, préparés pour le déjeuner (et le brunch le dimanche) sur place à partir d’ingrédients de qualité, en circuit court autant que possible. Pouce en l'air pour le Banh Mi Dog (10 €), revisite premium du casse-dalle vietnamien. On arrose le tout d’un bon ballon de vin nature (6 €)… Et hop quelques grammes dans l'sang ! A visiter aussi à l'heure du café, pour un pur petit-déjeuner...

  • Italien
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Déjà aux platines de Cantina, le duo de restaurateurs Sabrina Goldin et Stéphane Abby voit double et perfuse la faune nocturne des pourtours du Marais avec de subtiles italianités. Afin de saisir le pouls de l’endroit, il faut prendre les choses à l’envers, en descendant directement au sous-sol. Dans les soubassements abyssaux de la salle principale, Stéphane met le bar très haut avec une carte de cocktails à boire lové dans la pénombre de banquettes enveloppées de velours... A l’étage, en guise d’exquis antispati, un vitello tonnato mayo (16 €), un divin œuf parfait, velouté de taleggio, champignons sautés et chips de chou noir (14 €), avant une costaude côte de veau milanaise mi-mesclun (14 €) et des spaghetti chitarra all’amatriciana au guanciale, tomate et pecorino (18 €)…  Une adresse chic tarifée pour la haute.

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  • Japonais
  • Le Marais
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

A quelques mètres de sa délicieuse cantine du marché des Enfants-Rouges, Taeko Inaï a ouvert, rue du Pont-aux-Choux, une échoppe spécialisée dans le curry japonais. Dans ce minuscule restaurant, on joue des coudes entre le comptoir et le rice cooker. Seulement huit places assises, autant vous dire qu’ici on déguste son curry fissa et que l’on ne reste pas faire causette pendant des heures. Mais la qualité des plats vaut largement le déjeuner pressé.

  • Libanais
  • Réaumur
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ce Qasti-ci (« mon histoire » en libanais) est l'aîné de la famille des adresses ouvertes par Alan Geaam dans cette rue Saint-Martin devenue son royaume. Le bistrot est maintenant escorté, sur le trottoir d’en face, d’un comptoir à shawarma, d’une rôtisserie et d’une pizzeria. Le chef autodidacte y revisite la cuisine libanaise de son enfance dans une salle chicos (fresque bleue à la Matisse signée Linnéa Andersson, comptoir en cèdre, mur d’alu martelé). A la carte, la formule à 39 € avec trois mezze (à choisir parmi une trentaine de recettes majoritairement végé) et un assortiment de desserts nous aguiche. A noter le week-end : un brunch avec buffet levantin (39 € ) qui devrait vous donner envie de vous recoucher.

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  • Chinois
  • 3e arrondissement
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans l’offre pléthorique des restaurants chinois, l'enjeu est bien sûr de dénicher des plats de cuisinier au milieu des spécialistes de l’assemblage, des décongeleurs de bouchées et autres athlètes du glutamate. Ça tombe bien, chez Royal China, discrète cantine shanghaïenne, tout crie le « fait maison ». Et le spectacle des cuistots qui s’activent dans des fumerolles à façonner des raviolis, maroufler de la pâte à crêpe ou jongler avec des empilements de paniers vapeur rassure carrément. S'il y a souvent la queue devant le restaurant, les soyeux raviolis vapeurs et autres porc grillé laqué valent largement l'attente.  

  • Fast-foods, snacks et sandwicheries
  • Le Marais
  • prix 1 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Oubliez tout ce que vous pensez savoir du sandwich. Fini les tristes jambon-beurre, les casse-croûte trop secs ou pas assez garnis. Laissez place au maître, le bien renommé Alain Miam Miam et ses sandwichs XXL (8 €). Véritable rock star du marché des Enfants-Rouges, Alain prend les commandes de son échoppe comme on entre en scène. Sous le regard ébahi du parterre de clients à la queue leu leu, les pains pavés de Monsieur Miam Miam se transforment en puits sans fond. Généreux, Alain amoncelle les rubans de fromage et de viande comme s'il en pleuvait, et par miracle, tout rentre. Une vraie Mary Poppins du sandwich. Après un passage sur la crêpière pour toaster le tout, c’est le clou du spectacle : la dégustation. On s’en met plein les doigts, mais bon Dieu que c’est bon !

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  • Poisson et fruits de mer
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Aux manettes de ce clinquant Collier de la Reine ? La team de Savoir Vivre, qui régente déjà Vivant 2, Déviant et l’Hôtel Bourbon et ajoute ce joyau à sa couronne en dégainant fruits de mer, cocktails et assiettes de brasserie bien dépolies. Ce midi-là, on succionne un plateau “Prince” pour deux, rupin et de bonne extraction mais un peu anesthésié par la glace (42 €). En plat du jour gymnaste, on fait des squats avec une gracile cuisse de canard grillée sur un tapis de poireaux aigre-doux mouillé de jus au poivre vert (15 €) – goûteux, soigné. Pour le dessert, on se met à l’heure des pros, avec des profiteroles de compétitionUn néo-pub multiface qui fait très bonne figure.

  • Salon de thé
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Bontemps
Bontemps

Bontemps ? Ça fait un bail qu’on chante leurs louanges ! La faute à leur dinguerie de cake au citron et à leurs sablés, qui vous montent à la tête dès le premier coup de croc — recette secrète, évidemment...  La petite pâtisserie de la rue de Bretagne a eu la brillante idée d’ouvrir un salon de thé accolé à sa boutique. Un boudoir ultra féminin avec moelleux fauteuils et vaisselle dépareillée digne du Chapelier fou d'Alice au Pays des merveilles… Le gros truc en plus ? Sa courette intérieure : mobilier blanc en fer forgé et bouquets de fleurs à gogo, où dévorer des gâteaux mimis et délicieux.

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  • Chinois
  • Arts et Métiers
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans ce mini-Chinatown du quartier Arts et Métiers (historiquement le premier en fait) et en face d’une des plus vieilles maisons de Paris, le tout frais Horiz s'assume comme un monomaniaque du riz. On le retrouve partout : dans les pâtes du bonheur, les cocktails, le vinaigre, les boissons, les glaces… Mais aussi dans les bing, sorte de taco à base de galettes de riz gluant frites et garnies au porc haché et autres joyeusetés. A la carte, c’est une Chine plutôt inhabituelle qui se prête à la découverte : des plats de fête comme les nian gao, ces « pâtes du bonheur » sautées aux airs de langues de chat ou de la street food ouïghoure avec le tempeh frit épicé. Miam. 

  • Crêperie
  • Le Marais
  • prix 1 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Breizh Café Le Marais
Breizh Café Le Marais

Lancée par Bertrand Larcher, Breton ayant vécu au Japon, Breizh Café n'est pas une crêperie comme les autres. Sa particularité ? Des produits sursourcés, d'extrême qualité : huîtres creuses de Cancale, andouille de Guémené, beurre de baratte de Jean-Yves Bordier, chocolat Valrhona… Une pâte parfaitement cuite (galettes croustifondantes, crêpes ultra-moelleuses, qui se déchirent à la fourchette). Et puis ici, l'amie galette (6,50-16,50 € chaque) se présente de deux façons : classiquement dressée (bords pliés au carré) ou bien en roll : fourrée, roulée, puis tronçonnée en morceaux. A la carte, des classiques, mais aussi des spécialités du tonnerre (de Brest). A l'instar de cette gourmande Cancalaise, garnie de pommes de terre, hareng fumé et caviar de hareng. N'oubliez pas de réserver. 

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  • Burgers
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Les burger-nados se refilaient déjà sous le manteau, depuis quelques années, le bon plan en forme de mot de passe : « Ruisseau ». Soit un resto du 18e connu pour ses burgers maison délicieux, n’ayant rien à envier aux chaînes type Blend et autres Big Fernand... Son petit frère, le Burger Joint, connait maintenant la même destinée dans le Marais. Dans cette toute petite adresse, on propose la même formule, hyperhonnête : burger + side  + boisson pour 12 €. Les buns, réalisés sur place, sont moelleux et briochés, les frites, cuites en deux fois, moelleuses et croustillantes, et les dix formules à la carte toutes alléchantes. A l’image de ce Tom Burger, viande de bœuf haché, tomme de vache au cidre, ketchup, moutarde américaine, oignons confits, laitues, iceberg, pickles… Parfait.

Les meilleurs bars et clubs du 3e arrondissement

  • Bars à cocktails
  • Le Marais
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Porté par Rémy Savage, meilleur mixo du monde en 2022, le projet du Bar Nouveau est ultra référencée. La déco, piochée dans ses études d’histoire de l’art, pastiche l’Art nouveau des années 1900. Mais les miroirs et les ornementations florales ne font pas de miracle, la salle tient plus du jardinet que de la forêt domaniale - on ne peut y glisser qu’une douzaine de convives. Autant dire que ça risque de bouchonner (même s’il y a une salle en bas). Derrière le comptoir en U et en marbre, Sarah et Hadrien Moudoulaud shakent à quatre mains une carte délicate de six cocktails sur une BO 100 % française (tiens, Brassens…). On se laisse tenter par un Gustave à la vodka infusée à l’olive, camomille et agave ; un verre tout en douceur et doré à la feuille comme un Klimt. Une franche réussite.

  • Bars à cocktails
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Aux manettes de cette élégante adresse pierre, bois et lumière tamisée d’une douzaine de places, on trouve Frédéric Paolini, nippophile 3e dan en veste blanche, qui a œuvré dans le silence ouaté d’Ogata. Son but avoué ? Atteindre le niveau ultime du service à la japonaise, anticiper les désirs des clients en conservant une discrétion de ninja. Il propose une carte de cocktails ramassée d’un équilibre fou accompagnée de superbes collations japonaises (les otsumami) à prix tenus.

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  • Bars à cocktails
  • Le Marais
  • prix 1 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Piano, huiles marines du XVIIIe et lampes en laiton à abat-jour vert… A la barre de ce drôle de navire, aux allures de pub anglais échoué dans le Marais, le Breton Hyacinthe Lescoët (ex-Mary Celeste), qui nous régale de cocktails plus précis et calibrés que Big Ben. Bien calé sur un Chesterfield de cette salle toute cosy, bercé par un bon vieux Smiths, on sirote des verres érudits, shakés sous le haut patronage d’un blason promettant « tradition et transition ». Pour éponger, les snacks les plus réconfortants de la cuisine du pays du roi Charles, meat pies ou sausage rolls (9-13 €), sont tous les jours de la partie.

  • Bars à cocktails
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Au diapason de la mode des jazz kissa, ces cafés japonais où, bercé par les vinyles de Coltrane du patron, le salaryman vient siroter un highball entre deux burn-out, Mesures veut faire vibrer le Marais toute la journée à coups de petites assiettes nipponnes, cocktails chiadés et bande-son analogique. La carte des verres imaginés par Guillaume Castaignet, venu du Très Particulier, se montre exubérante et très technique : ingrédients recherchés, glace taillée à la main…

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  • Bars à cocktails
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

La petite porte rouge qui ne s’ouvre toujours pas (on rentre par l’autre, la bleue, sur la gauche) est devenue depuis 2012 l’emblème de l’excellence parisienne en matière de cocktails. Revers de cette brillante médaille : le monde entier se presse toute la semaine dans le speakeasy cosy (plafond étamé, canap’ Chesterfield et fauteuils de bar veloutés de bleu nuit) pour siroter dans une lumière crépusculaire les créations de haute volée proposées par ces cadors du shaker. Arrivez dès 18h ou attendez-vous à faire la queue. La carte, toujours conceptuelle, change radicalement tous les dix-huit mois. C’est bon, vraiment original et équilibré. Le succès reste largement mérité.

  • Bars à cocktails
  • 3e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Andy Wahloo
Andy Wahloo

Il faut avoir l’œil pour retrouver des références au Maroc des frères Mazouz dans la nouvelle mue du Andy Wahloo, leur inoxydable bar du Marais ouvert depuis 2001. On va dire les carreaux de ciment colorés au sol… Mais sinon, de l’ondulé comptoir lumineux aux murs boisés en passant par les banquettes caramel et les tabourets à accoudoirs en velours du bar, tout le reste évoque plutôt l’élégance intemporelle d’un lounge des années 50, dont l’entrée se cache dans la cour de l’immeuble. Bonus notable : la petite mais splendide piste de danse qui brille de mille feux et où le DJ (parfois l’excellent Clément Aswefall), derrière sa mini-console, fait groover grave le client. Yallah !

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  • Bars à cocktails
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Candelaria
Candelaria

Alors quoi de neuf dans ce bar, pionnier du speakeasisme parisien ? Côté déco, pas grand-chose. Même si le secret est bien éventé depuis l’ouverture en 2011 (déjà !), on suit avec plaisir la même scéno : traverser la micro-taqueria (par ailleurs pas mauvaise du tout), pousser la porte aveugle au fond et débarquer dans l’agréable salle tout en petites loupiotes et pierres grattées. Après tout, pourquoi changer une atmosphère qui fonctionne toujours aussi bien ? Délice de romantisme (très) bien arrosé. 

  • Bars à cocktails
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

A quelques enjambées de la bouillonnante rue Oberkampf, le Bisou attire l’œil avec sa devanture rose pastel. A l’intérieur ? Un néon rose, du gros hip-hop, quelques tables hautes pour glouglouter son verre et… pas de carte ! Car derrière le sublime bar en marbre, le bartender s’occupe de tout. Un seul mot, et il vous shake un élixir sur mesure en fonction de vos envies et de ses inspirations. Coup de foudre à tous les coups ! Tout à fait recommandé si vous cherchez un spot où roucouler pour un bisou discret. En cela, le bar porte bien son nom. 

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  • Bars à cocktails
  • Arts et Métiers
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Boljemoï ! Notre radar à rade pour passer l’hiver s’affole avec l’arrivée dans notre espace noctambule du Spootnik, tapi sous le restaurant Datsha. On déboule dans une cave de 6 mètres de haut toute boisée et baignée dans une élégante lumière orangée. Au plafond, des lustres/anneaux géants clignotent, des enceintes en Plexi délivrent un son pur comme l’idéal socialiste et au bout du couloir, un fumoir pour ne pas avoir à sortir dans la toundra… En Stakhanov des shakers, on trouve le duo John Lenoir et Dylan Kavak, qui mettent en orbite d’élégantes créations (15 €) comme l’étonnant Nazcal qui mélange mezcal, liqueur Kamm & Sons, maïs, coriandre, citron vert et piment. Les apparatchiks qui boument ne sont pas oubliés puisqu’un recoin dessine une piste de danse où des DJ invités viendront passer de la musique des sphères. Da, da, da ! 

  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
La Perle
La Perle

Mais pourquoi cet ex-PMU au mobilier patiné par le temps grouille de monde, de jour comme de nuit ? Parce qu'il possède une terrasse toujours ensoleillée, au carrefour rue Vieille du Temple et rue de la Perle, et surtout, parce qu'il a été validé par toute la fashionsphère. Ceci posé, La Perle, c’est aussi ce mix improbable entre les éboueurs venus prendre le p’tit noir au comptoir dès potron-minet, les commerçants du quartier en pause déj', et le soir, donc, une clientèle de gays, fag hags, hipsters, modeux, artistes discutant joyeusement sur le trottoir. Dernière chose : n'oublier pas de faire un tour aux vécés, les plus intello-futuristes de Paris !

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  • Bars à cocktails
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Bien sûr, ce n’est pas un concours, mais si on devait décerner un prix du bar le plus velouté de Paris, aucun lieu ne pourrait rivaliser avec le bar de la Maison Proust et ses lourdes tentures pourpres, son armée de causeuses, ses banquettes bleu nuit et son comptoir capitonné ; un ensemble plus ampoulé qu’un paragraphe d’A la recherche du temps perdu, typique du style Jacques Garcia, poids velours de la déco d’hôtel (déjà à la manœuvre chez Maison Souquet) qui a frappé fort sous les lustres à pampilles. On se glisse voluptueusement à la meilleure place, en tête à tête, sous la rotonde dorée à la feuille et entourés des volumes d’époque reliés pleine peau sous les auspices sereins d’un exemplaire dédicacé par Marcel lui-même, sirotant un cocktail pas donné mais bien construit comme ce Duchesse de Guermantes puissant et fruité qui convoque gin, champagne, Bénédictine et jus de pêche (20 €), et on se dit que certes, à l’époque, les phrases étaient longues, cependant, on savait vivre et ça mérite bien une visite dans ce bar. Point final. 

  • Bars à cocktails
  • Le Marais
  • 4 sur 5 étoiles
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Le Mary Céleste
Le Mary Céleste

Depuis 2014, Le Mary Celeste se plie en quatre pour vous dépoter des petites assiettes bien chiadées, à picorer entre potes. Le soir venu, autour de ce maousse comptoir en U signé Quixotic (Candelaria, feu Glass, Hero…) s’arrime toute une faune modeuse parisienne, avec défilé de casquettes Etudes et gobeuses d’huîtres en stiletto… Et pour cause, Marennes-Oléron, Bouzigues ou plates Bélon : le bivalve se marie ici au cocktail ou au vin nat’. 

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  • Bars à cocktails
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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Serpent à plume
Serpent à plume

Ce qui frappe - tel le cobra - dans ce bar, c’est évidemment son adresse. Place des Vosges. Difficile de croire qu’il est rentable de servir des verres dans l’épicentre de l’aristocratie parisienne, où chaque mètre carré vaut une berline de caractère. Et pourtant. Une petite salle de restaurant, une volée de marches et le Serpent à Plume, speakeasy chic depuis 2018, révèle sa vaste cave voûtée, décorée comme un salon d’antiquaire. Des sculptures mayas l’habillent, un canapé De Sede blanc de quinze mètres sinue entre les tables laquées, des appliques Jean Royère diffusent une lumière chiche… Ça en jette dans le genre vintage foutraque (Vincent Darré signe la déco). Malgré un système son en souffrance, on se penche religieusement sur les cocktails maison (15€). Pro tip : aller les siroter dans le recoin tendu de velours bouteille, un peu plus calme.

  • Bars à cocktails
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Le bar du Sinner, cinq-étoiles iconoclaste du Marais, baigne dans une lumière carmin et un brouillard laiteux régulièrement pulsé du plafond par une machine à fumée de discothèque. Simple mais efficace pour une atmosphère cosy décadente de salon d’athée. Dans la cour, d’immenses piliers rougeoyants complètent ce temple impie. Affalé sur les banquettes de velours chair, devant une table noir laqué, plantée d’une croix, on compulse les Saintes Écritures : la carte des cocktails (à 19 € le verre) inventés par Jeremy Bacquet. Petit bémol : la bande-son électro de sainte-nitouche paraît un peu trop sage dans ce déluge sacrilège… Heureusement, le DJ quotidien, qui débarque chaque soir vers 20h, sait délivrer l’eucharistie sonique.

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  • Arts et Métiers
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

A l’Hôtel national des Arts et Métiers, les cocktails bien travaillés de l’Herbarium n’ont pas entrepris l’ascension vers le toit terrasse. Au 7e étage, on ne sirote que des grands classiques des shakers (Negroni, spritz, Paloma, entre 15 et 18 €). Pas grave car, d’abord, ils sont bien réalisés, et ensuite, alanguis sur les gros canap crème, on rejoint le club des zincs avec une belle vue sur les toits de Paris, sur Beaubourg curieusement aligné avec le Panthéon, ou sur cette coupole Félix Potin.

  • Bars à cocktails
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Pour ceux qui ont connu la Mina, le microbar planqué sous feu le Carbón, restaurant de braise ravagé par un incendie en 2018 (oh the irony), descendre au Sotto, son remplaçant, ne devrait pas leur donner des bouffées de chaleur de désorientation. On y retrouve la déco chiadée de speakeasy troglo à base de voûtes grillagées, de miroirs piqués et de micro-comptoir laitonné. La grosse nouveauté réside dans cet ancestral et magnifique juke-box rempli de 45 tours d’époque dont le fonctionnement remplit de désarroi les millennials présents. Côté boisson, Adam Bayard, une efficace petite carte revisite des classiques (15 €) comme cet Amore amaro, version du Negroni au mezcal, gentiane et Chartreuse. Si vous avez la flemme de monter manger au premier, on peut vous descendre des petites assiettes.

Que faire dans le quartier ?

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  • Musique
  • Arts et Métiers
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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Superfly Records
Superfly Records

Depuis 2009, les commandants des lieux Manu et Paulo affinent une sélection démente de vinyles rares chinés à l’étranger. Ils donnent à entendre un panorama très global de la musique soul, bossa, jazz, brésilienne, afro (etc.) d’hier et d’aujourd’hui. Chaque vinyle est muni d’un autocollant honnête et précis sur l’état du disque, et d’une petite phrase d’accroche en anglais qui présente l'album. On peut repartir avec un single de Jurassic 5 (en 33 tours) à 5 € ou, contre 20 €, filer avec l’album Atomic Bomb du cultissime homme synthé nigérian William Onyeabor. On y chine aussi du hip-hop old school venu de partout, comme ce pressage orginal du disque Mauvais Œil de Lunatic (170 € !). Un disquaire incontournable à Paris.

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  • Pâtisserie
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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Dans cette jolie boutique claire tout en long nichée en bordure de la place des Vosges, Lucio et Thomas Colombo ont mis tout le monde d’accord dès l’ouverture avec leur gamme insolente de qualité. Les petits gâteaux frais sont inspirés, délicats et ravissants – on pense à leur baba, à leur tarte cacahouètes et fruits de la passion ou à l’accord raisins et noix. Et cette vitrine ne manque pas d’idées. Leur déclinaison du crumble, présenté en grand format et avec beaucoup de fruits, est maligne. Et leur panettone, présent toute l’année et pas juste pour les fêtes, mérite à lui seul de traverser la ville. Parce que Lucio et Thomas sont aussi très forts en viennoiseries, du bostock au pain aux raisins. Avec leur travail sérieux autour d’une toute petite gamme de pains, l’endroit forme un tout-en-un bien pratique. Bravo ragazzi !

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  • Boulangeries
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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Enfin ! En 2024, Christophe Louie a enfin ouvert une boutique à lui sur la si charmante rue Dupetit-Thouars. Son levain Mauro – de Mauro Morandin, chez qui Christophe Louie s’est formé en Italie – produit toujours des merveilles de panettone. De la classique grosse “brioche” filante, humide et moelleuse criblée de fruits confits, aux déclinaisons au chocolat ou à la fleur d’oranger, il y a là de quoi se relever la nuit, et même ramener la part restante dans son lit en faisant fi des miettes ... et des prix, autour de 45 € le kilo. Mais pour que la boutique vive tout au long de l’année, il fallait élargir son horizon, et Christophe Louie a donc ouvert une vraie boulange de quartier, avec des pains de caractère. A noter aussi, un flan feuilleté parfait qui sait se faire remarquer dans un “flan game” parisien arrivé à saturation, des madeleines à la fleur d’oranger bien dodues, un baba joufflu beau bébé, et du salé simple mais fait avec raffinement, simili-pizza en tête.

  • Santé et beauté
  • Salon de massage
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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Derrière sa façade en bois brûlé, Sandra Jollet et sa team vous embarquent à 9 000 bornes de Paname. Le lieu ? Une version ultra-réaliste d’un ryokan, soit une auberge traditionnelle japonaise avec murs bardés de papier washi, portes fusuma (sorte de paravents), cloison sculptée en bois de cèdre et plafond de paille… Beau et complètement dépaysant ! Et si la mise en scène mérite à elle seule le coup d’œil, on vient surtout ici pour faire dorloter ce qui nous sert de corps. Le dada de Sandra ? Le shiatsu, un massage ancestral nippon qui harmonise les énergies vitales et favorise le lâcher-prise. Et mettons tout de suite fin au suspense : l’expérience est incroyable !

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  • Librairies
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4

Adulée par tous les fans de magazines d'art contemporain et de mode, la librairie Ofr. propose la crème de la crème de la scène artistique internationale. Fanzines, cartes postales arty, publications inédites, accessoires de mode... Mais Ofr., c'est aussi une agence et une maison d’édition indépendante, où l'on peut trouver des ouvrages en collaboration avec de nombreux artistes. L'espace situé à une manif de la place de la République abrite régulièrement des expositions d'artistes indépendants, touchant des sujets comme la jeune création, le graphisme moderniste, voire même le surf et la danse basque.  N’hésitez pas à aller mettre votre nez dans l'arrière-boutique, vous y trouverez également des ventes privées de jeunes marques de mode, et de belles expositions.

  • Musique
  • Salle de concert
  • Arts et Métiers
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Depuis 2011, la Gaîté Lyrique est un des épicentres de la vie culturelle parisienne 2.0Ses sept étages pluridisciplinaires propulsent les visiteurs au plus profond de l’ère numérique : arts plastiques, musique, graphisme, cinéma, mode, design et jeux vidéo, les arts digitalisés règnent sur les lieux. Tout au long de la semaine, il est possible d'enchaîner des expositions, des concerts à la lisière de tous les genres et des générations, des ateliers, conférences et workshops, des projections de films, mais aussi sessions de jeux vidéo et des bals voguing. Si vous cherchiez le futur de la culture, c’est ici que ça se passe !

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  • Art
  • Sculpture
  • Le Marais

L’activité de Thaddaeus Ropac est centrée sur sa galerie de Salzburg, ce qui n’empêche pas son espace parisien de proposer une programmation foisonnante, grouillant de pop art américain signé Andy Warhol, Tom Sachs, Elaine Sturtevant ou Alex Katz. La scène européenne héritière de cette branche de l’art moderne occupe elle aussi une place de choix sur les trois étages de la galerie : Antony Gormley, Erwin Wurm, Sylvie Fleury, Tony Cragg, Gilbert & George… Sans oublier l'école germanique : Anselm Kiefer, Joseph Beuys, Georg Baselitz... Ropac, qui participe chaque année aux grandes foires internationales (Armory Show, Art Basel, Frieze, FIAC…), a par ailleurs ouvert un nouvel espace à Pantin en octobre 2012 : un immense showroom pour oeuvres monumentales dans une ancienne usine réaménagée. 

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  • Chocolateries et confiseries
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Autodidacte aux mille et une vies, tour à tour cuistot, chef pâtissier puis chocolatier, Jacques Genin a longtemps fourni de grands hôtels et restaurants en chocolats et confiseries avant d’ouvrir cette première boutique/salon de thé en 2008. Rangés dans leurs boîtes argentées (hommage aux boîtes en métal de nos mamies), ses assortiments de chocolats sont d'une finesse rare. En dehors des chocolats, ce génial touche-à-tout vous concocte opéra, forêt-noire, paris-brest… Et surtout une tarte citron/basilic ou chocolat noir d’une pureté absolue ! 

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  • Art
  • Galeries d'art contemporain
  • Le Marais
Galerie Daniel Templon
Galerie Daniel Templon

Une véritable institution que cette galerie d’art moderne et contemporain, idéalement postée derrière le Centre Pompidou depuis 1972. Parmi les artistes habitués de « Chez Daniel », citons quelques grands représentants de la création française, dont Templon est un défenseur de longue date : Jean-Michel Alberola, Ben, Claude Viallat… Sans oublier les Américains David Salle et Frank Stella, l’expressionniste allemand Jonathan Meese ou encore quelques valeurs sûres historiques, comme Arman et Victor Vasarely. Côté art très contemporain, les installations étourdissantes de la Japonaise Chiharu Shiota, les peintures flottantes de Philippe Cognée et les dessins néo-pop de Julião Sarmento trouvent régulièrement leur place dans cette galerie qui ne connaît ni l'uniformité, ni la parcimonie. Et c'est tant mieux.

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  • Créateurs
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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The Broken Arm
The Broken Arm

Voilà un shop qui œuvre dans l’ombre depuis dix piges pour un public de modeux avertis. Cornaqué par trois membres du collectif De Jeunes Gens Modernes, le spot zépo devant le square du Temple est rempli de fringues (Jacquemus, dernières collabs Nike, Christophe Lemaire…), de bouquins (William Eggleston, Dan Flavin, Jeff Koons), de musique (plutôt du siècle dernier), de meubles et de chaussures triés sur le volet. Certes, les prix affichés sur les étiquettes risquent de vous faire tourner un peu la tête. Mais la sélection, drastique, est peut-être ce qui se fait de mieux à Paris ! On retrouve le fleuron des marques de prêt-à-porter de luxe mais également des nouveaux designers. Surtout, rien ne vous empêche de passer la petite porte en verre qui mène jusqu’au génialissime café attenant. Là, vous pourrez vous poser à l’une des jolies tables en bois pour déguster un excellent café et une gourmande pâtisserie, entouré de plantes vertes et inondé de lumière. 

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  • Marchés et foires
  • Le Marais
  • prix 1 sur 4
Marché des Enfants Rouges
Marché des Enfants Rouges

Bâti sous Louis XIII et charpenté par 16 hauts piliers de bois, le Marché des Enfants Rouges fait désormais figure d’institution dans le Marais. C’est le samedi que le charme du marché opère le mieux. On essaiera alors de s’y attabler pour goûter à l’une des spécialités internationales qui y sont cuisinées. Traiteurs marocains, italiens, libanais... A noter, un incroyable spot à sandwiches XXL (Alain Miam Miam) et deux excellents restos qui sortent clairement du lot : l'auberge des Enfants Rouges, et l'estaminet à vins naturels des Enfants du Marché.
Avant ou après ou avant avoir bien rempli votre panse, vous pourrez faire de même avec votre panier car on trouve dans ce marché primeurs, poissonnier, produits bio et régionaux, fleurs, huiles et même des photographies, dans l’intrigante boutique de Fabien Breuvart. 

  • Art
  • Galeries d'art contemporain
  • Le Marais
Galerie Emmanuel Perrotin
Galerie Emmanuel Perrotin

Installé dans un élégant hôtel particulier du Marais, Emmanuel Perrotin est l’une des figures de proue de la scène artistique parisienne : non content d’être à la tête d’une galerie à Hong Kong et de compter parmi ses clients le collectionneur François Pinault, il mène depuis peu sa barque dans le domaine du design, en exposant des artistes-clé comme Robert Stadler et Eric Benqué. Côté art contemporain, la galerie – qui fit ses débuts à Beaubourg en 1992 – a le vent en poupe. Damien Hirst et Xavier Veilhan sont passés par-là, et l’aventure continue avec, entre autres, des superstars comme Maurizio Cattelan, Takashi Murakami, Sophie Calle, le collectif autrichien Gelitin ou Tatiana Trouvé, lauréate du prix Marcel Duchamp 2007.

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  • Boulangeries
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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Le saviez-vous ? Les Taïwanais sont des tueurs en pain ! Pas besoin de lever un sourcil, hein: c’est leur équipe nationale qui a remporté la très sérieuse Coupe du monde de la boulangerie 2022 organisée en France. Alors on ramasse les miettes de son chauvinisme et on file dans ce consulat panaire de Taipei à Paname où Gia Ongtsia et Poh Suan jouent du pétrin en mie majeure. Les deux insulaires sont aussi des fins touriers et sortent des petits pains taïwanais fourrés au beurre et lait (nature ou aux abricots secs), une briochette chocolatée, un pain han-gi à la crème de patate douce et compote de pomme et des viennoiseries qui claquent. Ils garnissent même des jambon-beurre qui ont bien de la gueule et des petits pains salés – toutes ces coquineries vont de 2 à 6 €. Une pépite, on vous dit !

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  • Traiteurs
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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Maison Vérot (Filles du Calvaire)
Maison Vérot (Filles du Calvaire)

Chez les Vérot, on est charcutier-traiteur de grand-père en petit-fils. Fondée en 1930 par Jean Vérot à Saint-Etienne, cette Maison d'excellence est reprise par le fils Pierre (sacré MOF en 1976), qui lui-même transmet le flambeau au sien, Gilles. Lequel décide de s'installer à Paris en 1997 avec sa femme Catherine... Pour le plus grand bonheur des pâtéphiles ! Vice-Champion du monde 2011 de pâté en croûte, Champion de France 97 de fromage de tête, j'en passe et des meilleures : impossible de résister à leurs créations hautement photogéniques. Reste plus qu'à glisser le vin qui va bien dans le panier, et le tour est joué ! ça tombe bien : ils font aussi cavistes

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  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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Maison Plisson
Maison Plisson

Restaurant, épicerie, crèmerie. Mais aussi boulangerie et cave à vins. Et la liste ne s'arrête pas là. Dur de résumer tout ce que propose la Maison Plisson. A grand renfort de publicité, cet établissement estampillé « alimentation générale » a pris ses quartiers en mai dernier sur le boulevard Beaumarchais, dans le 3e arrondissement. Sur 500 m2, il propose un double espace : à droite, une mini-halle regroupant des centaines de produits frais et d'épicerie, triés sur le volet et sélectionnés dans toute la France. A gauche, le restaurant, où les produits d'à côté sont transformés en de délicieuses recettes, pensées par le chef Bruno Doucet.

  • Musées
  • Histoire
  • Le Marais

Ici, c'est Paris ! Tel pourrait être le slogan du musée Carnavalet, le plus vieux musée géré par la ville, où s'expose l'histoire de Paris depuis 1880. Et après plus de quatre ans de travaux, l'institution planquée dans deux hôtels particuliers du Marais a rouvert ses portes en juin 2021. Résultat ? On bourlingue désormais dans un parcours d'expo complètement repensé de 3 900 mètres carrés, avec quelque 4 000 œuvres sur les 615 000 que compte la collection du musée. Si l’histoire de Paname ne vous passionne pas, persistez du côté des expos temporaires. Depuis la réouverture, on a par exemple en souvenir la rétrospective retraçant le rapport d’Henri Cartier-Bresson à la capitale, l'expo féministe Parisiennes citoyennes ou celle plus égotique (et moins réussie) sur l’obsession parisienne de Philippe StarckDepuis la réouverture, le restaurant-café Fabula déploie sa terrasse dans la (sublime) deuxième partie du jardin du musée, avec un menu (non testé) qui brandit la carte du local et des saisons. 

 

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  • Musées
  • Art et design
  • Le Marais
  • prix 1 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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L’une des plus belles institutions de la photographie parisienne, en plein MaraisCette Fondation nouvelle génération prend place dans un ancien garage Renault, totalement repensée par le cabinet Lobjois Bouvier et Associés et planquée au fin fond d’une deuxième cour. Dans ses 900m2, cohabitent lieux d’expositions, librairie, salles de conférences, bibliothèque et salle d'archives. Les perles des archives ? Des tirages « mis en contexte, expliquant des moments de la vie de Cartier-Bresson » dixit la Fondation. Voyage dans l’histoire de la photographie garanti. 

  • Salon de thé
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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Laïzé
Laïzé

"Je voudrais 80% de glaçons et 20% de sucre", lancé comme ça, ça fait un peu psychorigide. Pourtant c'est comme ça que ça fonctionne, chez Laïzé : vous commandez un bubble tea au comptoir, ce thé taïwanais aux perles de tapioca, avant de vous asseoir sur l'une des (rares) petites tables en bois blond, en prenant soin de préciser le pourcentage de glaçons ou la quantité de sucre, sur une échelle de 10 à 100. La taille du gobelet, aussi : moyen ou grand, chaud ou froid, avec ou sans billes de tapioca… A vous de voir ! Nos préférés : le gourmand oolong au lait de soja, le thé vert à la rose, d’une délicatesse absolue, ou celui au yuzu, claquant comme une eau d’été. 

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  • Musées
  • Histoire naturelle
  • Le Marais

En 2007, le musée de la Chasse et de la Nature, situé dans un splendide hôtel particulier du Marais, a fait peau neuve après de longs travaux. Les deux années de lifting auront suffi à transformer cette institution, qui fleurait la vieillerie et le renfermé, en quelque chose d’à nouveau désirable et fringant. Voire de véritablement unique. En témoignent les excellentes expositions d’art contemporain qui s’y sont succédé depuis la réouverture, accueillant des artistes comme Karen Knorr, Laurent Saksik ou Marc Couturier.

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  • Créateurs
  • Le Marais
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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Tom Greyhound
Tom Greyhound

Après avoir fait frétiller la jeunesse dorée et branchée de Séoul, la société Handsome a exporté Tom Greyhound à Paris en 2014. Pour sa première adresse internationale, le concept-store multimarque s'est logé dans les confins du Haut Marais, rue Saintonge, dans ce quartier qui ne fait désormais plus qu'un avec l'industrie de la mode. Côté marques, l'hétéroclisme prédomine, mêlant aussi bien des noms incontournables (Marni) que des designers plus émergents, comme Oui Paname, OAMC, ou bien Carne Bollente. Sans surprise, le lieu est également une vraie mine d'or pour tout modeux en quête de nouveaux talents de la scène mode coréenne, comme System, quasi introuvables ailleurs en France. 

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  • Musées
  • Le Marais

Installé depuis 1974 dans l’Hôtel Salé en plein Marais, rouvert en 2014 après cinq ans de travaux controversés, de dépenses publiques outrancières et de luttes de pouvoir, le musée Picasso possède aujourd’hui la plus importante collection d’œuvres de Picasso au monde, avec 5 000 œuvres, et plus de 200 000 pièces d’archives. Arrivée en 2022, la nouvelle conservatrice Cécile Debray produit des expos temporaires contemporaines et audacieuses, qui dépassent la seule la figure de Picasso, à l’image de celle consacrée à l’artiste afro-féministe Faith Ringgold.

 

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  • Fripes et vintage
  • Le Marais
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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Bis Boutique Solidaire
Bis Boutique Solidaire

Lorsque, de loin, on aperçoit le néon blanc de Bis, on croit d’abord être tombé sur un énième showroom hype. Mais rassurez-vous, ici, point de moue blasée, ni d’ailleurs de débardeur à 80 €. Installée boulevard du Temple depuis début 2012, cette boutique au décor épuré n’est pas tout à fait comme les autres. D’abord, parce qu’elle offre un écrin chic et contemporain à ce qu’on appelle, chez les adeptes du bon plan, une fripe. Puis parce qu’elle s’engage socialement en créant sur les seize postes, douze en contrat d’insertion d’un an (chauffeurs, trieurs, etc). Sur les cintres, pièces de collection et créateurs sont légion : veste Guy Laroche pour 55 €, jean Zadig & Voltaire à 12 € ou encore escarpins Gelati à 30 €… Des dizaines de vêtements collectés par le Secours catholique pour homme, femme et enfants, le tout sur deux niveaux.

Les meilleurs hôtels du 3e arrondissement

  • Hôtels
  • Le Marais
  • prix 4 sur 4

Après les Maisons Souquet et Athénée, la Collection Maisons Particulières a ouvert un nouveau chapitre de son histoire avec la Maison Proust. En plein cœur du Marais, ce (très) bel hôtel de 23 chambres est un hommage sur six étages à l'œuvre de Marcel Proust et à son époque. On entre dedans comme dans un bon roman, accueillis dès le vestibule par les mots de Marcel Proust peints en lettres d’or. Tout ce qui suit en conserve l’élégance, grâce à la patte de l’indéboulonnable Jacques Garcia. Du somptueux spa privatisable à l’esprit orientaliste, qui n’est pas sans rappeler le travail du décorateur à la Mamounia à Marrakech, jusqu’aux appartements de Monsieur Proust au dernier étage, on cherche encore un défaut… Chaque chambre, suite et appartement est patronnée par un personnage différent emprunté à la faune raffinée de l’entourage et de l’imaginaire proustien, de Robert de Montesquiou à Sarah Bernhardt. Vous n’avez plus qu’à choisir le vôtre ! 

  • Musique
  • Réaumur
  • 4 sur 5 étoiles
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Les Bains, club mythique et déglingué qui a sacralisé le Marais dans les 80’s et qui a vu déambuler en son sein les Nicholson, Warhol et autre Saint Laurent, est désormais un hôtel de luxe sur sept étages. Et si le lieu a bien évolué, l’esprit est (presque) toujours là. Au sous-sol, le club et son fameux dancefloor à damier noir et blanc a évolué mais accueille encore des soirées moites, piscine comprise. Pour le reste, le bâtiment mêle luxe, mobilier raffiné et art omniprésent pour un résultat plus que réussi. Les 39 chambres et suites sont spacieuses, parsemées d'œuvres d’art, de matières nobles (marbres, bois précieux), et de références à son clinquant passé. Côté restaurant et bar, coup de cœur pour les cocktails haut de gamme (et chèrement facturés), servis dans un cadre spectaculaire digne d’un film de cinéma.

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  • Hôtels
  • Le Marais
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

L’ambiance très particulière du Sinner, entre la maison close pompidolienne et la retraite pour cénobite chic, détonne nettement parmi les cinq-étoiles parisiens. A peine sorti de l’ascenseur rouge sang, on est accompagné par un préposé portant un encensoir dans un couloir crépusculaire d’où surgissent vitraux olé olé et portes écarlates, ornées d’un judas grillagé et d’une main heurtoir. L’ambiance monacalo-dévergondée sauce 70’s voulue par Tristan Auer se décline dans les 43 chambres. On y retrouve ainsi un bénitier, un nécessaire à cocktails, un peignoir façon bure franciscaine, un tube de gel lubrifiant mais aussi un assortiment de beaux livres, de vinyles et d’œuvres d’art. Le comble du kinky se trouve dans la suite Justine où, à côté du lit rond, un confessionnal vitré donne sur… la salle de bains. Et pour se laver de toutes ces pensées perverses, l’hôtel donne accès à un ténébreux bassin bouillonnant… 

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