Looking down Galerie Vivienne, one of the passages couverts
Photograph: Flickr / Ben Lieu Song
Photograph: Flickr / Ben Lieu Song

Guide par quartier - orgie de bons plans dans le 2e arrondissement

Besoin d'idées de sorties dans le Sentier, entre Opéra et SSD ? Les meilleurs restaurants, bars, hôtels et spots culturels sont ici !

Alix Leridon
Contributeur: La Rédaction
Publicité

Tout autour du Sentier, entre l’effervescence des Grands Boulevards et le faste de Palais-Royal, le deuxième arrondissement est un bon compromis et un parfait pied-à-terre pour flâner et découvrir Paris à pied, sans oublier de s’ambiancer. Pimpant et populaire, il regorge de petites merveilles architecturales bien vivantes, de ses passages couverts (galeries Vivienne et Colbert, passage des Panoramas…) à ses salles de spectacles (Opéra-Comique, Bouffes-Parisiens…). Un quartier d'hédonistes, et une terre particulièrement fertile pour les boutiques de fringues et fripes, boulangeries-pâtisseries décadentes, bars à vin (et cocktails) à la coule, clubs légendaires et restos ouverts sur le monde. Bien que s’y perdre soit fortement recommandé, on vous a quand même sélectionné tout un tas de bonnes adresses pour vous aiguiller. On commence par quoi ? 

> Découvrez ici notre page dédiée aux Jeux Olympiques de Paris 2024
> Emmène-moi directement aux meilleurs bars du quartier 
> Par ici les idées de sorties 
> Rendez-vous à l'hôtel ?

 

Les meilleurs restaurants du 2e arrondissement

  • Italien
  • Sentier
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Avec cette trattoria, Greg Marchand déboule dans le game du déjeuner de « sa » rue du Nil. La salle, bruyante comme un marché napolitain, affiche une choucarde déco néo-vintage. On pioche dans une convaincante carte panitalienne artichauts à la juive bien frits comme à Rome, raviolo garnie de pecorino, tartelette crostata garnie de frangipane... Un Altro vraiment bueno.

  • Britannique
  • Opéra
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Plus de 30 ans après que les gastropubs aient révolutionné la popotte popu d’Angleterre, Paris se dote enfin d’une adresse de cuisine brit digne de ce nom (après l’Entente, soyons fair play) ! 
Que réserve la carte ciselée par Calum Franklin, chef londonien, apôtre de la pie ? Eh bien, des classiques anglais pour sujets de sa majesté avec un solide appétit et un portefeuille joufflu. On entame avec un fier scotch egg au jaune coulant et à l'enveloppe moelleuse. Un bémol : la mayonnaise aux câpres, bien trop salée. Puis arrive la reine du déj, une royale tourte au bœuf, soucoupe dorée surmontée d'une cheminée en os à moelle. Sous la pâte feuilletée s’ébrouent dans une épaisse sauce à la Guinness, des morceaux de bœuf braisé et des dés de carotte et de céleri ultra fondants. Une réussite plus anglaise qu'une citation de Churchill. Si vous avez encore de la place, osez les desserts maison sucrés maison : pudding au caramel, sundae à toppings illimités... On fait couler quelques vins bio, mais une pinte ou un gin tonic (plus de 80 références disponibles) semble plus en accord. Good game !

Publicité
  • Français
  • 2e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ce bistrot à l’antique mené par Jean-Gabriel de Bueil, quinqua prolixe à veste de velours marron, continue de jouer la carte de la bonhomie décomplexée du siècle dernier, comme si on pouvait figer le temps dans une terrine. Sur le menu écrit à la main,  trônent des classiques du genre, portionnés pour Gérard Larcher : harengs dans une mer d’huile, foie de veau au vinaigre, opulentes profiteroles. Georges (Pompidou) serait fier.

  • Libanais
  • Sentier
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Alan Geaam passe au vert ! Dans sa nouvelle adresse du Sentier, le chef libanais fait le choix du 100 % végé dans des mezzés cuisinés par sa nièce Zeinab Hachem. La carte propose des classiques déjà sans viande (hoummous, labneh…) mais aussi des adaptations très réussies de plats carnés comme ces démoniaques shish barak, dodus raviolis à la farce légumière nappés d’une aigrelette sauce au yaourt. Et le dimanche, tout ça bascule en brunch levantin pour celles et ceux qui se lèvent tard.

Publicité
  • Italien
  • Grands Boulevards
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Mobilier de bistrot en bois sombre, rigolos tableaux de bourgeois du XIXe détournés, carrelage Belle Epoque… La petite salle douillettement lovée dans le passage des Panoramas n’a pas bougé d’un iota depuis son lancement en 2007 par Pierre Jancou, mais elle donne l’impression d’une adresse en place depuis la jeunesse de Balzac. Dans sa cuisine ouverte, le Sarde Simone Tondo envoie depuis 2017 de rassurants classiques italiens, des beautés sorties de la Botte de sa grand-mère (à tarifs ayant bien compris le principe d’inflation). Un velours de vitello tonnato avec une mayo au thon et câpres, puis une sérieuse assiette de raviolis à la ricotta pris entre un édredon de velouté au potimarron, un éboulis de saucisse bien viandarde et de délicats shiitakés. A saucer comme un forcené ! 

  • Français
  • Grands Boulevards
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

La tendance très actuelle du « c’était vieux avant » remet en lumière cette adresse canut chenue fondée en 1890, tombée dans l’escarcelle du toujours fringant Alain Ducasse au début de ce siècle. En cuisine, Marie-Victorine Manoa, cheffe lyonnaise passée par noma (excusez du peu) interprète ici brillamment ses gammes dans une carte plus tradi qu’un concile d’évêques. Le déjeuner s’entame avec un gâteau de foie de volaille, fondante dinguerie caressée par une impeccable sauce au vin blanc. On enchaîne avec une extravagante blanquette de veau aux crosnes avec, dans la cassolette cuivrée, cervelle, ris et épaule. Un plat qui ferait s’évanouir un végétarien mais s’avère d’une justesse et d’une précision folles. Les prix se montrent plus raides que les pentes de la Croix-Rousse : en dehors du menu « travailleur » à 32 €, un déjeuner en rétronomie coûte plus de 60 € par tête. 

Publicité
  • Israélien
  • Réaumur
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Après Shabour et Tekès, Assaf Granit pose une troisième pierre rue Saint-Sauveur avec Shosh, diminutif de Shoshana, quasiment le prénom générique des grands-mères hiérosolymitaines (de Jérusalem quoi). Soit un deli couteau suisse pêle-mêlant épicerie, traiteur, cave, cantine… Côté buffets, ça déborde de bocaux de pickles, d’ustensiles vintage, d’épices, et sur l’îlot central, les victuailles s’amoncellent dans des paniers en osier : pains halla et frenavon à croquer, bagels constellés de zaatar, et même tzatziki en libre-service, histoire de saliver en faisant la queue ! Dans l’assiette (15, 18 ou 25 € en fonction de la taille), des petits plats cuisinés le jour même et posés en rang d’oignons sur des réchauds, servis sous bande-son telavivante. Et vous, quand est-ce que vous passez chez Shosh ?

  • Français
  • Réaumur
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Après le bouillon ou la brasserie tradi, c’est au tour du buffet de revenir à la vie sous la houlette des frères Dumant, spécialistes des adresses à mastiquer dans le temps : les Marches (16e), Aux Bons Crus (11e), Aux Crus de Bourgogne (2e)… Jouxtant cette dernière, à une encablure de la rue Montorgueil, ils viennent d’ouvrir un joli bout de comptoir vintage à miroirs peints de cartes de vignobles qui nous transporte en pleines Trente Glorieuses. Au menu ? Des hors-d’œuvre bien emmanchés et modestement tarifés, comme cet indéboulonnable hareng-pommes à l’huile (10 €) ou cette grassouillette tartine de pied de cochon au raifort sur pain toasté. Mais ce Chardo fait aussi dans le poireau-vinaigrette (8 €), le rosbif-mayo (12 €) et même la sous-préfectorale quenelle-sauce Nantua (16 €). Le repas terminé, on a failli s’allumer une Gauloise sans filtre, payer en francs et repartir pied au plancher en Peugeot 404 - mais on n’est plus en 1961… 

Publicité
  • Français
  • Sentier
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans une salle exiguë aux pierres apparentes, poutres grattées et cuisine-spectacle, une poignée de glotte-trotteurs d’ascendance US joue des coudes pour – peut-être – apercevoir Grégory Marchand (Frenchie Bar à Vins), l’un des pères fondateurs de la bistronomie parisienne. Ce soir là, entre autres : rafraîchissante huître en coquille, émulsion à l’orange et sommités de chou-fleur ; délicieuses ravioles de langoustine plongées dans une profonde bisque de homard et condiment yuzu ; sommet de carré d’agneau de lait – cuisson majuscule – condiment kalamansi et ail noir, tout ça télescopé avec un grand jus de viande... Bref, une cuisine plus assez moderne pour être hype, pas assez ancienne pour être vénérable, mais encore étonnamment désirable et portée par un service aux petits oignons aussi poli que polyglotte.

  • Italien
  • 2e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Un temple de la mode transformé en cathédrale de la pizza (mais pas que) avec cette trattoria italienne installée dans l’ancienne boutique Jean Paul Gaultier (fermée en 2015), en pleine Galerie Vivienne. Chez Daroco, les serveurs en marinière (big up à J-P) défilent les bras chargés d’antipasti et de pizzas bien roulées. Ici, c’est l’école napolitaine avec pâte épaisse et moelleuse, intitulés goleri et recettes pas mangées partout, à l'instar de cette gourmandissime Bâtard sans gloire (mozzarella di bufala fumée, gorgonzola, chou-fleur rôti, raisins secs, pignons de pin). Ultime bonus et non des moindres pour les amateurs de cocktails : le Danico, speakeasy caché au fond de la salle dont la carte a été pensée par le big boss du shaker, Nico de Soto.

Publicité
  • Japonais
  • Opéra
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ici, vous ne trouverez pas de sushi ni – sacrilège – de brochettes bœuf-fromage à plonger dans une bassine de sauce soja sucrée. En ouvrant avec sa mère de 75 printemps ce petit restaurant au cœur du Little Tokyo parisien (Saint-Anne), Go Sato s’est également lancé dans un apostolat : faire connaître la cuisine ménagère que les Japonais glissent dans leur bento. Dans son izakaya en bois clair décoré de 45 tours de la maman et de maillots de base-ball, on entame avec d’étonnants chikuwa, des batônnets de pâte de poisson à la mâche ressemblant à du calamar, recouvert de fromage fondu avant de mordre dans un karaage, une escalope de poulet (label rouge) panée et craquante, juteuse et iodée par des algues nori. On termine ce voyage immobile par une douceur pétrie par les doigts de la maman, des moshis fourrés doux comme une joue de nouveau-né. Cœur sur Zakuro !

  • Israélien
  • Sentier
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Maafim
Maafim

Mazaaal toooov ! Après nous avoir régalés en salades et cultissimes sandwichs fourrés au schnitzel chez Salatim, Yariv Berreby voit double et remet le couvert de son orgasmique popote israélienne. Entre Sentier et SSD, dans sa mignonnette cantine à façade rose pastel, le bonhomme au sourire Colgate nous balance ce dimanche-là un brunch d’anthologie aux allures de démon de midi. Au menu : croustillante (et tout sauf grasse) brick au thon, aneth et coriandre, à l’œuf parfaitement cuit (6 €), arancinis aubergine confite et parmesan (6 €), chakchouka (13 €) à saucer avec un bout de hallah... La prochaine fois, on repassera pour l’appétissant menu déj à 16 balles : paraît qu’il vaut l’coup !

Publicité
  • Sentier
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Y a pas de raison ! La cuisine ouest-africaine aussi a droit à son QG branchouille à base de bois clair, de béton ciré et de coussins en wax ! Waalo, porté par le cuisinier mauritanien Harouna Sow, chef formateur pour le Refugee Food à Ground Control, campe au rez-de-chaussée du Liberté Living Lab, une pépinière de start-up so XXIe siècle. Que vous leviez des fonds ou non, il faut aller manger dans cette cantine lumineuse qui propose un voyage en classe affaires dans les rues de Nouakchott ou Bamako au prix d’un billet de TER pour Beauvais (15 € la formule entrée-plat végé, 17 € celle avec viande). 

  • Israélien
  • Réaumur
  • prix 3 sur 4
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Shabour
Shabour

Il y a des restos qui valent avant tout pour la vibe qu’ils dégagent. Chez Shabour, plus que les plats (chiches, brouillons, chèrement facturés), c’est le lieu (sublime), le service (exceptionnel) et l’ambiance (survoltée) qu’on retient. Un comptoir-table en marbre n’ouvrant que le soir, où 28 happy few, éclairés à la bougie, viennent se montrer, draguer, rigoler, chanter. A sauver dans la carte souvent bancale ? La joue et la queue de bœuf confites, flanquées d’une maigre pincée de champignons, topinambour en déco, deux cuillères à soupe de polenta au parmesan (28 €). Et puis cette mousse choco, huile d’olive, sel de Maldon… Attention, les portions sont petites : en tout, comptez 100 boules par personne. En hébreu, shabour se traduit par « cassé »… Et il n'y a pas à dire, on l'a cassée, la tirelire.

Publicité
  • Japonais
  • 2e arrondissement
  • prix 4 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Parfois, l’apparente sobriété d’une adresse contraste avec l’ampleur de la claque dans l’écuelle. Prenez Sushi B et ses faux airs de lounge VIP, avec son comptoir en marbre, ses murs gris béton, sa playlist jazz pensée pour un ascenseur et son accueil chuchoté. Impassible derrière son comptoir autour duquel huit convives s’attablent, baguettes aux aguets, Isao Horai a la lourde tâche de prendre la relève du légendaire Masayoshi Hanada, parti en solo dans le 8e. C’est chose faite avec un menu sushi à 85 €, formidable symphonie nipponne aux notes toujours justes. 

  • Indien
  • Grands Boulevards
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

A deux pas chassés de l’Opéra-Comique, le chef Manoj Sharma, né à Delhi, joue ses Indes régalantes. N’en déplaise à Rameau, celles-ci se passent dans un décor coquet de troquet parigot aux murs épicés d’ocre, pourpre et vert. Au fond s’ouvre une cuisine où luisent deux tandoors, ces fours à charbon traditionnels, comme des œufs de dinosaure dorés. Tandoor, j’adore ! Car de leurs tréfonds fumants sortent des indianités de toute condition : de la bouffe de rue comme des plats plus maharajesques aux accents bistronomiques. Ce midi-là, on débute par un naan défourné minute du genre ultra-kiffant (4 €), avant une syncrétique côte de cochon ibérique vindaloo, cette marinade d’épices de Goa héritière de la présence portugaise au pays de Gandhi. On reviendra.

Publicité
  • Café
  • Sentier
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Pour éviter de faire la queue dans cette cantine californienne, pas de secret : venez tôt ou privilégiez les casse-dalle tardifs. Pour notre part, c’est surtout pour le brunch qu’on vient y poser nos fesses. Au programme, à dévorer seul ou en bande ? Des classiques du genre comme les œufs brouillés dopés au chorizo mexicain et au gouda, avachis sur un muffin anglais (mexican chorizo sandwich, 12 €)… Autre must-eat absolu ? Les mochis pancakes aux fruits rôtis de saison (14 €), gluten free, parfaitement cuits, recouverts d’une orgie de crème fouettée au mezcal et d’un coulis à la rhubarbe et hibiscus. Prévoyez une heure de sieste en dessert…

  • Bars à vins
  • Sentier
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Avec son gastronomique (Frenchie) et sa cave gouleyante (Frenchie Caviste), Grégory Marchand n’en finit plus de « frenchiser » sa rue du Nil… Après avoir testé (et approuvé) toutes les adresses du bonhomme (et celles voisines – coucou Terroir d’avenir), on décide ce soir-là de lâcher les amarres dans son désormais cultissime bar à vins – qui, en réalité, est plus un restaurant où dégommer des tapas en bande. Et disons-le d’emblée : pour avoir une chance de poser ses seufs dans ce gastropub, il faut blinder sa jauge de patience. La technique ? Venir tôt, donner son nom et traîner sa soif chez Golden Promise le temps que son tour arrive. A la carte, des vins fabuleux et « propres » pour jajaphiles aux portefeuilles bien garnis, qu’on s’enfile pendant que la playlist balance du 50 Cent époque Get Rich or Die Tryin’. Pour éponger ? Rien de tel que ces scotch eggs britanniques pimpés à grand renfort d'aïoli au kimchi et de sésame (13 €). Si vous y ajoutez un service irréprochable et franchement sympa malgré le rush, ça nous donnerait presque envie d’ajouter une sixième étoile bien méritée !

Publicité
  • Poisson et fruits de mer
  • 2e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Derrière une façade à écailles de céramique azur, voilà un classieux bistrot qui se souvient des Années folles avec moulures coralliennes, banquettes camel, nappes crémeuses et globes d’opaline. A la barre, le bien nommé Franck Maillot, capitaine de la brasserie La Belle Époque voisine, et le chef Mathieu Poirier. Le cambusier envoie une belle ouvrage au sourcing plus pointu que le trident de Neptune : colossal oursin de plongée des Glénans (12 €) ; moules sentimentales de Groix crawlant dans les eaux vertes d’un curry de Kampot (25 €) ; morceau de bravoure de sole en ballotine sous une croûte de pistache, allongée sur un socle de céleri en millefeuille et émulsion de parmesan… Un missile sole-sole (59 €) ! Spoiler : un déjeuner ici coûte le prix d’un aller-retour à La Baule en TGV (première classe), les mâts en moins mais les mets en plus ! 

  • Britannique
  • Opéra
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
L'Entente Le British Brasserie
L'Entente Le British Brasserie

Comfy à mort, bourgeois même, le lieu vous apaise d'entrée : un écrin bleu aux allures de club anglais, blues en sourdine et staff en livrée aux petits oignons. Lovely jusqu'à la faute de français —"Le British Brasserie" (sic). Oubliez les petits pots de marmite et la jelly fluo tremblotante ! Si vous pensez encore que la gastronomie de la reine mère se résume à ces mauvais clichés, vous vous trompez. Témoin cette terrine de lapin et porc servie en entrée, parfaite, avec son chutney maison, ses toasts et pickles extra (14 €). Le soir, ça change du tout au tout : ambiance tamisée et intimiste, cocktails… On repart en se disant qu'on reviendra aussi pour tester le brunch du week-end : Naughty Granola maison avec morceaux de gâteaux chocolat et toffee, sauce caramel tiède et yaourt (12 €); veggie Crunchy Green Bean Salad avec haricots verts, fèves, petits pois, purée d'oignons caramélisés et pistache (13 €)... Miam !

Les meilleurs bars et clubs du 2e arrondissement

  • 2e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ouvert fin 2023, Listener est un resto/bar à vin/cocon à sieste et salle d’écoute audiophile. Ne cherchez pas, ça n’existe pas ailleurs en Europe. Le cadre de cet ancien institut de beauté est classieux : 5 mètres sous plafond, un immense miroir, des murs bleu nuit, des canap 70’s, des platines. C’est là, entre deux enceintes hORNS prêtes à rugir, qu’on peut siroter du vin nature pioché dans une petite carte bien dans ses classiques à prix raisonnables. On accompagne les verres d’honnêtes assiettes largement végétariennes : grilled cheese au brie bien fichu, potimarron rôti, très convaincant mi-cuit au citron… Un coup de mou post-prandial ? Vous pouvez louer une cabine avec méridienne, casque au top et musique en HD pour une sieste musicale. Mais l’atout du lieu reste son incroyable salle d’écoute en sous-sol. Elle se loue à l’heure (100 €) pour redécouvrir en bande (12 max) – mais pas forcément – ses morceaux fétiches sur un matériel de zinzin. Sur ce matos dantesque, on découvre réellement des merveilles de production. Une sorte d’IMAX des oreilles. Et on peut picoler ! A tester une fois dans sa vie…

  • Opéra
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

C’est un hommage au Japon du turfu qu’on découvre en poussant la porte en alu brossé du 27/4, adresse bicéphale de Paul Dupuy (Sushi Shunei) et Damien Melon, passé par l’Abysse. Un corridor octogonal inox, béton et laiton, dessiné par les archis Sala Hars et Agathe Marimbert, donne l’impression de s’installer dans le salon d’une station orbitale. A la carte métallique, une tripotée de sakés sélectionnés par la sommelière Chloé Conan à accompagner d’assiettes affûtées comme un sabre laser.

Publicité
  • Bars à vins
  • 2e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Montezuma Café
Montezuma Café

Lancé en catimini du côté de Bourse, reconnaissable à son logo psyché façon Robert Crumb, Montezuma est un génial ovni où se télescopent vinyles dingos, cuisine chiadée et vins naturels. Ici, le son, c’est du sérieux : un ampli à lampes McIntosh et des enceintes Klipschorn, le nec plus ultra des années 90, diffusent des pépites étranges issues de la collection des tauliers, Louis Mesana et Théophile de Penanster (ex du Verre Volé), ou passées par les labels et disquaires invités.

  • Bars à vins
  • Réaumur
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

« Du casson et des canons » : ça aurait pu être le sous-titre du Dénicheur, pépite mosaïque et œnologique à un jet de bouchon de la rue Saint-Denis. Mais non. Etienne Madelin, le taulier, a opté pour un efficace « petits plats et vins nature ». Et là, bien installé à la fraîche sur la micro-terrasse, difficile de l’attaquer pour publicité mensongère. Vins nature ? Check. La carte sulfate plus de 200 références sans sulfites (ajoutés) dans toutes les couleurs et provenant de pas mal de pays. Côté petits plats, Gaëlle Delvaux (passée chez Amatxi) assure carrément depuis la micro-cuisine avec des assiettes vives qui tapent juste. Sans forcer, le meilleur plan apéro-dînette du coin.

Publicité
  • Bars à cocktails
  • 2e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Danico
Danico

Ne soyez pas intimidé. D’un pas décidé, traversez la nef du resto italien Daroco, slalomez entre les serveurs en marinière (en hommage à Gaultier dont c’était la boutique jusqu’en 2015) et ralliez l'arrière-boutique pour cocktailiser au calme. Plus ricain que rital, le bar à tendance palace new-yorkais a franchement belle gueule avec ses hautes fenêtres sur la galerie Vivienne, ses fauteuils en velours et son comptoir en marbre zébré de noir et blanc. Les mixologues, menés par Nico de Soto (ex-Experimental Club passé par Mace à New York), n’ont plus rien à prouver en matière de techniques : clarification, infusion, distillation… Ils maîtrisent tout. Et pour cette nouvelle carte, ils ont décidé de pousser à fond le curseur thématique en ne shakant que des recettes inspirées de l’Indonésie (cocktails à 14 €). Impossible d'être déçu du voyage !

  • Réaumur
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

La sachiez-tu ? 2021 marque le gros retour de hype du café à l’ancienne. Dernière adresse en date qui illustre cette lame de fond rétro bistrotière : Chez Francis, dont le nom sonne déjà bien 1974. Carrelage ancien, néon rouge et comptoir cuivré en font un troquet parisien désarmant de simplicité qui semble toujours avoir été là (alors qu’avant c’était un grossiste en tissu). Mais attention, Francis reste bien dans son époque avec playlist afrobeat de bon aloi, ardoise de pif nature à haute picolabilité et un cocktail maison (qui tabasse) au sirop de gingembre de la maman (8 €).

Publicité
  • Musique
  • Sentier
  • prix 4 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Silencio
Silencio

Le Silencio de David Lynch, qui tient son blaze du rade fétiche où les personnages de Mulholland Drive viennent chercher de quoi irriguer leurs veines, se targue d’être l’un des clubs les plus privés, les plus selects et les plus convoités de la capitale. S’y croisent un cinéma, une galerie d’art, un bar à cocktails (plus que correct pour un club) et une scène partagée entre arts vivants, artistes contemporains et musiciens de tous bords. A partir de minuit, le Silencio fait quelques efforts pour se transformer en citrouille en accueillant un public méchamment sapé, ravi de scruter un peu de faune VIP et d’éplucher le décor de cette terrière voûtée – dessiné par Lynch himself, des murs en feuilles d’or jusqu’au mobilier rétrofuturiste. 

  • Clubbing
  • Sentier
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Rex Club
Rex Club

Quand certains pensent Real Madrid lorsque l’on parle de club mythique, la nuit parisienne invoque le Rex Club. Depuis plus de quarante ans, le sous-sol du célèbre cinéma ne cesse d’attirer les noctambules mélomanes, toutes chapelles musicales confondues. S’il a accueilli les pointures du rock dans les années 1980 (Red Hot Chili Peppers, Sonic Youth, Alan Vega…), c’est à partir de 1988 que le lieu a opéré son visage électronique. Si la programmation n’a plus son lustre d’antan – la faute aux cachets des DJ’s qui se sont envolés –, elle reste qualitative, avec des résidents bien installés et des jeudis où l’entrée dépasse rarement les 8 €.

Publicité
  • Bars à cocktails
  • Sentier
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Comme les punks et Jul nous ont montré qu’on pouvait faire des albums en chantant comme une casserole, il est aussi possible de proposer un cool toit-terrasse sans une vue de dingue. Prenons le Shed, bar en plein air posé au 4e étage de l’hôtel des Grands Boulevards. Le spot fait le tour de la cour de l’immeuble en tournant résolument le dos à la ville, et pourtant, on l’aime bien. Posé sur les banquettes, sous les auvents quand le temps n’est pas trop clément, il permet de siroter un verre la tête à l’air libre et l’esprit ailleurs. Comme l’adresse fait partie du portefeuille de l’Experimental Group, les cocktails envoyés depuis la guitoune en planche sont carrément soignés (voire les meilleurs de l’offre parisienne d’altitude) avec une carte de 12 créas aux ingrédients quali. Bon à savoir : le Shed est ouvert toute l’année, même l’hiver. 

  • Bars à cocktails
  • Réaumur
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Bien que dissimulé au sous-sol de la Maison du Saké, ce Golden Promise mériterait d’être connu de tous, ou au moins des adeptes de whisky. Car rarement nous avions foulé un tel endroit à Paname : côté cadre, on tombe nez à nez avec une déco qui a du chien, entre micro-bar voûté et table en crucifix. Et côté ambiance, on est à mi-chemin entre l’after-show de défilé de mode underground et le film d’espionnage américain sur fond de musique hip-hop. Mais l’énorme claque vient surtout des breuvages, du classique Old Fashioned qui serait approuvé par Don Draper himself au surprenant Golden Eagle (bourbon Eagle Rare, poire fraîchement pressée, jus de citron, sauge, élixir du Coiron Eyguebelle), exquis à faire péter les mélioratifs.

Publicité
  • Bars à bières
  • Opéra
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Harry's New York Bar
Harry's New York Bar

En 1911, sentant poindre la Prohibition, un New-Yorkais futé démonte son bar de Manhattan pour le remonter intégralement rue Daunou à Paris. Boiseries acajou, banquettes et chaises molletonnées, plafond étamé... Déco d'origine, chic et cosy, chargée d'Histoire ! Hemingway, Sartre, Coco Chanel ou Rita Hayworth y ont traîné leurs guêtres et goûté à quelques-uns des cocktails, inventés paraît-il ici, comme le Bloody Mary (en 1921) ou le White Lady (1929). Au sous-sol, où un pianiste ambiance la salle du lundi au samedi, on dit que Gershwin composa l’air d'Un Américain à Paris. L'autre spécialité du lieu ? Les whiskies, pardi ! (près de 300 références). Une bonne adresse à Opéra, ouverte jusqu'à 3h le week-end, mais qui reste un peu guindée et pas donnée, à l'image du quartier. 

Que faire dans le quartier ?

  • Shopping
  • Pâtisserie
  • 2e arrondissement
  • prix 4 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Il y a quelque chose d’intimidant chez Momzi, boutique presque rétro dans son côté modeux précieux surjoué. Un écrin anthracite où les gâteaux se disséminent avec extrême parcimonie sur des piédestaux, comme des sacs à main griffés. Les dressages tutoient la haute couture comme ces lamelles de rhubarbe confites ou cette création au miel alvéolée comme une ruche. Rien de surprenant : le cofondateur de Momzie, Thomas Bellego, a fréquenté les grandes maisons de la mode. L’autre maître à bord, c’est Raamin Samiyi, ancien chef pâtissier des réputés Pilgrim et Neige d’Eté.

Comme on pouvait le craindre, les prix sont à la hauteur du décor. Entre 8 et 10 € pour un donut, ça fait tousser, mais on se calme au fur et à mesure de la dégustation. Car la qualité des fruits secs, thés, agrumes ou fleurs utilisées est irréprochable, tout comme la base du beignet, au levain, ce qui donne un aspect très léger, très moelleux, ni sec ni gras (le secret : une friture dans un bain d’huile de coco). 

Pas de glaçages arc-en-ciel ou de paillettes de chocolat. Raamin décline une gamme très élaborée, qui explore des thèmes qui donnent aux donuts des noms évoquant les maisons de mode ou la scène ballroom. Comme ce Mother of Provence à l’huile d’olive et la lavande, celui au yuzu et thym frais, ou le Mother of pecan, un des sommets de la gourmandise parisienne actuelle. Un endroit exceptionnel dans tous les sens du terme : on n’ira pas tous les jours, mais il mérite largement une visite.

Chez Time Out, tous les établissements sont testés anonymement par nos journalistes, en payant l'addition à chaque fois, comme n'importe quel client !

  • Musées
  • Histoire
  • Bourse

Après des années de coûteux travaux, le site de la bibli Richelieu, le berceau tricentenaire de la BnF situé dans le 2e, a rouvert ses portes en 2022. Outre la refonte architecturale et le nouveau musée, c’est surtout la monumentale salle Ovale de lecture, avec ses 18 mètres de hauteur coiffés d’une verrière, qui attire les regards et les lecteurs. Avec une nouveauté de taille : fini l’exclusivité pour les chercheurs, la salle est désormais accessible à tous ! Les lecteurs peuvent fouiner parmi 20 000 volumes en libre-service (dont 9 000 BD) et s’installer dans l’une des 160 chaises designées par Patrick Jouin. La classe.

Publicité
  • Shopping
  • Boulangeries
  • 2e arrondissement
  • prix 4 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Petite sœur discrète de Bricheton, pilier enfariné du 20e arrondissement, Vengeance a pris vie dans un minuscule kiosque orange fluo à l’orée du totalement anonyme passage Saint-Anne, micro-artère sous verrière. Le lieu, à la forme encore pas tout à fait définie, sert de dépôt de pain pour Bricheton, mais aussi occasionnellement pour quelques micro-fournils de la région qui n’auraient pas pignon sur rue. Vengeance fait aussi épicerie fine de poche avec quelques quilles bio ou en biodynamie, un miel de caractère, ou des farines bio de blés anciens si l’envie vous prenait de panifier vous-même ! Si l’offre est étriquée – pas de sucré, juste une brioche le samedi, les pains se montrent de haut niveau, 100 % levain naturel, fermentation longue et farines anciennes. Une aubaine pour le quartier.

  • Shopping
  • Librairies
  • Sentier
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Une immense librairie indépendante, "Ici", s’est implantée à la sortie du métro Grands Boulevards. Le pari était risqué, le résultat réussi. Sur deux étages, l’établissement propose une vaste sélection d’ouvrages – de la littérature générale aux mangas en passant par les sciences humaines et la cuisine – mais aussi du bon café, que l’on peut savourer à l’une des quelques tables installées au rez-de-chaussée. C’est joli, c’est cosy, et une fois passé à la caisse, on résiste difficilement à la tentation de s’attarder un peu, pour feuilleter ses achats en dégustant un latte chaud.

Publicité
  • Cinéma
  • Sentier
  • prix 2 sur 4

Plus qu’un cinéma ou une salle de spectacle, Le Grand Rex est une institution de la capitale. Situé à deux pas des Grands Boulevards, dans le 2e arrondissement, l’établissement est doté du titre de monument historique depuis 1981. Il faut dire qu’entre ses façades immanquables, sa toiture illuminant les rues jours et nuits et sa déco intérieure qui en jette, difficile de passer à côté de ce bâtiment imaginé par l’architecte Auguste Bluysen. Côté cinéma, ses sept salles de ciné, dont une pouvant héberger 2 400 personnes, proposent nombre d’avant-premières depuis sa création. L’établissement propose également des événements divers et variés comme des concerts ou des one-man-shows. 

  • Shopping
  • 2e arrondissement

Impossible de passer devant la galerie Vivienne sans être tenté d’y entrer. Le charme de la devanture en bois clair des bistrots de chaque côté du porche d’entrée, lui-même surmonté d’un portail finement décoré en fer forgé, et les mosaïques au sol qui viennent déborder sur le trottoir éveillent en vous une irrésistible envie d'y faire un tour. La lumière inonde les motifs géométriques et colorés qui courent tout le long de la galerie. Des lustres poussiéreux descendent de la verrière çà et là. Les murs donnent à voir des motifs sculptés de personnages repris de l’Antiquité, des couronnes de lauriers ou des cornes d’abondance. Parmi les passages couverts de Paris, c’est l'un de ceux qui offre les boutiques les plus chics. 

Publicité
  • Shopping
  • Dépôt-vente
  • Réaumur
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Oubliez les dépôts-ventes poussiéreux et hors de prix. Bobby Second Hand met un coup de pied dans la fashion fourmilière et propose de véritables bombes accessibles à toutes les bourses, tout en squattant bien au chaud un espace hypercool. A quelques enjambées du métro Sentier, Bobby Second Hand est une caverne d’Ali Baba de deux étages au je-ne-sais-quoi de tropical jonchée de déco rigolote et de lampes en papier japonaises. L'offre, ultradiverse, est tout sauf snob : des pièces de saison, pas forcément griffées mais toujours mode avec une pincée de vintage. Impossible de ne pas trouver son bonheur dans le choix de Nina, la jeune fondatrice de la maison !

  • Shopping
  • Epiceries
  • Sentier
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Terroirs d'Avenir
Terroirs d'Avenir

A l'origine (2008), Terroirs d’Avenir fournissait les chefs en produits ultra frais, se fournissant en direct auprès des artisans producteurs les plus quali de l'Hexagone.
Aujourd'hui, ce sont huit boutiques parisiennes, ouvertes au grand public, concentrées dans trois rues. La première, historique (notre préférée, celle où on peut croiser le chef Piège !) planque au cœur du Sentier. Centre névralgique, son épicerie-primeur aux étals débordant de légumes et fruits; avec, à quelques numéros de là, une boucherie, une poissonnerie... Et tout au bout, une boulangerie délivrant pains et viennoiseries à base de farines bio et moulues sur pierre.

Publicité
  • Que faire
  • 2e arrondissement
Galerie Colbert
Galerie Colbert

Tout à côté de la galerie Vivienne, la galerie Colbert en impose. Propriété de la Bibliothèque nationale, ici c’est 0% boutique et 100% culture. Il n’y a qu’à voir qui occupe les espaces : salles de cours pour l’Institut national d’Histoire de l’art et adresse fixe pour le Haut Conseil de l’éducation artistique et culturelle. En plus d’être le passage le plus sérieux de Paris, la galerie Colbert est sans aucun doute l’une des plus belles. Hauteur sous plafond imbattable, rotonde et coupole en verre gigantesque... Le passage idéal pour se nourrir l’esprit - et la panse, à la brasserie du Grand Colbert.

  • Shopping
  • Chocolateries et confiseries
  • Sentier
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Ancré rue du Nil, dans la rue des gourmets parisiens (à quelques numéros de Terroirs d’Avenir et du super torréfacteur L’Arbre à Café), l'atelier/boutique Plaq tout en poutres blanchies et baies vitrées séduit une clientèle adepte du bean to bar – littéralement “de la fève à la tablette”. Ici, vous trouverez d'excellentes tablettes confectionnées sur place de A à Z (à partir de 8 €). Egalement à savourer sur place ou à emporter : pâtisseries et shots de chocolat chaud à l’eau ou au lait, infusion d’écorces de cacao, cold brew de grué de cacao… Et de régressifs gâteaux (fondants, cookies…). 

Publicité
  • Shopping
  • Pâtisserie
  • Réaumur
  • prix 3 sur 4
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé

En plein quartier Montorgueil, chez Clove Bakery, on vient pour mettre de côté son snobisme pâtissier bien français. Beth Beji et Cassandra Choi Hoyt ont ouvert le Fort Knox de la pâtisserie à l’américaine, avec ce que ça comporte de colorant, d’épais glaçages et de vermicelles multicolores festifs. Et les deux jeunes femmes font des merveilles de ce côté-là, avec par exemple un cookie au beurre de cacahuète – avec ou sans chocolat au lait, parfait dans sa gradation de textures du croustillant au plus fondant, mais aussi dans son niveau de sucre juste et dans sa pointe de sel (im)pertinente. S’il faut aimer la crème au beurre pour apprécier les cupcakes sobrement décorés, on peut aussi s’arrêter sur les nombreux layer cakes, avec en priorité l’épatant carrot cake, où les couches de biscuits humides et subtilement épicées sont lardées d’un glaçage au cream cheese assez addictif. 

  • Santé et beauté
  • Salon de beauté
  • Réaumur
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
O'Kari
O'Kari

D’origine algérienne, Karima Lasfar a voulu bâtir avec son spa O’Kari un lieu de détente qui répondrait à ses propres exigences, de temps, d’accueil et d’accompagnement. Comprendre : une oasis de silence et de paix en plein tumulte urbain. Tout est là, la serviette de bain supplémentaire, le lait démaquillant, le coton, les brosses à cheveux et, détail important, le casier à clef où déposer ses frusques. Une fois libérée de votre téléphone portable, direction le hammam, avant de passer aux choses sérieuses avec un gommage de tout le corps au gant Kessa. Le soin s’achève sur un massage du cuir chevelu et des épaules, à la fois relaxant et tonique. Pour finir en beauté, on vous convie à aller vous délasser dans un bain entouré d’amphores en terre cuite où l’on vous sert une citronnade maison bien fraîche. Ici, même les plus pudiques se sentiront dans leur salle de bain.

Publicité
  • Shopping
  • Chocolateries et confiseries
  • 2e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Mais comme c’est malin ! Jade Genin, fille de Jacques Genin, boss des cabosses (lui-même pas mal cabossé par la vie), a ouvert sa première boutique à un jet de M&M’s de celle de Cédric Grolet et sa file d’attente format Disneyland. Si vous n’avez pas envie de poser une journée de RTT pour un croissant, poussez donc la porte de cette lumineuse joaillerie à chocolat, tout en blancheur, transparence et dorure. Au menu : des bouchées suaves, précises et subtiles, toujours à l’équilibre.

  • Salon de thé
  • 2e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Cédric Grolet Opéra
Cédric Grolet Opéra

Depuis son ouverture en 2019, l'engouement pour la boutique du chef pâtissier star n'a pas faibli. Bien au contraire : boosté par sa popularité croissante sur les réseaux sociaux, le génie pâtissier semble attirer une queue chaque jour un peu plus longue du petit-déjeuner au goûter. Le meilleur plan pour éviter d'y passer la journée (on exagère à peine) ? Réserver (très) en amont une table à l’étage, dans le salon de thé épuré, qui permet d’instagramer (merci la lumière) et bâfrer pépouze ces petites merveilles sur place. Autre possibilité : commander ses pâtisseries sur le site en click'n'collect. Merci qui ? 

Publicité
  • Salon de thé
  • 2e arrondissement
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Qui pouvait imaginer que deux pancakes fourrés de pâtes de haricots azuki sucrés allaient devenir la marotte culinaire des foodies parisiens ? Nous, c'est chez Tomo, nouveau salon de thé nippon du 2e, qu'on choppe nos préférés. Ici plusieurs versions, toutes faites minute, comme le plus simple à la fleur de sel de Guérande, ou le très coquin dorayaki au matcha (thé vert en poudre). Parmi les autres douceurs : les légendaires wagashis, petites pâtisseries traditionnelles, fourrés d’anko (pâte de haricot rouge) servis au Japon au moment des fêtes, si adorables qu’il est difficile de faire un choix.

  • Shopping
  • Boutiques
  • Grands Boulevards

Sous la verrière du Passage des Panoramas, c’est un joyeux bazar qui s’étend sur six galeries : un restaurant indien, une boutique de philatélie, une agence de voyage, un restaurant chinois et ainsi de suite. Situé au cœur du quartier des grands boulevards, le passage n’a jamais connu de répit depuis sa construction en 1834. Emile Zola témoignait déjà de son succès dans Nana en 1880. Aujourd’hui, des milliers d’employés arpentent les lieux chaque semaine. Le week-end, les promeneurs, les dîneurs et les spectateurs des multiples théâtres environnants le prennent d’assaut.

Publicité
  • Shopping
  • Boulangeries
  • Sentier
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

De la rue, impossible de rater la façade d’un orange électrique plus 70’s qu’un clip d’ABBA. Après l’historique Salatim puis son annexe Maafim, voilà la troisième adresse de Yariv Berreby, qui continue de tirer le fil (à la pâte) de la boulange franco-juive. Du labo enfariné sortent belles miches au levain et une gamme de viennoiseries alléchantes bien dans l’époque : brioche à la fleur d’oranger à portionner, croissant bicolore et excellent roulé à la cannelle feuilleté avec cet irrésistible fourrage caramélisé à la cuisson. Venez pour les produits typiquement juifs, comme l'excellente hallah tressée dodue comme un pouf, les pitas bien moelleuses, natures ou coiffés d’un mélange de zaatar et huile d’olive pour un snack salé express. Sans oublier la babka, dont Yariv régalait Paris avant tout le monde.

  • Shopping
  • Fripes et vintage
  • Réaumur
  • prix 2 sur 4

Là où Episode se distingue des autres friperies du quartier, c’est par l’organisation de son magasin : ici, on fouille comme ailleurs, mais c’est ordonné, et les vêtements sont rangés par genre. Les prix y sont raisonnables : environ 10-15 euros pour une chemise ou 30-40 euros pour un manteau fourré type militaire qui vous tiendra largement l’hiver. Episode, c’est aussi la friperie où on fonce quand on a une envie particulière qui devient obsessionnelle. Contrairement aux friperies habituelles où on a intérêt à acheter direct la pièce qui nous plaît, le large stock Episode répond à tous nos caprices en un clin d’œil. Grand avantage de cette bonne adresse aussi, les hommes ne sont pas laissés de côté.

Publicité
  • Shopping
  • Prêt-à-porter féminin
  • Réaumur
  • prix 3 sur 4

Temple de la fripe ? Adresse mythique ? Une chose est sûre, de ce côté d’Etienne Marcel, Kiliwatch traîne une sacrée réputation. Certains allant même jusqu’à l’élire meilleure boutique vintage de la capitale. Vraiment ? Peut-être. Mais à condition que vous n’y alliez pas les poches vides. Dans cet immense magasin de la rue Tiquetonne, les prix sont plus élevés que n’importe où ailleurs. N’espérez donc pas y trouver une chemise à 2 euros ou un chapeau à 5. A leur décharge, tout y est scrupuleusement trié et rangé. Les vêtements sont propres, les accessoires en bon état. A noter : la boutique propose aussi des vêtements neufs finement sélectionnés. 

  • Comédie
  • Scène ouverte
  • Réaumur
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Au Fridge, le « comedy room » de Kev Adams, c’est le tiercé gagnant en un seul et même lieu : bien boire, bien manger, bien rigoler. En une soirée, du mardi au samedi, ou le temps d’un brunch le dimanche, on peut y croiser Hakim Jemili, Anne Boissard ou… Gad Elmaleh. Si, de l’extérieur, le lieu a des faux airs de bar à chicha, avec ses néons bleus, ses briques apparentes et sa semi-pénombre, il suffit de passer la petite porte réfrigérée des cuisines pour découvrir son plein potentiel. Et le jeu en vaut la chandelle. 

Publicité
  • Shopping
  • Créateurs
  • Sentier
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
L'Appartement Sézane
L'Appartement Sézane

Fièrement posée depuis octobre 2015 à l'angle des rues Saint-Fiacre et des Jeûneurs, l'Appartement Sézane a été pensé pour que vous vous y sentiez comme à la maison : les vastes cabines d'essayage, les méga-fauteuils moelleux et la large table en marbre font partie d'un décor dont la plupart des meubles ont été chinés aux puces de Saint-Ouen par la créatrice. Outre les fringues de la griffe, l’Appartement arbore une très belle sélection d’objets lifestyle en lien avec la thématique de la collection. Comme chez feu Colette, tout a été pensé pour ne pas repartir les mains vides, au désespoir de notre banquière...

Les meilleurs hôtels du 2e arrondissement

  • Hôtels
  • Sentier

Parole de locale : loin d’être un simple point de chute pour vacanciers de passage, l’hôtel du Sentier a tout pour devenir le nouveau QG des promeneurs du quartier. Incrusté dans le passage du Caire (le plus ancien de la capitale), travée presque fantôme dans le quartier pourtant très animé du Sentier, et donnant sur la place du même nom, cette jolie pension attire le chaland habilement grâce à la belle terrasse de son restaurant, qui fleure bon la blanquette… On s’y prélasserait bien toute la journée, sous le regard bienveillant de Hathor, déesse de la joie, dont le visage est sculpté en bas-relief sur la façade de l’immeuble. A l’intérieur, élégance, simplicité et confort à tous les étages, avec des chambres aux tons sable et clairs, rehaussées de quelques fines touches colorées. Le must : les chambres duplex du dernier étage, avec leurs terrasses tropéziennes gorgées de soleil.

  • Hôtels
  • Réaumur
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Porche en fer forgé, marbre de Carrare, moulures… Si l’entrée monumentale de cette bâtisse haussmannienne donne le la, on n’a pas été déçu par la suite : une déco rétro-contemporaine chantournée par l’incontournable Dorothée Meilichzon, archi attitrée de l’Experimental Group (Grand Pigalle, Grands Boulevards…) qui pousse ici à fond le curseur de l’Art déco. Côté chambres, ça ne baisse pas le pied : têtes de lit en tissu signées Pierre Frey, larges miroirs, mosaïque émeraude, lampes Stilnovo, appliques dorées et lumineuse salle de bains (grande) ouverte. En tout, une cinquantaine de chambres de 17 à 50 mètres carrés pour conjuguer dormir au chébran de l'indicatif.

Publicité
  • Hôtels
  • Hôtels de charme et de luxe
  • Grands Boulevards
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Saint-Marc
Saint-Marc

Nadia Murano et Denis Nourry savent s’entourer. Epaulé par Christian Lacroix pour élaborer l’hôtel du Petit Moulin, le monstre à deux têtes récidive en invitant Britt Moran et Emiliano Salci (Dimore Studio) à mettre en scène ce p’tit bijou hôtelier sis à un jeté de ballerine de l’Opéra-Comique. Et autant dire que ces derniers se sont lâchés côté (Art) déco : hall en marbre et acajou, poudre rose aux murs, tapis estampes, fauteuils 60’s couleur or…  A l’étage, la patte Dimore Studio atteint son paroxysme avec des combinaisons improbables dans les teintes (rouge bordeaux, jaune moutarde, bleu ciel, vert sapin), les objets (table d’époque, rideaux tropicaux, statues antiques…) et les matériaux (laiton, bois laqué…). Clou du spectacle : un spa privatisable, avec piscine, hammam et jets hydromassants, vous attend au sous-sol pour vous prélasser à deux. En toute intimité…

  • Hôtels
  • Sentier
  • 3 sur 5 étoiles
  • Recommandé
The Hoxton, Paris
The Hoxton, Paris

Après avoir conquis Londres et Amsterdam, le groupe britannique Ennismore a pris ses quartiers en plein Sentier. Lancé en 2017 dans un ancien hôtel particulier du XVIIIe siècle, le Hoxton Paris n'est pas un simple hôtel, c’est un lieu de vie maousse de 8 500 mètres carrés, où une foule jeune et internationale vient chiller sans forcément dormir sur place. En cause ? Son restaurant le Rivié et ses trois bêtes de bars où descendre cocktails et vins nature après son cours de yoga. Pour le reste, 172 chambres alignent une patte indus' à l'esprit vintage : mobilier d’inspiration Jean Prouvé, lampes Gras, téléphone fifties… Le point fort du Hoxton, ce sont les petites attentions : mini-tablettes Le Chocolat des Français et sélection de livres sur la table de chevet, uniques à chaque chambre. 

Publicité
  • Hôtels
  • Sentier
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Hotel des Grands Boulevards
Hotel des Grands Boulevards

Après avoir essaimé à Pigalle, c'est désormais sur les Grands Boulevards que l'Experimental Group prend ses aises avec une déco signée de l'indéboulonnable Dorothée Meilichzon, qui a conçu un lieu à mi-chemin entre l’époque postrévolutionnaire et aujourd’hui – un peu comme si Marie-Antoinette portait une paire de Stan ! Sur le plan, un bar sur le toit où déguster au calme (et au soleil) d’excellents cocktails calés sur une banquette colorée, un espace commun décloisonné avec fontaines et faïence à gogo et des chambres gentiment tape-à-l’œil entre marbre rouge, lit à baldaquin et miroir qui se transforme en télé. Sans oublier le restaurant italien signé Giovanni Passerini, avec des plats un peu mous du genou.

Recommandé
    Vous aimerez aussi
    Vous aimerez aussi
    Publicité