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Guide par quartier - orgie de bons plans dans le 1er arrondissement

Besoin d'idées de sorties entre le Louvre, les Halles et les Tuileries ? Les meilleurs restaurants, bars, hôtels et spots culturels sont ici !

Alix Leridon
Contributeur: La Rédaction
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C'est ici que tout a commencé. Première pierre à l'édifice, premier tronçon de la capitale, le 1er arrondissement peut se targuer d'être la tête du fameux escargot parisien et d'accueillir en son sein l'immense, le gigantesque, l'inégalable musée du Louvre. Dans ce petit rectangle bien rempli, touristes et locaux se croisent à l’envi, que ce soit dans la queue de ses moult restos japonais (qui ne désemplissent jamais), sur les chaises de fer vert légendaires du jardin des Tuileries, ou devant sa fameuse pyramide à selfies. Avec son riche agglomérat de boutiques de luxe et d’hôtels cinq étoiles, le quartier affiche sans ambages sa vie de palace un rien guindée – ce qui ne l’empêche pas de mener une double vie plus décomplexée la nuit, entre les murs jaloux d’une coquine poignée de clubs et bars branchés. On vous emmène ? 

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Les meilleurs restaurants du 1er arrondissement

  • Japonais
  • Louvre
  • prix 4 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Au rez-de-chaussée du palace Cheval Blanc, dans un cocon boisé calme comme un temple shaolin, Arnaud Donckele et Maxime Frédéric se frottent aux nipponités de Takuya Watanabe. Le résultat ? Une incroyable épopée iodée en 17 étapes où les plats s’assemblent devant nous dans une chorégraphie millimétrée. Des sushis au sommet du game parisien sont escortés de bouillons, accords et desserts élaborés par les deux chefs français. Hakuba vole très haut.

  • 1er arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Pierre Touitou, qui manquait cruellement aux foodies depuis son départ de Vivant 2, ouvre enfin son enseigne à lui, un néobistrot beau comme un costard italien des années 80. Sur la carte, on retrouve le style du chef : net, minimaliste et stylisé. Tout y est lisible, avec jamais plus de trois éléments dans l’assiette comme cette impeccable lotte-artichauts-tamarin escortée d’une petite assiette de riz noir aux oursins et foie de lotte. La bistronomie à la mode Touitou est une réussite.

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  • Gastronomique
  • Louvre
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans ce drôle de souplex troglodytique face au jardin du Palais-Royal, le chef Matan Zaken et son équipe proposent un menu en six temps qui déploie une gastronomie de saison, sans esbroufe et d’une précision folle. Anguille et foie gras, carré de veau et condiment amba, dessert coing et butternut. Un régal inventif à accompagner de vins nature ou d’infusions à froid choisis par le MOF Manuel Peyrondet. Au grand Nhome, l’appétit reconnaissant !

  • Japonais
  • 1er arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Derrière le comptoir inox, en capitaine de marmites fumantes, Keiko Matsui (Togo de son nom de jeune fille) envoie ses bols d’or de sobas so bonnes, chaudes ou froides, aux recettes pas vues partout : pâtes au radis blanc râpé et porc pané ; igname et œuf ; aubergines frites et prune salée… Pour un resto de ramen, les entrées sont loin de faire de la figuration. Les aubergines frites marinées dans un délicat dashi fondent délicieusement sous la langue. Et on était à deux doigts d’intercepter l’assiette de sushis de maquereau, riz heshiko et radis qui nous est passée sous le nez.

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  • Coréen
  • Louvre
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Le Mee ne fait pas le moine. Sous des atours chicos, ce resto coréen délivre des spécialités du pays à des prix doux comme un panda roux. Dodus mandoo, salade de bulots, bulgogi à gogo et surtout un des meilleurs bibimbaps de Paris, grésillant dans son bol de pierre. Bref foncez à l’adoré Mee.

  • Japonais
  • 1er arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ryô, le resto japonais idéal ? Ne vous fiez pas à ses lambris style Leroy-Merlin et à sa clim’ volumineuse à l’étage : cette cantine japonaise nichée entre Bourse et Pyramides est la véritable malle aux trésors de Little Tokyo ! Ni resto nippon cérémonieux, ni tout-venant sushistique, l’enseigne allie ce qu’il faut de grâce avec ce qu’on aime de spontanéité. Ici, on s'enjaille de sushis bien peignés, dignes des meilleurs orphèvres. Pro tip : si tu vas à Ryô, n’oublie pas l’aubergine miso !

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  • Japonais
  • Louvre
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Tout près du Palais-Royal, EnYaa se la joue grand prince entre sakés d'auteurs, champagnes de vignerons et menu omakase de haute volée (attention, les prix s'envolent aussi). Dans une salle brutaliste (sol bétonné, tables espacées, murs en pierres) et dans un silence de sanctuaire shinto, on déguste, entre autres : un puissant et animal tataki de bonite fumée alanguie sur de l’aubergine confite et feuilles de shizo, ou un délicat et envoûtant turbot cuit à la vapeur de saké et asperges blanches plongés dans un dashi de miso blanc... 

  • Japonais
  • 1er arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Sanjo
Sanjo

Vous avez essoré les mille et un jap' du quartier Saint-Anne et vous ne savez plus où aller ? Bonne nouvelle, il suffit désormais de traverser l’avenue de l’Opéra pour que l’horizon s’ouvre à nouveau. Avec Sanjo, soit une cantine méchament bien sapée, pimpée du combo bois/béton, de lampes bulles et d'une giga baie vitrée, où s'active dans sa cuisine ouverte monsieur Kaito Hori. Qui, midi et soir, balance deux services deux ambiances : gastro smart la nuit tombée (mythique aubergines miso et impeccable poulet karaage) et déjà mythiques bols de ramens le midi. A chaque fois, l’équilibre est parfait.

 

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  • Chinois
  • Les Halles
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Après le succès de leur super gastronomique Yam’Tcha, la Bourguignonne Adeline Grattard et son hongkongais de mari ont lancé cette annexe cosy tout en bois et poutres incluses, juste à côté de la Bourse de Commerce. Un spot hybride où, entourés de boîtes de thé, de livres, de minuscules théières et de tasses à tomber, on se glisse pour toucher le Graal chaque midi. La vraie bonne idée ? Proposer de déments accords thé/bao. Revisitée par une vraie patte d’auteur, la petite brioche s’envole dans une tout autre dimension ! Des merveilles à déguster à la grande table d’hôtes de la boutique pour profiter de la qualité de service d'un étoilé… au prix d'un snack premium (4,5€ le bao) ! 

  • Salon de thé
  • 1er arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Toraya
Toraya

A deux pas de la place de la Concorde, cette maison de thé traditionnelle du XVIe siècle, exportée à Paris dans les années 1980, est un incontournable qui vend du rêve. La formule déjeuner, un rien onéreuse (le quartier y fait), est à se damner. Au programme, notamment : un avokani (bol de riz parfumé au sésame blanc et au gingembre, algues, crabes, avocats, œufs de poisson et vinaigrette aux agrumes) très parfumé et franchement sexy, qu’on accompagne d’une cocotte aux œufs cuits à la vapeur. Ne faites surtout pas l'impasse sur les desserts ! 

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  • Japonais
  • 1er arrondissement
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

C’est ici que se cachent les meilleurs ramen d’un quartier pourtant riche en concurrents... Dans une salle aux murs de pierres nues de l'inénarrable rue Saint-Anne, le chef Makoto Saegusa fait venir ses nouilles de chez Kintaro (c’est le même groupe) mais chantourne lui-même ses chauds bouillons, dont les volutes transforment sa micro-cuisine en appétissant sauna. Le ramen classique au soja et porc (shoyu tonkotsu, 14 €) pimpé de feuilles d’algue et d’un œuf mariné est une dinguerie épaisse, sapide et réconfortante qu’on boit jusqu’à la dernière goutte. A noter que les végétariens ne sont pas laissés sur le côté du bol avec une savoureuse version aux légumes enrichie au lait de soja. Quel bol d’avoir Menkicchi !

  • Coréen
  • 1er arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Séoul is le new cool. Dong Né, qui propose déjà une adresse orientée soupe et nouille dans le 15e, ouvre ce troquet à poulet frit à deux pas de la bibli Richelieu. Dans un décor qui semble caréné pour Insta, on s'envoie de démentes gamelles d’ailes de poulet juteuses (12 € les six). On s’en met plein les doigts, on pioche à droite à gauche, bref, c’est vraiment un repas à la coréenne, avec chicken mais sans chichis. Les pépites s’accompagnent de riz blanc, de frites ou de brochettes de tteokbokki (pâte de riz à la sauce pimentée) et d’une bière Cass de là-bas. La Corée du Sud s’impose décidément comme l’autre pays de la street food et Dong Né en est une réconfortante ambassade !

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  • Japonais
  • 1er arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Voilà une adresse restée discrète depuis son ouverture en 2017 par Yujiro Yagi et Julien Beaudoux, mais qui propose une délicate et variée cuisine nippone. Le midi, on pioche dans une carte format bottin parmi 35 (rien que ça !) menus : chirashi, sashimis, tempura… Au dîner, on monte en gamme avec un menu omakase carré ou une ribambelle de petites assiettes cuisinées avec talent. A noter pour vos dîners plus confidentiels, la table d’hôtes plus privée du sous-sol - ce soir-là squattée par quelques Japonais enjaillés. 

  • Japonais
  • 1er arrondissement
  • prix 4 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans la famille Kunitoraya, on demande… le gastro incandescent. Après Udon Bistro, Stand Tora et Onigiri Bar, Masafumi Nomoto continue son ascension de la rue Villédo, juste derrière la rue Saint-Anne, à l’enseigne de ce Charbon hardi et ardent. La salle offre un savant mélange de bistrot 1900 (miroirs piqués, moulures et crédence faïencée) et d’izakaya moderne où deux immenses tables en cerisier se dressent face à face. Le chef Masa y envoie pour une dizaine de nippophiles avertis un menu (120€ !) omakase ascendant volaille qui casse la barbaque. Une adresse qui marque le porte-monnaie au fer rouge, certes, mais tout au long de ce menu grandiloquent, le bonheur vous jappe au nez ! 

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  • Français
  • Les Halles
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Chez La Vieille, c’était chez Adrienne, une cuisinière qui tenait droit sa baraque, un peu à l’image des mères lyonnaises. Les célébrités des années 1980 venaient s’attabler dans son bistrot pour déguster ses plats bonne franquette. Après le passage oubliable d’Ichiei Taguma, c’est maintenant Daniel Rose, chef américain à la tête du Spring et la Bourse et la Vie, qui s’est installé ici pour rendre hommage aux plats culte de la cheffe.
La star, c'est sans conteste la blanquette de veau (26 €), servie à même cocotte Staub, avec carottes et champi de Paris, si gourmande qu’on sauce le plat jusqu’à la dernière goutte. Avec ça une "atmosphère, atmosphère" digne d'un film de Marcel Carné. A l’heure du déj, notre voisin nous fait goûter son blanc d’Alsace ("ça gazouille"), alors que sa femme nous raconte des histoires scabreuses, et que le serveur trinque avec nous… A minuit, le même soir, les gens boivent, rient, renversent leurs bouteilles. Rare dans le cossu 1er arrondissement

  • Japonais
  • Louvre
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Kodawari Tsukiji
Kodawari Tsukiji

Fake poissons et coquillages, sacs plastoc suspendus et gants de poissonnier, bande-son made in Japan Ancrée rue de Richelieu, la 2e adresse de Kodawari Ramen déboîte ! En cause, ce décor immersif et délirant, recréant rien de moins que feu le plus grand marché aux poissons du monde : Tsukiji, vénérable institution tokyoïte, fermée en octobre 2018 après 83 ans d’existence. Coup de cœur pour l'intense paitan, pimpé avec des tamago (gros œufs mollets marinés) et sauce qui pique (17 €) : un jus de 5 heures, dense et ultra-savoureux, réunissant nouilles de blé maison, chashu de porc fermier basque de chez Peio Errecart, émietté de daurade royale méditerranéenne grillée et lotte du Guilvinec. Pas de doute : l'umami – cette cinquième saveur détectée par les papilles averties – est là. 

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  • Japonais
  • Les Halles
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

C’est dans un ancien relais de poste qu’on (se) pointe désormais pour se hisser le long d’un guichet transformé en bar bétonné, avec rutilant carrelage vert sombre et nébuleuses suspensions nuages de Céline Wright. Ni énième comptoir à sushis ni izakaya intimiste, la nouvelle fantaisie de Romain Taieb et de Thomas Moreau se veut… un bar à rolls. Soit une impressionnante machine humaine à produire des makis long format, que l’on déconseille vivement de gober en une fois. Ici, une joyeuse armada de jeunes équipiers s’affaire à fourrer chaque croustillante algue nori d’un riz rond à peine tiédi, dans lequel on aura préalablement alangui saumon, yellowtail, ventrèche de thon et autre homard... Une des meilleures adresses du 1er arrondissement, où se donner rendez-vous le cœur battant. 

  • 1er arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Deborah Pham, restauratrice et éditrice de la revue gratuite Mint, a enfin sa maison en dur. Entre les bouquinistes et la Seine, la salle tout en longueur de Maison Maison offre une vue imprenable sur l’eau et la Monnaie de Paris. En cuisine, le chef Roland Theimer se sent comme chez lui et débite de jolies assiettes à partager. Le soir de notre venue, on démarre par un tarama aux notes délicatement fumées et pickles d’oignons, suivi de mémorables rillettes au gras de porc basque Kintoa (à se réveiller la nuit). Derrière, des pommes allumettes subtilement assaisonnées d’origan à tremper dans une mayonnaise à la moutarde à l’ancienne et des couteaux en persillade relevés d’une bonne dose de piment habanero... Pro tip : venir en été pour profiter de la terrasse au bord de l'eau. 

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  • Salon de thé
  • 1er arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Au Meurice, sous les arcades de la rue de Rivoli, les foodies se pressent en nombre pour goûter aux pâtisseries du chef star des becs sucrés : Cédric Grolet. Dans le Tea Time à 74€, on trouve une boisson chaude (ne faites pas l'impasse sur le chocolat chaud d'Alain Ducasse) et un plateau de douceurs faramineux : en bas les sandwichs, au milieu les scones et brioches encore tièdes, en haut les stars : les pâtisseries du chef. Le plaisir est proportionnel à l’étage : plus on monte, plus c’est bon. 

  • Français
  • Les Halles
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans ce repaire pour carnivores signé du très cathodique Jean-François Piège, un bar en marbre et surtout cette immense cuisine ouverte dans le fond, qui laisse échapper d'odorants fumets... Si la barbaque est ici reine, cuite à la braise ou rôtie à la broche, que les amateurs de fruits de mer se réjouissent : on y dévore aussi des poissons, du homard et des crevettes. La côte de boeuf, star de la carte, a de quoi rendre chèvre ! Et après tout, comme le disait Claude Lévi-Strauss : « Il faudrait manger de la viande comme le faisaient les cannibales avec la chair humaine, c'est-à-dire rarement, mais avec délectation, frayeur et anxiété. »

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  • Japonais
  • 1er arrondissement
  • prix 4 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Jin
Jin

Gare à vous si vous arrivez en retard ! Car dans son sas de poche, Takuya Watanabe balance midi et soir un menu chronométré comme une visite papale ! Derrière son comptoir en L, le colosse récite ses gammes pointillistes venues tout droit de Niseko (dans le Grand Nord japonais). Son dada ? Le shôjin kaiseki (cuisine gastronomique haute goûture). Lors de notre dernier passage, dans une ambiance tamisée et super guindée, le gus a amusé la croisière en une dizaine d’escales pour le plus grand plaisir de notre CB (à partir de 225 € le menu du soir...). Parmi les plats qui nous ont le plus décollé la mâchoire, on citera au hasard : les déments sashimis de bar et de thon rouge marinés à la sauce soja blanche, le foie de lotte sauce ponzu (mix de jus d'agrumes et sauce soja) relevé de ciboulette, et l’orgasmique tempura de maigre, alangui dans le plus simple appareil. 

  • Français
  • 1er arrondissement
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Qu’ont en commun Mark Zuckerberg, le cerveau de Facebook, Madame Michu et la top model Kate Moss ? D’avoir un jour cassé la croûte dans cet authentique troquet. Improbable mais véridique, même si l’on a du mal à s’imaginer la brindille s’enfiler un pied de cochon grillé au vinaigre de cidre (17,50 €) en pleine Fashion Week. Formica jaune et rouge, nappes à carreaux vichy, sifflards au croc, fromages au lait cru : à un jet de Rolex de la rue de la Paix et de la place Vendôme, ce « rapide croûte auvergnat » rescapé des années 1950 est une bénédiction. Bon à savoir : le lieu est privatisable les lundis et samedis soir. Idéal pots de départ ou anniv !

Les meilleurs bars et clubs du 1er arrondissement

  • Bars à cocktails
  • Les Halles
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Planqué derrière les étals de mirin et autres condiments de la nouvelle épicerie/restaurant/café 100 % japonaise iRASSHAi, ce bar façon ossature de pagode, tout en bois clair et reflets de miroir, prend vie à la tombée du jour lorsque s’assoupit le café du lieu. Au shaker, la chef-barman Audrey Charpenat joue une partition nippone sans fausse note : whisky japonais infusé au saumon fumé, gin au yuzu, Bloody Mary fumé au bois de cerisier…

  • Cafés-concerts
  • Les Halles
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ouvert depuis 1983 et au jazz en 1984, cet ancien café-concert s’est tout de suite spécialisé dans la fusion, où le funk bouillant, le groove sautillant et les embruns caribéens bousculent les mélodies et font sautiller les genoux. Maria Rodriguez, la programmatrice à la barre de cette croisière musicale sous les tropiques, n’a pas dévié de son cap depuis le début ! Cette ambiance muy caliente plaît à une clientèle plus jeune et sarouel qu’au Sunset/Sunside ou au Duc des Lombards voisins. Les concerts se passent au premier, dans une déco de loft brooklynite (photos, mobilier bistrot et brique) : comptez 20 € environ de droit de passage, mais les dimanches et lundis, c’est entrée libre pour des jams furieuses.

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  • Bars à cocktails
  • Louvre
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Après une casa cachée près de Bastille, le rhum Eminente revient avec une nouvelle adresse éphémère, un petit toit-terrasse perché au cœur de Paris. Le sommet de l’hôtel Drawing, à un jet de Cohiba du Louvre, prend des airs d’apéro cubano avec comptoir en bois, palmiers en pot et cocktails au rhum. On y sirote cinq créations signées Adrian Nino (qui officie au 1802) comme cet original Ache gorgé d’épices, de paprika et de miel. Les liquides se complètent de petites assiettes caribéennes : gambas grillées et chimichurri, Buena Vista Social Club sandwich avec jambon rôti, fromage de brebis et pickles de concombre… Comme à la casa particular !

  • Bars à cocktails
  • 1er arrondissement
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ce chic bar blond et boisé, juste derrière la rue Saint-Honoré - dans lequel on entre à huit avec un chausse-pied - représente ce qui se fait de plus sincère à Paris en matière de parenthèse spiritueuse japonaise. Troisième bébé de la famille Kunitoraya (les deux autres se trouvent rue Villedo), Stand Tora fait l’impasse sur les solides pour ne proposer qu’une courte carte d'alcools. Entre autres, six superbes sakés (10 €) servis dans des coupettes à ras bord, du fruité Akitora au désaltérant Keigetsu. Ici, on sirote son verre bercé par la discussion en japonais de la serveuse avec un client, et Chet Baker qui tourne sur la platine vinyle de compétition… On est loin, on est bien.

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  • Bars à cocktails
  • Louvre
  • prix 4 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

En arrivant au Tout-Paris, deuxième bar – par ordre d’altitude – de l'hôtel cinq étoiles Cheval Blanc (après le Limbar au rez-de-chaussée), la vue monopolise toute l’attention et on se précipite sur le balcon filant, tel Balkany sur une niche fiscale, pour s’en gorger les rétines. Le pont Neuf est à un jet de Kalamata, toute la rive gauche en CinemaScope et avec un peu de chance, vous pourrez même mater un coucher de soleil… Ça en jette sérieusement et rend cet endroit vraiment à part ! Dans un souci de ne pas mélanger les genres, la carte des cocktails reste campée sur des classiques : impeccable Bloody Mary (24 €) ou Negroni ciselé (22 €). Rien à redire mais tant pis pour l’originalité (Florian Thireau réserve ses créations de dingo au Limbar, le bar sans la vue). L’idée étant bien sûr de siroter votre verre dehors, face à la Seine.

  • Bars à cocktails
  • 1er arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Rehab
Rehab

Mais à quoi carbure Ben Tyler ? Ce barman encré, dealer de concepts bien chargés, avait déjà donné un sacré coup de speed à la Mezcaleria. Il débarque maintenant dans les sous-sols de l’hôtel Normandy, remonté comme Indurain avant le Galibier, pour synthétiser la carte du Rehab, un speakeasy décoré comme un discret boudoir  se faire un (cruci)fix. L’idée du lieu voulu par le boss (Kevin Machefert) : l’alcool, c’est dépassé. Le bougre propose donc, dans sa carte de dix créations, quatre recettes sans alcool et trois en « low spirit », agrémentées de CBD, ce composé cannabique légal qui détend (contrairement au THC qui fait planer… Enfin, il paraît, on n’a jamais essayé, c’est interdit). Bon, il faut bien avouer que les effets du CBD restent très (très) discrets. Et vu les prix des verres, l’addiction est un peu salée…

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  • Bars à vins
  • Les Halles
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Le Garde Robe
Le Garde Robe

Avec ses murs en brique et son plancher ancien, ce bar à vins ancré tout près de la Samaritaine est une adresse chaleureuse et intimiste, tout à fait honnête et bien plus sympathique que de nombreuses autres tavernes du quartier. Ici pas de Saint-Emilion ou de Château Latour bien sulfité ! Sur les conseils d'Evrard, taulier grande gueule, œnologue autodidacte, et en fonction de son budget, on vient étonner son palais avec des bouteilles de petites propriétés produisant des vins naturels, bio ou biodynamiques. 

  • Musique
  • Les Halles
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

La petite salle enterrée sous la rue Saint-Denis n’est plus monomaniaque des soirées goth, des rythmiques martiales de Nitzer Ebb et des feulements à la Christian Death. L’arrivée à la programmation de Renaud Duc, passé par les fameuses soirées House of Moda, n’est pas étrangère à ce changement de ligne. Outre la culte soirée gay caribéenne (mais oui) Afrodisiack le premier samedi du mois, où le son des paillotes fait zouker la foule à paillettes, les deux caves en pierres apparentes accueillent le karaoké pop et régressif de la Power Pouf, des cartes blanches à de vigoureux collectifs house ou encore l’incroyable soirée naturiste Beautiful Skin. Et pour réconcilier les anciens et les modernes, direction la Tech Noir, la nuit goth ET drag. Car oui, on peut mettre un peu d’arcs-en-ciel LGBTIQ+ dans le noir corbeau ! 

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  • Bars à cocktails
  • 1er arrondissement
  • prix 4 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Bienvenue au Bar Hemingway ! Ici, tout est parfait. A commencer par le service, digne du palace mais terriblement humain (mode faux-cul désactivé). La déco, plus ritzy que jamais (fauteuils en cuirs, moquette florale et manuscrits d’Ernest sur les murs…) fait entrer dans un autre monde. Le clou du spectacle ? L’immense Colin Field, élevé par certains au rang de meilleur bartender du monde, qui fait le show derrière le bar. Blouse blanche et accent british, le bonhomme nous ferait avaler n'importe quoi (folles histoires comprises). Pour les mots, c’est un délicieux mélanges d’anecdotes people (Kate Moss, James Bond, Donald Trump…) et d’humour pince-sans-rire. Pour la soif, quelques-uns des meilleurs cocktails dans leur catégorie. Au hasard, ce Clean Dry Martini (Gin, jus d’olive et… ingrédient secret depuis trente ans) à 30 €. Eh oui, la perfection a un prix. Surtout à l'hôtel du Ritz.

Côté culture et shopping ?

  • Shopping
  • Epicerie fine
  • Les Halles
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Sur 800 m2 de déco brutalisto-zen en bois clair et béton signée Hugo Haas et Yusuke Kinoshita, Irasshai propose un éventail assez complet de l’offre gourmande du Japon. Outre un bar à cocktails et un restaurant, on y trouve une section épicerie hyper complète avec plus d’un millier de produits de là-bas, au placement quasi militaire. On peut repartir avec des algues kombu ou nori, des copeaux de bonite ; des thés matcha, hojicha ou gyokuro ; des sodas chelous ou des chips colorées… Les prix sont plus raides que les pentes du Fuji mais on paye le prix de l’importation : les trois quarts des produits sont inédits sous nos latitudes ! On doit la partie spiritueux au MOF Christophe Davoine, ex-barman au Peninsula et ambassadeur Suntory, avec une vingtaine de sakés tradis (kuromatsu senjo à 40 €), autant de sakés modernes comme ce kaori hanayagu de King Jozo à la levure de vin (9,90 €), des whiskys et des gins nippons, et des bizarreries comme ce yuzucello ou un mirin au thé torréfiés ! Kanpaï !

  • Shopping
  • Louvre
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

En 1708, André Cailleau ouvre la librairie Delamain. Après moult déménagements, la plus vieille librairie de Paris s'installe en 1906 place Colette, en face de la Comédie-Française. A l’intérieur ? Une librairie qui a franchement de la gueule avec ses étagères tout en bois et ses escabeaux coulissants pour accéder aux étages supérieurs. Le fonds – 25 000 volumes – est tout aussi affriolant tant dans sa diversité que sa finesse, avec de beaux rayons nouveautés, littérature étrangère, sciences humaines ou art. A noter également une alcôve jeunesse et un plantureux espace dédié à la ville de Paris.

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  • Art
  • Art contemporain
  • Les Halles

Attendue depuis des années, la Bourse de Commerce sauce Pinault a enfin ouvert ses portes au printemps 2021. Côté architecture, les Parisiens sont servis, avec un musée aussi grandiose que central restauré du sol à la coupole par Tadao Andō et meublé par les frères Bouroullec (rien que ça). Si le bâtiment de 60 mètres de diamètre avait déjà un sacré look avec son immense verrière, l'archi nippon a en plus imaginé un cylindre en béton de 9 mètres de haut en plein milieu de la coupole. Il fallait au moins cela pour accueillir la collec privée de 10 000 œuvres de François Pinault, l'une des plus maousses du monde.

  • Café
  • 1er arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Mélangeant des éléments années 20 (lettrage Art déco, plafond en verre peint et sol mosaïque) avec du mobilier moderne signé du studio Uchronia (enfilade d’étagères pastel, murs mandarine, comptoir alu dissimulant les perco Marzocco), le café Nuances en jette sérieusement. À l’origine ce coffee shop de l’espace, on trouve deux jeunes frères (20 et 23 ans!) déjà rois de la fève : Charles et Raphaël Corrot. Ils ont dégoté eux-mêmes les crus proposés avec un sourcing vénère autour de la production éthique et de la culture durable. Résultat, ça se ressent sur la cuenta : les cinq crus s’échelonnent entre 18 € et 23 € les 250 g ! La carte propose évidemment latte, cappuccino, macchiatos (de 3 € à 5,50 €) et des spécialités maison. On a goûté un Sesame Coffee (6,50 €), mélange d’un expresso, de lait chaud, de pâte de sésame et de charbon. Curieux à décrire, mais soyeux à boire ! Le tout se déguste avec une babka de chez Zana (4 €), des cookies et un bon sens de l’équilibre (les tabourets ayant préféré le design à la stabilité). 

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  • Comédie
  • One-man show & Stand-up
  • Les Halles
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

De tous les comedy clubs parisiens, Madame Sarfati, avec son ADN arty et sa programmation léchée, est sans doute celui qui a le plus de cachet. Ici, les humoristes performent au cœur d’une œuvre réalisée par JR, dans un décor quasi troglodyte, tout en courbes et en métal. Orchestrée par Fary, la direction artistique est aussi l’une des plus exigeantes de la scène stand-up, avec des plateaux tenus secrets ne comptant que des humoristes déjà bien identifiés. Peu de risque, donc, d’avoir le sentiment de passer la soirée à zapper sur Malaise TV…

  • Musées
  • Art et design
  • Louvre
  • prix 2 sur 4

Installée et maintes fois rénovée depuis 1905 dans la magnifique aile Marsan du palais du Louvre, l’institution des Arts décoratifs, créée en 1864 avec l’idée de promouvoir les beaux-arts dans toute leur diversité et richesse, détient l’un des fonds de design et d’art décoratif les plus fournis au monde. Accrochez-vous car en chiffres, cela donne plus d’un million (!) de pièces en boutique, dispatchées entre ses différentes collections (musées de la Mode, de la Publicité, Nissim-de-Camondo) et bibliothèquesEn parallèle de son démesuré fonds, le MAD enquille les expositions temporaires de très haute tenue. On y a vu défiler le couturier Thierry Muglerla fine fleur des années 1980, le Petit Prince ou encore le designer Etienne Robial.

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  • Shopping
  • Musique
  • Les Halles
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Comme son nom ne l’indique pas, la librairie Parallèles est peut-être plus connue pour ses bacs gorgés de CDs et vinyles en fond de magasin que pour ses rayonnages de livres, au demeurant forts intéressants (n’hésitez pas à feuilleter les beaux-livres sur la musique ou les nombreux fanzines au passage). A dominante rock, le stock bouge régulièrement en raison des nombreux habitués repartant avec une pile de CDs, ou de types passés revendre ou échanger une partie de leur collection. Le bon plan de la capitale pour les accros aux skeuds.

  • Musées
  • Art et design
  • Louvre
  • prix 3 sur 4

Le plus vaste musée du monde est aussi le plus fréquenté : avant le Covid, le Louvre accueillait plus de 10 millions de visiteurs en 2019. Véritable ville dans la ville, cet invraisemblable labyrinthe de galeries, passages, escaliers et Escalator enchevêtrés sur plusieurs étages qui hébergeait autrefois la famille royale doit surtout sa célébrité à ses collections d’art pharaoniques. Des semaines entières ne suffiraient pas pour éplucher l’ensemble des salles du Louvre. Outre La Joconde, tant de choses à la folle diversité sont à découvrir : trésors égyptiens, étrusques, grecs et romains possèdent par exemple leur galerie attitrée. Tout comme les arts décoratifs européens du Moyen Age au XIXe siècle, sur lesquels trône l’exubérance des appartements de Napoléon III. Pour profiter de toutes ces belles choses, et même mater les plus beaux culs du Louvre, l’institution organise aussi des visites inédites.

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  • Louvre

Un mythe est de retour. Créée en 1870, l'iconique enseigne La Samaritaine a rouvert ses portes en avril 2020 après quinze ans de recours administratifs et de travaux. Porté par le groupe LVMH – propriétaire depuis 2001 –, le chantier de cette Samaritaine 2.0 aura nécessité un investissement de 750 millions d'euros ! Au cœur des 70 000 mètres carrés de la bâtisse, la Samaritaine abrite un magasin de 20 000 mètres carrés façon Art nouveau avec verrière immense, fresques et escalier restauré bon à écarquiller les mirettes. Dans les rayons ? 600 marques « mode, art de vivre et gastronomie » dont de nombreuses du groupe LVMH, des exclusivités, une dizaine de points de restauration mais également quelques produits à prix accessibles. 

  • Musique
  • Salle de concert
  • Châtelet
  • prix 3 sur 4
Théâtre du Châtelet
Théâtre du Châtelet

La programmation du théâtre du Châtelet offre un large répertoire, des musicals américains, aux concerts de pop ou de jazz en passant par des créations originales comme l’opéra pop Journey to the West ou Bintou Wéré, un opéra à base de musique du Sahel. Récemment reprise par Olivier Py, la direction artistique des lieux promet déjà monts et merveilles... 

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  • Louvre

Bâtie sous le règne de Louis XIV en 1680, la Comédie-Française est à l’origine un théâtre à l’italienne riche de lustres de cristaux et tapissé de velours bordeaux. Elle est désormais organisée en trois salles différentes : Richelieu, mais aussi le Studio-Théâtre et le théâtre du Vieux Colombier. Elle représente depuis toujours la quintessence de la tradition théâtrale française. Si la salle Richelieu propose en priorité les œuvres du répertoire (Molière, Racine, Corneille), le Vieux Colombier, lui, propose volontiers des auteurs plus contemporains et souvent étrangers (Pirandello, Beckett, Pasolini). En plein cœur du Carrousel du Louvre, le Studio-Théâtre créé en 1996 sous la houlette de Jean-Pierre Miquel peut accueillir, malgré sa physionomie plutôt intimiste, jusqu’à 136 spectateurs.

  • Musées
  • Art et design
  • 1er arrondissement
  • prix 2 sur 4

Rouvert en 2006 après de longs travaux, le musée de l’Orangerie des Tuileries figure en bonne place sur les emplois du temps des touristes. Et pour cause : sa mise en scène simple, son accrochage dépourvu de fioritures et son parti pris tout en sobriété laissent aux œuvres (et aux visiteurs) la place de respirer – et c’est tant mieux ! Mais surtout, le musée de l’Orangerie héberge les mythiques Nymphéas de Claude Monet

 

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  • Café littéraire et philo
  • 1er arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

David Flynn, à l'origine du Télescope, est un puriste de l’expresso. Les murs blancs et vides du lieu mettent en valeur le superbe percolateur La Marzocco, qui trône telle une figure divine au centre de la pièce, sobrement accompagné sur le comptoir d'une assiette de gâteaux et d'une petite bouilloire originale nommée « über-boiler ». Ne demandez donc rien d’autre qu’un petit noir à choisir parmi plusieurs variétés torréfiées sur place. Le seul choix qui vous incombe est l’origine de votre breuvage, entre Kenya, Ethiopie, Guatemala, Honduras, Brésil ou Colombie. La sélection des cafés est aussi éclectique et de qualité que peut l’être la musique diffusée, entre free-jazz, soul, blues et tango. 

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  • Créateurs
  • Les Halles
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
L'Exception
L'Exception

Après les concept et les department stores, voici les select stores ! Premier du nom, L’Exception a longtemps été un e-shop avant de poser ses cliques et ses sapes dans la gigantesque canopée des Halles. L’idée du lieu ? Chauvin à mort : célébrer les créateurs bleu-blanc-rouge, peu importe qu’ils soient confidentiels (Atelier Bartavelle) ou ultra-reconnus (Givenchy, Petit Bateau, Florian Denicourt, Velvetine…) Une boutique haut de gamme qui peut se targuer de découvrir de jeunes talents (coucou Etudes Studio) tout en offrant une sélection pointue triée sur le volet. 

Les meilleurs hôtels du 1er arrondissement

  • Hôtels
  • 1er arrondissement
  • prix 4 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ce magnifique hôtel à peine sorti de l’œuf ne ressemble à rien de ce qu’on voit depuis une décennie. Planquée à deux cabrioles des dorures de l’Opéra Garnier, cette demeure déploie sur cinq étages un esprit plus parisien tu meurs, avec ses 32 piaules ultra-confortables où cohabitent velours à franges, clins d’œil gothiques et passementeries fleuries des années 40. Mais attention, le Château Voltaire n’est pas qu’un décor, c’est un lieu de vie. Il suffit de bourlinguer dans les parties communes pour échanger avec les clients, descendre quelques verres au bar à cocktails et dévorer des plats bistrotiers chèrement facturés dans ce qui reste la partie la mieux décorée de l’hôtel. Pour finir en beauté, rendez-vous au -1 avec ce spa caparaçonné de pierres, avec sauna et mini-bassin privatisable pour deux…

  • Hôtels
  • Les Halles
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

A deux encablures du quartier des Halles, Maison Albar Hotels Le Pont-Neuf a fait son nid dans l’ancien siège historique de la marque de haute couture. Dans un bâtiment haussmannien, on est (super bien) accueilli par les sourires « ouistiti » du personnel, et par la divine déco tournée vers le minimalisme et les matières nobles : murs blancs, couleurs écrémées, savant jeu de lumières et mélange de bois, de pierre, de cuivre et de velours… Mais aussi par les chambres, et en particulier par la 1923, duplex niché sur le toit de l’immeuble avec une vue panoramique à 180° sur toute la ville… Pour le reste, l’hôtel met à disposition des services haut de gamme dont un spa Cinq Mondes et son formidable espace piscine, hammam et Jacuzzi. Et un restaurant cacheté Rostang aux plats qui se veulent fins et sains…

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  • Hôtels
  • Louvre
  • prix 4 sur 4

Entre le pont des Arts et le pont Neuf, un cinq-étoiles fait de l’ombre à la Ville Lumière. Avec ses chambres plus lumineuses que la meilleure de vos idées (c’est dire), donnant presque toutes sur la Seine via de larges baies vitrées, l’adresse parisienne des Maisons Cheval Blanc (aussi à Courchevel, aux Maldives ou à Saint-Tropez) a de quoi éblouir. Son intérieur attrape-soleil aux tons clairs, du sable au blanc cassé, s’accorde parfaitement à la façade Art déco monumentale du bâtiment, comme un revers molletonné où l’on rêve de venir se blottir. En termes de déco, on se croirait dans un musée du design : vous pouvez vous asseoir (au sens propre !) sur du mobilier signé Maria Pergay ou Charlotte Perriand, face à des toiles de Sonia Delaunay… Dans le spa Dior, une piscine infinie sous un mur en miroir à faire tourner la tête, sauna, hammam et douche de neige (oui oui). Comble du chic : ici, les employés (dit “ambassadeurs”) sont habillés par Patou. 

  • Hôtels
  • Hôtels de charme et de luxe
  • Les Halles
  • prix 4 sur 4

Vous vous souvenez de cette poste du Louvre ouverte 24/24, celle qui vous a sauvé maintes et maintes fois pour vos envois urgents ? Fermée en 2015, elle a récemment été rebaptisée Madame Rêve et c’est ce qu’elle se propose désormais de vendre (un poil plus cher qu’un timbre prioritaire) : du rêve sur plus de 7 000 mètres carrés, dispersé dans 82 chambres tout en acajou et noyer. On aime sa déco enveloppante, particulièrement chaleureuse, réchauffée par la luminosité mielleuse qu’amènent partout de larges baies vitrées. Mais aussi ses volumes XXL, qui s’exhibent autant dans l’impressionnante hauteur sous plafond de son café en rez-de-chaussée qu’à travers la vue de son rooftop, qui semble zoomer sur certains des plus beaux monuments de Paris. Prix et quartier obligent, les espaces de vie restent un peu guindés, et s’alignent à l’esprit “bon chic bon genre” de ce nouveau Triangle d’or.  

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  • Hôtels
  • Hôtels et spas
  • 1er arrondissement
  • prix 4 sur 4

Sous les arcades de la rue de Rivoli, avec le jardin des Tuileries en vis-à-vis, le Meurice, hôtel quasi bicentenaire, est un des piliers de l’histoire artistique et architecturale de la capitale. Avec ses sols recouverts de mosaïque, son décor somptueux inspiré par Louis XVI et revisité par Philippe Starck, le Meurice n’a pas été surnommé « l’hôtel des rois » pour rien. Si la suite Belle Etoile au septième étage offre depuis sa terrasse une vue imprenable sur Paris, les autres chambres ont toutes été aménagées selon différentes périodes historiques. En plus de la table du Dali, et de celle du restaurant gastronomique du palace tenue par Alain Ducasse, le boss de faim de la gastronomie française, le Meurice bat la crème de la crème des mets sucrés avec son emblématique pâtisserie signée Cédric Grolet. Sans oublier le tea time, tout simplement légendaire.

  • Hôtels
  • Hôtels de charme et de luxe
  • 1er arrondissement
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Alanguie dans la classieuse rue Saint-Honoré, l’hôtel Costes propose l’un des voyages les plus chics et branchés de la capitale. Conçu par Jean-Louis Costes en 1995 et estampillé par l'indéboulonnable Jacques Garcia, le fastueux hôtel a été pensé pour vous accompagner toute la journée. Sublime patio où prendre son petit-déj, espace cheminée pour le tea time, piscine où se prélasser avec le Tout-Paris, DJ sets à 120 BPM… Tout ce qu’il faut pour combattre l’ennui et dépenser le reste de votre PEL.

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