Clamato
Clamato © Mickaël A. Bandassak
Clamato © Mickaël A. Bandassak

Guide par quartier - orgie de bons plans dans le 11e arrondissement

Besoin d'idées de sorties autour de la place de la Bastille, entre Oberkampf et Charonne ? Les meilleurs restaurants, bars, hôtels et spots culturels sont ici !

Alix Leridon
Contributeur: La Rédaction
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Bienvenue dans le ventre de Time Out Paris ! Dans notre classement des 50 meilleurs restaurants de la capitale, 17 (!) sont basés ici, dans ce trépidant 11e arrondissement. D’Oberkampf à Charonne, il y en a pour tous les goûts, du libanais de quartier à l’étoilé en passant par l’italien guindé ou le boui-boui japonais. Côté soif, ça continue si bien de couler qu’on en serait presque noyés de bonnes adresses, entre troquets à la mode, barav’ bien vivants et bars à danser. Vous l’aurez compris, c’est le quartier de Paris où il fait bon s’arsouiller – de jour comme de nuit (ça commence dès l’aube au marché Bastille). Et ne sélectionner que le meilleur du meilleur ne fut pas une mince affaire. Puisqu’il faut bien commencer quelque part, commençons par là ! 

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Les meilleurs restaurants du 11e arrondissement

  • Gastronomique
  • Charonne
  • prix 4 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Après des années à pop-upper, Adrien Cachot a de nouveau une adresse où poser son génie ! Le voici capitaine de ce Vaisseau spécial, écrin anthracite pour assiettes infusées à la créativité bouillonnante du chef. Le menu foisonnant convoque des abats de veau et des arêtes de poisson, des variations nippones et le terroir français, café en entrée et kriek en dessert. Une technique imparable au service d’un geyser d’idées.

  • Mexicain
  • Saint-Ambroise
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Chambre Noire, les piratins du vin nat’ d’outre-Rhin, continue d’abreuver Paris en nouveaux lieux. Après le studio et la Buvette, voilà la taqueria Furia, sorte de retour aux sources pour Oliver Lomeli, l’expatrié mexicain qui tire les ficelles (et le vin) de Chambre Noire, associé ici à Julio Guerrero, venu du café Cicatriz à Mexico. Au programme ? Un bar à vins nature allemands et tacos mexicains végétariens. Kamoulox et trop bien !

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  • Bistrot
  • Saint-Ambroise
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Repris par Florent Ciccoli (l’Orillon), alchimiste bistrotier qui change le zinc en or, ce petit bouclard délivre bonnes ondes et chouettes assiettes. On s’y sent bien du matin au soir, dans cette salle à mosaïque azur, mobilier bistrot et comptoir boisé, ou aux quelques tables sur le trottoir de la calme rue Saint-Sabin. Sur une feuille volante, le menu du jour proposé par la cheffe Julie della Faille envoie du simple, du bon, du précis. Un recoin pas chagrin !

  • Pizza
  • Saint-Ambroise
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Daniel Pearson, ex-patron des pâtons chez Ten Belles, a enfin ouvert sa pizzeria à un jet d’olive de la rue Oberkampf, dans une vaste salle minimaliste. Depuis sur le comptoir en bois clair on peut observer le maître jongler avec les pâtes au levain naturel (réposées 36h) et y étaler dessus des bons produits. Résultats : des disques d'or croustillants et savoureux qu'on dévore jusqu'au trottoir. A faire couler avec des vin nat' à la tireuse.

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  • Français
  • Folie-Méricourt
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

On avait bien aimé le Blainville ou l’Orillon, et voilà que déboule Cornichon, posé à l’ombre de l’église Saint-Joseph-des-Nations. Le duo de potes Paul Henri (en salle) et Bertrand Chauveau (aux fourneaux, ex de chez David Toutain) n’y vont pas avec le dos de la main morte pour singer un rade giscardien. Et on aime bien l’idée de dépoussiérer le concept de semainier à prix gentil (22 € la totale). Les intitulés rugueux (carottes râpées, spaghettis boulettes…) cachent des assiettes drôlement finaudes comme, ce jeudi-là, des concombres à la crème bien ailés ; une sapide joue de bœuf sous un buisson de haricots verts croquants rehaussés d’une crème au hareng fumé ; et une crème caramel topée d’une huile de vanille. Le soir, l’adresse se plie à la tradition des tapas avec brochette de cœurs de canard, frites à la graisse de bœuf, terrine de foie de volaille…

  • Français
  • Roquette
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans un décor inchangé depuis l’ouverture en 2011, Septime n’a pas pris une ride. La cuisine, qui avait posé les jalons d’une bistronomie aventureuse, reste alerte avec un menu en sept temps (120 €), largement végétal, qui doit se comprendre comme une montée chromatique maîtrisée. Ce soir-là, on entame donc à petites foulées avec un ravier de betteraves cuites au foin et acidifiées de groseilles, puis un honnête velouté de pomme de terre à la truffe et sa brioche, avant de décoller vers les sommets : d’abord avec un plat tout en fondance de sucrine et cresson drapé dans une tranche de lard maison micrométrique, ensuite avec le mariage entre Saint-Jacques nacrées, tranche de moelle et embeurrée d’épinards. Avant, en acmé, un dément ris de veau grillé et harissa accompagné d’un bouillon de couscousPour accéder à tout le potentiel de ces délicates assiettes, optez pour l’accord mets et vins érudit, voyageur et parfaitement calibré. Cela plombe la cuenta mais fait s’envoler les sensations.

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  • Poisson et fruits de mer
  • Charonne
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans cette annexe marine du Septime, on explose notre jauge d’oméga-3 avec une carte qui change en fonction de la pêche. Depuis notre premier passage en mai 2016, on a enchaîné régalade sur régalade à toutes les sauces et saisons. Assis au comptoir du bar, on plonge dans le bain iodé avec des huîtres Belles de Cordes n° 3 agrémentées d'une petite sauce au Tabasco (17 €). Pour continuer cette mise en bouche, on croque des pouces-pieds de Quiberon (15 €) claqués par une vinaigrette citronnelle, ou cette tuerie d’œuf mayo-caviar (19 €). La suite ? Des menus bien trackés, comme ce mythique Clamato-o-fish (le midi seulement), qui joue les modèles du genre avec sa sauce tartare (à base de mayo) et son moelleux potato bun. Côté marée, on siphonne quelques bons pifs de blanc, comme ce P'tit coin de Paradis (7 € le verre) qui porte bien son nom.

  • Folie-Méricourt
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Stylé ce restau ! Avec sa devanture vert kaki, ses banquettes briochées, son sol carrelé et son bar de granit sombre, Magma la joue bistrot dandy. En salle, c'est un défilé d’assiettes néo-bistrotières classieuses, dans la droite ligne de l’indispensable VantreLa formule dej (30 €) nous réveille la gueule d’un gwell, ce lait fermenté de vache bretonne à la crème d’anchois, piqué de grains de maïs juteux et de quartier de prunes poêlées. Puis déboule une photogénique cuisse de pintade montée sur talent haut, habillée de fenouil laminé, sauce à l’anguille fumée, raisins frais et aster maritime – aussi bonne que belle. Au dîner, la collection s’étoffe de quelques pièces fortes : sardines crues sur toast de pain japonais (12 €) ; molé d’agneau-jaune d’œuf osmosé (14 €) ; pigeon entier et piment doux à partager (42 €)… A boire, du vin nature bien déniché, et la rare bière belge Saison Dupont à la tireuse… Bref, Magma est chaud comme une coulée de love !

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  • Café-restaurant
  • Charonne
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Voici notre adresse doudou, notre safe place du midi, notre enseigne chérie ! Aux fourneaux, deux reconvertis de talent : Omar Koreitem et Moko Hirayama, qui ont troqué la vie de bureau pour la vie de bistrot. L’ardoise succincte et ébréchée qui trône sur le comptoir annonce une cuisine de saison, multiculturelle (Omar est né au Liban, Moko au Japon) et empreinte d’une colossale douceur. En entrée ce midi-là, Omar envoyait une pimpante salade tiède de ragoût de seiche, radicchio et endives bonne à vous arracher un sourire (15 €) ; puis un plat de bar de ligne poêlé, pleurotes, épinard et pomme coquine versant dans l'érotisme (25 €). Avant, en dessert, une tarte à la clémentine remonteuse de moral, pâtissée avec grâce par Moko (9 €). À boire, des vins naturels consciencieusement castés, comme ce chablis du domaine de l’Enclos (8 €) et une belle collec de pifs français mais aussi slovènes, autrichiens, italiens… (dès 30 €). Décidément, il y a une mokonnexion entre ce resto et nous !

  • Sud-Américain
  • Saint-Ambroise
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Brutos
Brutos

Derrière ce nom bourru impliquant grandes tapes dans le dos et taulier à 80 dB se cache une adresse d’une grande délicatesse. Dans sa déco déjà. Une salle proprette en bois, pierre à l’os et carrelage blanc, baignée dans une lumière mordorée et doublée d’une terrasse pour profiter de la verdure du square Gardette. En poste devant son asador dans sa cuisine ouverte, le Brésilien Lucas Baur de Campos fait bien plus que jeter de la bidoche sur des braises. Ce soir-là, on entame sur une fondante tranche de boudin noir aux arêtes impeccablement craquantes, mariée à une suave confiture de betterave (13 €). En pièce maîtresse à se partager à la table, une redoutable côte de bœuf maturée 35 jours (120 €) plus tendre que le regard d’un bébé teckel... Pour accompagner toutes ces beautés, faites confiance à la pétillante Ninon Lecomte pour vous déboucher la bonne quille. A noter que le dimanche, on sert ici un mythique poulet rôti à faire lever tous les pros de la grasse matinée. 

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  • Italien
  • Charonne
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Fabrizio Ferrara tient depuis 2016 son bistrot contemporano-tradi (parquet, suspensions en bois, brique grattée) d’une pâte de velours. Le chef sicilien continue de délivrer sa cuisine inspirée de son enfance dans l’agroturismo familial mais ici boostée au perfectionnisme du pro et aux produits sourcés avec un soin maniaque. Sous une incongrue bande-son rockabilly, il nous le prouve ce soir-là, d’abord avec une aérienne foccacia et tronçons de maquereaux snackés sous un échevelé de blettes qui fait chérir l’amer. Puis avec un moelleux risotto à l’ortie et joues de lotte à la cuisson impériale. La carte des vins fait la courte échelle aux propositions nature de la Botte : blanc sicilien bien minéral de Salvatore Marino (7 € le verre), ou nero d’avola de Sergio Drago (47 €). Les années passent mais l’Osteria Ferrara reste un grand moment d’Italie – et c’est encore mieux en terrasse.

  • Gastronomique
  • Folie-Méricourt
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Autodidacte sans CV étoilé, Iñaki Aizpitarte, taulier du Chateaubriand, a marqué l’époque de sa cuisine iconoclaste et fulgurante. Au point de se faire creuser en 2011 un bar à vins de l’espace dans un bloc de marbre par l’architecte superstar Rem Koolhaas : le Dauphin, qui sert désormais la formule magique du moment au dej ! Abracadabrasserie ! Contre 20 € (deux entrées, un plat), ça enfile les perles de brasserie avec une allégresse insolente. En entrée, on broute une merveille de salade de coriandre électrifiée d’une vinaigrette survoltée mêlée de cacahuètes et d’éclats de guindillas. Avec, en support bulogistique, un pot de mayo à écoper d’escargots de mer, marque de fabrique de la maison. Avant de faire place aux moules marinières que, avec leurs frites pépites, en double bain de graisse de bœuf. On finit de boire le bouillon au fond de l’assiette et on se dit qu’on a du bol d’habiter dans la ville du monde où l’on mange le mieux contre un billet bleu…

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  • Bistrot
  • Roquette
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Café du Coin
Café du Coin

Florent Ciccoli (JonesLe Cheval d’OrRecoin) aime les troquets et ceux-ci lui rendent bien ! Prenez ce Café du Coin, un nom de rade franchement banal pour une déco qui n’a pas dépassé les Trente Glorieuses (tables et bar en Formica, luminaires globe, carrelage Belle Époque). Et pourtant, c’est le QG que tout le monde aimerait avoir au coin de sa rue. Le midi, il décoche une impériale formule midi (24 €). En entrée, on opte pour la spécialité du lieu, la pizzette, une pâte format 45 tours pleine de goût et impeccablement cuite agrémentée d’un attelage improbable mais succulent : burrata, brocoli-rave, amande et kiwi… Puis, en plat régressif jouissif, un cordon-bleu bien crousti et dégoulinant de mont d’or, accompagné d’une salade d’endive et betterave, à faire couler avec un verre de sauvignon blanc des Puzelat (6 €). Clôture acidulée avec un demi-financier et poire caressés par une chantilly parsemée de pollen. On n’a pas fini de venir de loin pour ce coin.

  • Italien
  • Saint-Ambroise
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Pianoterra, dans la langue de Pino D'Angiò, ça signifie « rez-de-chaussée ». Mais cette super adresse mérite une description avec un peu plus de hauteur. D’abord, c’est beau. La déco, mi-moderne minimale mi-kitsch assumé offre une ambiance de cantine loftisante carrément classe. Même émerveillement pour les assiettes, fraîches et cuisinées avec ce que la cheffe a trouvé chez les commerçants du coin le matin même. Ce midi, la formule (27 €) commence avec un câlin de velouté de pomme de terre qui enserre une crème de butternut coiffée de petites olives taggiasche, puis de solides lasagnes végétariennes à la puissante pâte au sarrasin garnies de choux et de sauge. On fait glisser cette recette venue de la vallée de la Valteline avec un vivace soave du domaine Menti Giovanni (8 €) pioché dans la courte carte 100 % transalpine. A noter qu’il existe un plat hors formule (ce jour-là des rigatonis au bœuf braisé, 23 €) servi dans une soupière si toute la table le prend, pour un déj comme chez la mamma.

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  • Bistrot
  • Folie-Méricourt
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Y a pas que la nouveauté dans la vie, y a le reviens-y aussi ! Dans cette catégorie, il y a Vantre, dont la formule du midi est à la graille ce que la pensée de Nietzsche est à la philo : un haut lieu de l’éternel retour. Le patron sommelier Marco Pelletier y couve une cave pléthorique, digne du palace Le Bristol où il a travaillé mais au sein d’un bistroquet de tiéquar. En cuisine, le chef Masaki Nagao (ex-Clarence) chantourne un ordinaire extra, comme ce midi-là : chic duo de sardines emmitouflées dans leur doudoune sans manches de tempura et mayo chlorophyllienne. Puis, merlu et approuvé, deux morceaux de ce poisson rissolés qui dansaient le menuet avec des navets glacés à l’ail des ours et émulsion citron. Question goulot, il y a toujours une petite légion de quilles ouvertes au bout du comptoir, alors demandez au patron qui vous fera boire bon. PS : Comme de bien entendu, le soir, ça monte en puissance sévère. 

  • Français
  • Saint-Ambroise
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Le Saint Sébastien fait partie de ces restos qu’on voudrait pouvoir prendre dans ses bras. Au 42 de la rue du même nom, on vient toujours avidement traîner nos cœurs et nos corps à la lueur d’une bougie face à la cuisine de Christopher Edwards. Début des agapes avec quelques anchois cantabriques imbibés d’une huile d’olive (14 €) ; puis délicieux duo d’huîtres bretonnes n°2 pochées, graines de grenade et pailletage de scorsonère (le “salsifi noir”) ; avant un roboratif méli-mélo végé de shiitakés, pruneaux d’Agen et lentilles bien fermes, le tout accompagné d’une bonne purée de pommes de terre détendue à l’huile d’olive (27 €). Pour ne pas faire le béta avec ses gamma GT, plus de 400 flacons ascendants nature ont été savamment sélectionnés par la formidable taulière Daniela Lavadenz. Un endroit qu’on voudrait pouvoir prendre dans ses bras, disait-on. Ou tout simplement garder pour soi. 

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  • Japonais
  • Folie-Méricourt
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Après leur food truck Munchies, le chef Sho Miyashita et son comparse Jérémy Mégaly ont garé leurs casseroles entre les murs à vif de ce troquet électrisé par une énergie radicalement hip-hop. Ça donne un izakaya (bar à tapas nippon) insolent qui marie les japonités, la junk food et le deluxe. Midi ou soir, on s’envoie baguette au poing de nerveuses petites assiettes : aubergines toniques sauce katsuobushi (copeaux de bonite séchée, 8 €) ; aile de raie vapeur à émietter et plonger dans une sauce ponzu au chili oil (22 €) ; tataki de bœuf sauce chimichurri (16 €)... Au dej seulement, on peut aussi harponner un donburi, ce calfeutrant bol de riz augmenté, notamment, de bœuf haché, d’un œuf coulant et de cébette (14 €). Ici, on boit avec son temps : cocktails à la pression comme ce Highball au shōchū (10 €), blanc nature d’Alsace (38 € la bouteille) ou inévitable bière Kirin (4 € le demi). Bref, un cool bistrot saveur wasabi : un wasabistrot ! 

  • Libanais
  • Folie-Méricourt
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

C’est à l’angle de la rue de la Fontaine-au-Roi que Kamal Mouzawak, restaurateur star du zaatar au Liban, a ouvert sa première table (“tawlet” en libanais) parisienne. Selon les jours, les spécialités du pays tournent tel un derviche : plaine de la Bekaa le jeudi, Beyrouth le week-end ou région des montagnes en ce mercredi… Si le midi, c’est la fête au buffet en rez-de-chaussée avec une chouette terrasse, le soir, on monte en gamme et d’un étage avec service à table dans une ambiance nettement moins cantoche. La formule unique et pas donnée (39 €) commence par une salve d’entrées végétariennes qui mettent tout le monde d’accord. Replètes feuilles de vignes garnies de riz et oignons, suave caviar d’aubergine, tabouleh bien vert, chou relevé au citron, pommes de terre à l’ail… Normalement, vous n’avez déjà plus faim mais trois plats chauds arrivent vous achever quand même. On a adoré les baths kebbeh (boulettes de bœuf crousti) sous leur manteau de sauce au yaourt.

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  • Bistrot
  • Roquette
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Le Servan
Le Servan

Depuis 2014, les frangines Katia et Tatiana Levha font cracher leur flamme faiministe dans ce corner de la rue Saint-Maur, dans un repaire plus-beau-tu-meurs. Quand la première vient chouchouter en salle une clientèle de plus en plus internationale, la seconde, passée par l’Arpège et l’Astrance, prouve qu’elle est une des meilleures cheffes de sa génération avec ce goût pour les saveurs explosives, switchant de la sole meunière de sa grand-mère paternelle aux wonton frits de son enfance philippine. Sa cuisine au Servan ? Elle est libre et voyageuse, jouant à saute-mouton entre la France et l’Asie, à l’image de son plat signature, des coques pimentées au basilic thaï (10 €) qui arrachent gentiment. Egalement au menu, pajeon (galette coréenne) au poulpe grillé et mayo fumée (15 €), cervelle de veau, beurre citronné et oseille (13 €) et ris de veau grillé boosté au phrik phao (sauce thaïe pimentée). Épilogue en beauté avec cette simple mais efficace tartelette chocolat/cacahuètes, assortie de sa glace vanille (9 €). Sublime. 

  • Bistrot
  • Folie-Méricourt
  • prix 3 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Le Chateaubriand
Le Chateaubriand

Comptoir en marbre, opalines vintage au plafond, réplique de la Coupe du monde de foot sur l’étagère, serveurs en Nike et Stan Smith... Bienvenue chez Iñaki Aizpitarte. Treize ans déjà que le Basque balance ses uppercuts cinglants au Chateaubriand, avec une cuisine pas si consensuelle. Toujours en tension, les assiettes du chef osent des associations couillues, avec çà et là de vraies fulgurances créatives. Au menu du soir (75 €), un quinté gagnant d’amuse-bouche : des gougères, un shot suracide de ceviche (sans poisson) où flotte une framboise, un fin cigare en feuille de brick, fourré de sardines épicées tandoori, et surtout cette tomate farcie à l’encornet et légumes, avec piment guindilla à croquer, qui achève de vous dépuceler la goule. Mais la vraie claque, on se la prend sur le bouillon de céleri-rave. Pif paf : douceur puis baffe acide lorsqu’on croque les trois petites ravioles fourrées au coing ! Niveau plat, on se souvient avec émoi d'un tendrissime chevreuil à la royale, classique saisonnier réveillé par une singulière tartelette de girolles, haricots coco, haricots noirs fermentés. 

Les meilleurs bars et clubs du 11e arrondissement

  • Folie-Méricourt
  • prix 1 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Encore un bouclard de quartier repris par Florent Ciccoli, et encore une réussite limpide. Le décor ? Palimpsestes de vieilles fresques, sol mosaïqué et relique de cabine téléphonique. Les assiettes ? Du kif pur et simple ourdi par le cuistot Hugo Giudicelli, mais la serveuse garnit aussi des sandwichs jambon-beurre à l’ail. Une cantoche adorée.

  • Folie-Méricourt
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Les plus bilingues d’entre vous auront immédiatement fait le rapprochement entre le nom de ce bar (plutôt bien rangé en fait) et “Disorder”, la chanson de ces joyeux drilles de Joy Division. Une identité post-punk qu'on retrouve chevillée aux mix des DJ invités les week-ends. Si les noms Buzzcocks, Neu! ou Fontaines D.C. vous font frétiller du slim, une soirée au Désordre s’impose. Oui, c’est un ordre.

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  • Français
  • Roquette
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Dans une déco indus' digne de Bristol (façade de briques, plancher), Culinaries, l’épicerie fine en ligne, a mis sur orbite l'agité du bouchon et dealer de vin nature, Clovis Ochin. Sur la terrasse ? Des petites assiettes fraîches et de la finger food : arancini cacio et pepe, pita asperges vertes et ricotta, houmous aux herbes et tahini… Et à picoler, sur fond de rap US ? Une sélection nature-peinture castée (avec goût) par Clovis himself. Comme son grand pote et pape du vin nature, Patrick Bouju. Ou pour les grandes soifs, un magnum Against The Machine Rouge 2017 de Sébastien Fleuret. Histoire de voir venir !

  • Français
  • Folie-Méricourt
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Aux Deux Amis
Aux Deux Amis

Publicité mensongère ! Il y a beaucoup plus de deux amis Aux Deux Amis. Le vendredi soir, c’est plus rempli qu’un wagon de la 13 un jour de grève (avec plus d’ambiance et de sourires). Sans résa, oubliez l’idée d’une table et priez pour qu'un bout de comptoir où glisser un coude se libère… Mais pas d’inquiétude, c’est cool aussi. Depuis plus de dix ans, cet alchimiste de David Vincent-Loyola a réussi la transmutation de ce rade de quartier bien dans son vintage (néon, casson et miroir) en rendez-vous des apéros les plus cool du bas d’Ober. Ce décor de film des années 60 propose une carte bien dans son époque avec d’imparables charcuteries à faire couler avec une carte de vins nature érudite : verre de côtes-catalanes du domaine Riberach (7 €), ou loire Smalt de Pauline Lair (40 €)…A noter que le midi (vendredi et samedi), on peut y déjeuner de classiques bistrotiers (œufs mayo, brandade de haddock).

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  • Bars à vins
  • Saint-Ambroise
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Pas la peine d’attendre la crue centennale pour se croire à Venise sans bouger de Paname. Direction Isola, bar à vins frais comme une acqua alta où Guido Aloia, Vénitien d’adoption, fignole une atmosphère molto cool et un peu bordélique, à base d’accrochage de potes artistes, étagères chargées de livres d’art et hits des années 80. Au programme, un aperitivo comme dans la Sérénissime avec des cicchetti (2,50 €), ces petites tartines à choisir dans une vitrine comme là-bas et à boulotter sans modération. Les recettes changent tout le temps mais la version scamorza et noix ou brocoli et burrata cinglent sur le grand canal de l’excellent. On accompagne ces modestes merveilles d’un spritz (8 €). Si vous avez grand appétit, on trouve à l’ardoise de solides lasagnes maison, des gnocchis du moment (19 €) ou de vastes assiettes de charcuterie et de fromage. Côté raisin, que des quilles de la Botte ! Bonus : la prog propose aussi des concerts (plutôt chanson, jazz) le dimanche après-midi. 

  • Bars à vins
  • Folie-Méricourt
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

UVA ? Quoi, la chronique d’un centre de bronzage dans Time Out ? Déso les tanorexiques* mais vous prendrez moins de coups de soleil que de coups de vin dans ce couloir pinardier à murs de pierre blanche, bar à carrelage vert et haute façade vitrée. Les tenancières Marie Raynaud (ex-Culinaries) et Laetitia Sahuet (ancienne du web) sont chouettement postées face au boulevard Voltaire, dans une excroissance de la confondante rue de Malte, qui a dû être tracée à 3 grammes par le baron Haussmann… UVA – qui veut dire “raisin” en latin, espagnol, italien et portugais – annonce la couleur d’une sélection de jajas cosmopolite et brève, afin de proposer une curation serrée qui change souvent. Pour éponger, Laetitia l’Aveyronnaise couche sur planche son amour du pays : tomme de brebis et confiture de mûres sauvages (9 €), terrine de campagne (9 €), saucisse sèche (7,5 €), gâteau à la broche (7,5 €)… Et elle prévoit même d’organiser des soirées aligot ! Pour ce barav, hip hip hip ? Uva ! 

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  • Bars à bières
  • Saint-Ambroise
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Des six établissements du Perchoir Group, celui-ci est notre préféré. En cause, ce cool bar végétalisé, perché au 7e et dernier étage d'un immeuble de la petite rue Crespin du Gast… Insoupçonnable d’en bas ! Un vaste toit aménagé, avec comptoir en vert zellige, banquettes confortables aux coussins dépareillés... Et, çà et là, plantes folles et herbes aromatiques. A la carte ? Des cocktails simples mais bien shakés, à base de décoctions et jus maison. Témoin cet acidulé Dark & Stormy (12 €) mixant rhum infusé à l’orange, ginger beer, citron vert et bitter Degroff. Conseil d'ami : arrivez très tôt, idéalement vers 17h30. Ou alors, tentez votre chance vers 22h, quand de nombreux groupes lèvent l'ancre et libèrent des tables. Mais l'option la plus sûre pour profiter de la terrasse est de réserver au resto situé dans une vaste salle de l'avant-dernier étage de l'immeuble, ce qui vous garantira un verre d'apéro sous les derniers rayons du soleil. 

  • Bars à vins
  • Charonne
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

L'annexe avinée de la trilogie Paul Bert, planque donc dans la même rue que ses trois grandes sœurs (Le Bistrot Paul Bert Le 6 Paul Bert et L'Ecailler du Bistrot). Claustro s'abstenir ! Un tout petit espace dans la veine nature, avec comptoir en bois, étagères de boutanches et plats notés à la craie. Mieux vaut arriver tôt si l’on veut avoir la chance de s’asseoir à l’une des dix places, mais on peut tout aussi bien rester debout, après tout c’est l’esprit du repaire. A la carte ? Des plats canailles comme on aime : une terrine de campagne (6 €) à se damner, des œufs mayo à la truffe que l’on sauce jusqu’à la dernière goutte, une escabèche de maquereaux surmontée de boutargue (vrai shot iodé), des huîtres bretonnes dodues… Et à boire ? Evidemment, une superbe sélection de quilles. Pas la peine d’aller au resto après un tel gueuleton. Par contre, si vous voulez continuer la soirée, faites-vous conseiller une quille à emporter.

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  • Bars à vins
  • Saint-Ambroise
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé
Bambino
Bambino

Après avoir colonisé la rue de Rochechouart, Fabien Lombardi, parrain de la triplette Faggio, multiplie les ouvertures. Voici son bar à vins naturels ascendant platines, avec cocktails à la tireuse (12 €) et chouette assiettes à picorer en bande (8-13 €) ! Côté déco, le lieu en jette un max : maillot de Cantona sous verre, batte de baseball en haut de l’étagère (Napoli style) et enceintes maousse en bois trônant au-dessus du comptoir en béton brossé, entre deux classes appliques 50’s. En verre de contact ? Un blanc, deux rouges (7 €). La carte savante nous pousse vers les bouteilles (21-105 €). Dans les petites assiettes on déniche un jouissif poulpe grillé s’ébrouant dans ses salicornes (13 €) mais surtout, SURTOUT, ce dément sandwich au poulet rôti, aïoli, à tremper dans son jus lèche babines (10 €). A 23h, on réussit à identifier Deniece Williams (“I Found Love”) et Moodymann (“Shades of Jae”). La fête peut commencer.

  • Bars à cocktails
  • Roquette
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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Fréquence
Fréquence

Bienvenue chez Fréquence, joli bar en pierres grattées et mobilier scandinave où les platines et les disques piquent la vedette aux bouteilles et aux shakers. Mais ne croyez pas que les verres font de la figuration dans cette carte qui déborde de créations aussi futées qu’affûtées. On commence par un Doud (pignons de pin salés, Cap Corse blanc, shochu, calvados ; 12 €), à la poigne sèche et rassurante du kiné qui va vous décoincer, avant de partir batifoler dans les bois et les fleurs avec le Burows (ananas salé, pineau, verjus, aquafaba ; 12 €). L’amour des bonnes choses se retrouve dans des assiettes voyageuses : caresses de gyozas de bœuf (9 €) ou poulet katsu à l’impec croquant (10 €). Pendant ce temps, le DJ invité mixe avec l’assiduité de l’artisan appliqué des 45 tours de pépites funk pour une foule chaloupante et rigolarde dans une ambiance furieusement cool.

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  • Bars à vins
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  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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Le rituel est bien rodé : tous les six mois ou presque, avec une consœur journaliste, on marque en gros, en gras et en majuscules le mot FULGURANCES sur notre agenda. La raison ? Le restaurant tremplin y invite méthodiquement un nouveau toqué pour enflammer les fourneaux de sa cuisine, et ce pour un résultat toujours délirant. Alors forcément, quand on a appris que la joyeuse bande de dénicheurs allait perturber notre routine en installant sa cave à vins à cinq mètres à peine de son fief, on s’est dépêché d'aller y jeter un oeil. Ledit bar est dans la même lignée que son grand frère : coolos et dans l’ère du temps. Côté soif, on attaque avec un bourgogne aligoté d’une jeune vigneronne (Fanny Sabre), gras, minéral mais et tout en délicatesse. Côté faim, des plats dignes de la réput' du resto : stratosphériques œufs mayo de Becky (avec leur parure de poireaux frits et graines de courge), encornets de l'espace avec tomates en salsa (ultra savoureux); ou divin saucisson brioché. Savoureux et ultra-réconfortant. 

  • Bars à cocktails
  • Charonne
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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Bluebird
Bluebird

Cette époque vous plombe, vous avez besoin d’un petit shot d’Amérique des années 50, quand les vêtements étaient mieux coupés et les cocktails mieux dosés ? Alors direction le moderniste Bluebird et ses pierres de lave, ses appliques en verre orangé et son iconique aquarium, lancé en 2016. Sur le menu, aucune mention des ingrédients, focus sur les saveurs. A la manière d’une carte du Tendre, on navigue du spirit-free au plus sérieux, du léger au voluptueux. On se laisse d’abord tenter par un Invisible 2.0 (12 €), une variation du Negroni totalement translucide, moins amer et plus rond que le fameux classique. N’ayant rien contre l’exotisme, on poursuit avec un Tropical Skull (12 €), long drink aux notes de coco et de banane, équilibré, qui se concentre sur le parfum des ingrédients. Et c’est de bon cœur que l’on sirote cette potion, avant de repartir avec l’envie de revenir nidifier au Bluebird pour y regoûter ses cocktails plaisir. 

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  • Charonne
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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Au rez-de-chaussé, un resto marocain envoie des assiettes bistrorientales à la cool à une palanquée de gens bien sappé, visiblement prêts à faire durer la soirée. À la cave, c’est Rock la Casbah et (déca) danse. Jusqu’à 5h, la pas si petite piste carrelée, au format idéal pour 80 danseurs, vrombit de teufs variées (et gratuites) du jeudi au samedi. Benjamin Belin, le DA, propose une prog qui brasse large avec pas mal d’aftershows, des DJ set d’artistes complices, des soirées. Lors de notre visite, un jeudi, David Boring des Naive New Beaters déployait, sans complexe, l’inattendue étendue de sa connaissance de la variété (featuring Carlos, Britney et Aya…) pour un public conquis, mais il y a aussi des nuits plus queer house voire rock. Bref, surveillez la prog !

  • Bars à tapas
  • Saint-Ambroise
  • prix 3 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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Rejeton de Brutos du numéro d’à côté, ce Bar principal a compris l’essentiel des besoins parisiens post-confinement : proposer un lieu pas bégueule et belle gueule (zellige blanc, brique, mobilier indus’) pour apéros à rallonge. On se pose donc à la fraîche sur la (maxi-)terrasse donnant sur le square Gardette et une (mini-)rue où jouent les enfants. La proposition de cocktails joue le classique estival : gin tonic ; pisco sour ; gin basil smash… La carte des vins se montre, elle, nettement plus aventureuse avec une sélection de vins vivants bien troussés comme cet impec pet’ nat’ Splash 20 du château Barouillet (27 € la bouteille). Un apéro digne de ce nom demande du solide à se mettre sous la dent et là, le Bar principal tombe pile avec ses petites assiettes détonantes (7-10 €) : frite de polenta aussi orange que crousti, manchons de poulet à la crème de coco, acras qui rendent accro, milanaise de veau citronnée, croquetas fondantes… Attention, pas de réservation, donc ramenez-vous tôt !

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  • Clubbing
  • Roquette
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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Ouvert depuis 2013, le Badaboum a vite su devenir un incontournable des nuits parisiennes avec sa programmation entre concerts et soirées clubbing. Question cadre, le dancefloor de 400 places en met plein les mirettes avec ce plafond tout en néon, ce nouveau DJ booth au sol et un système-son de très haute qualité. Pour ce qui est de la programmation musicale, on retrouve tout d'abord des concerts en première partie de soirée avec des artistes rock, électro ou pop. Quant à la partie club, c'est l'agence HAÏKU qui s'en occupe, ramenant du côté de la Bastille des gros noms de la scène techno et house française et internationale. Ultime atout du Badaboum et non des moindres : son restaurant, ouvert début 2019 par Michael Grosman, le taulier des Enfants du marché. Au menu, des assiettes ultraprécises, et des vins naturels pas bus partout. Bien boire, bien manger et bien danser ? Le combo parfait.

  • Bars à bières
  • Folie-Méricourt
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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Téma ces tireuses ! On ne voit qu’elles à peine arrivé à la Liquiderie, cool cave à manger qui a osé le dépouillement indus’ (béton ciré, néons blancs et mobilier ferreux) au milieu des bouis-bouis à bo bun et néons en mandarin (à Belleville, quoi). Vingt becs chromés qui débitent 15 bières artisanales mais aussi – surprise – du cidre et des vins nature dûment sélectionnés par Julien Maillet, exigeant taulier de la Liquiderie Cave. On déguste les mousses à la tireuse dispos ce soir-là, comme cette délicate et florale Icauna, pale ale signée Popihn (4 € le demi) Mais attention ! Les TTO incessants (« Tap Take Over » : brasseurs invités) font tourner le menu comme un derviche sous EPO. La vue d’un mur de bouteilles dans une cave en alu nous fait changer de tactique… On saisit la carte, fébrile. VINGT-QUATRE pages (écrites en tout petit) de références de quilles nature (contre quatre de bières !), et… Que des tueries ! A noter, pour éponger, des planches au sourcing sourcilleux : sauciflard, fromages de la Botte, olives XXL…

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  • Musique
  • Folie-Méricourt
  • prix 1 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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2008. A l’époque, Amy Winehouse venait tout juste de ghoster Rock en Seine pour la deuxième année consécutive, Jacques Chirac débutait son sucrage de fraises et l’International commençait à agiter les soirées du 11e arrondissement. Symbole du développement de cet épicentre de l’hipstérisme, l’Inter a vite attiré bon nombre d’adeptes à grands coups de DJ sets et de concerts gratuits, devenant un incontournable du quartier. Plus d'une décennie plus tard, le lieu est encore là, proposant toujours sa formule bar au rez-de-chaussée – pinte à 6 €, cocktail à 10 €, verre de vin à 4 € – et concerts à petits prix (à partir de 5 €) tous les soirs, dans la salle de 250 places située au sous-sol. Stylistiquement parlant, si l'Inter continue à promouvoir les différentes scènes rock et assimilées émergentes – du folk au post punk – tous les soirs, les nuits du week-end sont l'occasion de découvrir les derniers collectifs et artistes de la scène électronique locale – encore une fois toutes chapelles confondues. 

  • Bars à vins
  • Roquette
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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Septime La Cave
Septime La Cave

Nous sommes ici dans l’annexe du Septime, restaurant de Bertrand Grébaut, qui fait salle comble tous les soirs, et qui fit le buzz en accueillant Beyoncé il y a deux ans. Certes, à La Cave, les gens sont plutôt beaux et bronzés mais l’endroit n’est pas pour autant inaccessible. On s’installe au comptoir face au tableau rétro noir où la serveuse accroche les lettres blanches qui viennent former les noms des vins et des domaines comme autant de promesses de bonheur charpenté. Cinq blancs et cinq rouges au verre (entre 4,50 et 8 €), très bien conseillés par les spécialistes derrière le bar, avec ce 100 % viognier nature (Fleur Sauvage Jouret) fruité et minéral. A emporter ? Un beau choix de bouteilles souvent natures, à partir de 13 €. Comme dans toutes les caves où l’on boit bien, le « manger » est à la hauteur, en témoignent ces rillettes de porc maison servies sur des grosses tranches de pain grillé.

Que faire dans le quartier ?

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  • Boulangeries
  • Nation
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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Un certain Alain Ducasse nous a soufflé que cette échoppe de quartier, à un jet de biscotte du métro Faidherbe, cachait le boulanger le plus kiffant du moment. Le jovial et disert Gérald Auvrez, formé chez le chef Dan Barber, moud lui-même en boutique son blé Rouge du roc, la Ferrari des variétés anciennes. Résultat : magistrale meule complète à la croûte croquante et à la mie dense et humide, aux longues notes acides et torréfiées, ou affolant pain feuilleté au seigle beurré, à mi-chemin entre la viennoiserie et le bricheton.

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  • Fromagers
  • Folie-Méricourt
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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Passant de la compta au comté, Clément Brossault a ouvert cette formidable fromagerie de proximité à la devanture plus bleue que le persillé du roquefort. Ici, le lait est cru, la saison respectée et la production farouchement artisanale. Ruez-vous sur le monumental morbier et son irrésistible liseré cendré (19,90 € le kg), le crottin crémeux des Pyrénées (3,80 €), un beaufort croquant (38 € le kg) ou, plus curieux, le herve (5,50 €), cousin belge du maroilles.

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  • Art
  • Galeries d'art contemporain
  • Folie-Méricourt

Située entre République et les Filles du Calvaire depuis 2013, la SLOW galerie est un lieu unique qui invite à la contemplation et à la détente. Ici, on s'assoit autour de la grande de table en bois, un café/thé dans une main, une part de cake dans l'autre, et on admire les murs blancs recouverts d'oeuvres jusqu'au plafond. Atypique mais accessible, la SLOW est aussi l'une des rares galeries du quartier dont on peut repartir avec une toile sous le bras, sans avoir à caresser la moustache de son banquier au préalable. Une véritable mine d'or de sérigraphies, de prints, de gravures et d'œuvres graphiques inédites qui soutient une quarantaine de jeunes artistes. On peut citer Denis Dubois, Virginie Morgand, Evelyne Mary ou Alexandra Arango. Les prix oscillent entre 20 et 300 euros selon les œuvres et les techniques d'impression. A noter que seuls 30% des mille oeuvres de la réserve sont exposés, le reste des créations étant visibles sur le site internet de la SLOW. 

  • Musées
  • Art et design
  • France

3 300 mètres carrés en plein 11e arrondissement, avec une obsession : l’art numérique. Voilà le projet frappadingue de l’Atelier des Lumières, le tout premier centre d’art visuel de Paris, ouvert depuis 2018 par Culturespaces dans une ancienne fonderie. L’Atelier des Lumières, c’est un lieu qui en met plein les yeux avec ses 10 mètres sous plafond, habillé par une technologie au poil comprenant 140 vidéoprojecteurs laser et 50 enceintes dernier cri. Chaque année, le lieu propose deux expos : un programme long de 40 minutes et un court d'une dizaine de minutes. Parmi les rétrospectives déjà croisées, on y a vu Klimt, Cézanne et Kandinsky, Van Gogh, Dalí ou encore Chagall. Que du lourd (et des cartons) ! 

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  • Musique
  • Folie-Méricourt
  • 5 sur 5 étoiles
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Dans ces quelque 100 m2 épurés façon bloc opératoire, ce sont 20 000 vinyles qui s’offrent à nous, entre disques neufs et d’occasion et à tous les prix (à partir de 1 € !). Dans les bacs, on a dégoté le disque Every 1’s Is a Winner, pépite disco-funk des Anglais Hot Chocolate (8 €) ou la fabuleuse compilation du Berbère Majid Soula (29 €). Egalement à signaler, une large sélection dans les musiques expérimentales et dans les groupes japonais, sud-américains ou africains.

  • Français
  • Roquette
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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Dans la course aux casse-dalle, CheZAline reste notre favorite. La taulière Delphine Zampetti a lâché son poulain pour galoper avec son Aïzpitarte de mari dans le Pays basque et c’est désormais son ancienne seconde, Tiphaine Moindrot, qui a repris les rênes. Toujours la même déco de boucherie chevaline : murs carrelés poussin, tête de canasson frangée de néon, croc inox et vieille balance. Et surtout toujours l’offre de sandwichs la plus goûteuse de Paris (de 5,50 à 9 €). Elle oscille entre le classique parfait qui aurait mis les poils au commissaire Maigret (mixte au Prince de Paris et saint-nectaire) et des recettes plus étonnantes comme ce butternut, tapenade, feta ou ce haddock, aneth, pickels. Au menu, il y a aussi des salades bien troussées à prendre au poids dans une ambiance plus traiteur : veau au citron et céleri ; champignons à l’estragon ; endives à l’orange… et un plat du jour. Pour ChezAline, hip hippique hourra !

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  • Comédie
  • Folie-Méricourt

Spectacle 7 jours sur 7 et roster haut niveau, le Panam Comedy Club est un haut lieu de la comédie parisienne. Avec son public à 180°C, son assise ultra-confort et sa scène à échelle humaine, ce spot-là a de quoi faire rêver. Un modèle de classe et d’ambiance. Chaque plateau accueille six stand upers et offre une heure de show de belle qualité. La sélection des artistes est rude, mais là au moins vous êtes sûr de rire. En ce moment, vous pourrez y voir Ilyes Mela, Nordine Ganso, Cécile Marx ou encore Louis Chappey, qui y jouent toutes les semaines en alternances avec une vingtaine d'autres comédiens. Malgré une prog' parmi les plus exigeantes de la capitale, le spot reste abordable avec un tarif qui commence à 10€ et ne dépasse pas 20€. 

  • Musique
  • Salle de concert
  • Roquette

Conçu par Carlos Ott et inauguré en 1989, l’Opéra Bastille est tout simplement l’un des plus grands opéras du monde. Au-delà de sa surface de 20 000 m2, il est composé d’une salle de spectacle avoisinant les 2 700 spectateurs. C’est grosso modo équivalent à la capacité de l’opéra Sidney, rien que ça. Pourtant, au départ, la construction du lieu s’est faite dans la douleur et la polémique. François Mitterrand est alors impatient de le présenter pour le bicentenaire de la Révolution. Mais le monument moderne composé de verre et d’acier croule sous les défaillances notamment de la machinerie scénique. Pire encore, une dalle de façade s’écrase même au sol quelques années plus tard. Un dysfonctionnement qui coûtera 500 000 €. Malgré tout ça, la salle a permis de désengorger les sièges de l’opéra Garnier. Et nul doute qu’aujourd’hui, ce lieu est devenu une référence sur les plans de la scène lyrique et des ballets. Incontournable. 

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  • Roquette
  • prix 2 sur 4

Il n’y a pas que des bars à Bastille, il y a des théâtres aussi. Et plus exactement au 76 de la rue de la Roquette. La Bastille fut pendant un temps un cinéma avant de redevenir une salle de spectacles en 1982. Sauvé in extremis de la faillite dans les années 1970, le théâtre de la Bastille est aujourd’hui une figure emblématique de l’indépendance parisienne. Deux salles où la danse comme le théâtre sont à l’honneur et où l’on aime particulièrement inviter des troupes étrangères. C’est ici que la compagnie anversoise tg STAN présente ses travaux, que la japonaise Carlotta Ikeda danse en solo ou encore qu’Alain Platel essaye ses chorégraphies. Aux commandes depuis une vingtaine d’années, Jean-Marie Hordé dessine sa programmation avec engagement et éclectisme même s’il souffre parfois d’une réputation jugée élitiste.

  • Théâtres privés
  • Folie-Méricourt

Après avoir été pendant longtemps le siège du syndicat des métallurgistes, le 94 de la rue Jean-Pierre Thimbaud est devenu en 2007, grâce au rachat par la mairie de Paris, un centre culturel de renom. Une bien belle reconversion pour ce haut lieu du syndicalisme français. La Maison de Métallos n’a pas renoncé pour autant à son légendaire militantisme. Ici plus qu’ailleurs, la culture se mêle au social, les artistes aux associations. Un espace où les arts se côtoient, s’affrontent et se répondent (slam, photographie, cinéma, théâtre, danse) dans une dynamique de quartier. Ateliers de cultures urbaines destinés aux adolescents, chantiers numériques, projections de films pour les publics en alphabétisation, rencontres intergénérationnelles autour de l’histoire de Belleville… La Maison des Métallos s’ancre autant dans son temps que dans son arrondissement !  

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  • Art
  • Galeries d'art contemporain
  • Saint-Ambroise
Galerie Magda Danysz
Galerie Magda Danysz

Après avoir conquis le 13e arrondissement de Paris, la galerie Magda Danysz a déménagé près du Cirque d’hiver dans le Haut-Marais en 2007, avec toujours une même idée en tête : sensibiliser le public à l’art contemporain, en mettant l’accent sur le street art et la création numérique. Fidèle à une clique d'artistes émergents, la galerie a vu défiler sur ses murs de nombreuses figures notoires de l’art « urbain » comme Miss Van ou Obey. Transdisciplinaire, elle accueille aussi bien l’art pop surréaliste de Mark Ryden que les délires hybrides du collectif Ultralab, situés quelque part entre animation, sciences et design. La jeune galeriste figure parmi les fondateurs de la foire d’art contemporain Show Off (chaque année au mois d’octobre) et possède désormais une galerie à Shanghai, vouée, elle aussi, à la diffusion et à la démocratisation de la création actuelle.

  • Charonne
  • prix 2 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
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Ce Café Singuliers coche toutes les cases : bois blond, parquet à chevron, coin librairie-épicerie et, pépite de chineur, un spectaculaire poêle De Dietrich de 1953 comme une machine à réchauffer dans le temps. Un coin tranquille imaginé par Patrice Besse, agent immobilier ascendant esthète. Le matin, les ensuqués de la nuit s’envoient caféine de choix et sucreries caressantes : scones (servis tièdes), financiers à la poire ou cookies tricotés du matin (8 €). Au dej, on casse la dalle d’un dahl de lentilles au curry et frites de patates douces, qui ouvre davantage les chakras qu’une retraite de yoga (14 €), puis d’une sensationnelle tarte sablée à la mandarine curd et crème montée qui tient son sucre en laisse (8 €). On oublie pas de prendre une bonne citronnade maison (6 €), un café Plural torréfié à Paris (2,5 €) ou un latte orange-cannelle (6 €)… Un café singulier pour des petits kifs au pluriel.

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  • Café-restaurant
  • Roquette
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Hourrah ! Après KB Coffee Roasters dans le 9e (2010), Nicolas Piégay, pionnier du café de spécialité à Paris, récidive avec ce vaste spot de 200 mètres carrés, boutique/atelier/coffee shop dépotant de 9h à 17h des assiettes ultra-goûtues. Baie vitrée sur rue, piliers grattouillés, plantes vertes, murs en béton brut… On déboule dans une grande salle indus' avec, sur la droite, un comptoir de 8 mètres (!) où savourer son kawa en tête à tête avec une imposante La Marzocco Strada : expresso (2,50 €), cafés filtre exprimés sur V60 et Aeropress de compète (6 € chaque)… Mais aussi des spécialités glacées à la tireuse. Le tout avec vue sur l’atelier de torréfaction et la cuisine ouverte au fond. Ce samedi-là, on se taille un brunch gargantuesque tortoré par la cheffe Mina Idyoussef, qui fait tout elle-même jusqu’aux moindres détails (pains, confiotes, pickles …) A retenir ? Le grilled cheese à la fourme d’Ambert (12 €) et le moelleux chocolat au beurre de cacahuète (4,50 €)…

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  • Musique
  • Roquette
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
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Voilà une boutique de disques au caractère bien trempé, où la clientèle sent le cuir, la chaîne de moto et l’aiguille de tatouage. Ici, le rock est encore bien vivace et se décline en neuf et en occase, dans toutes ses sectes stylistiques, du rock’n’roll des aïeux au post-punk en passant par la oi!, le blues, le hardcore ou le rockabilly. Parmi les stars des bacs, les Américains Ty Segall et Osees, ou les Britanniques Idles et Cool Greenhouse. Chauvinisme oblige, on vous conseille de zieuter les bacs dédiés au label fleuron du rock indé français Born Bad – c’est lui qui a repris le nom de la boutique – à l’origine des sorties de Frustration, Forever Pavot ou La Femme. N’hésitez pas à discuter avec les patrons, ni à demander ce qui tourne sur la platine pendant votre passage : vous découvrirez peut-être une compile de Thee Gloomies, comète de la scène garage psyché rennaise du début des années 1990, et ça fera votre journée.

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  • Musique
  • Roquette
  • 5 sur 5 étoiles
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Bienvenue dans la « technocratie ». Non, pas celle de Bruxelles et des hauts fonctionnaires en costard mais celle des « boum boum » à 130 BPM et plus. Bienvenue dans le QG parisien des aficionados de boucles électroniques. Celles et ceux qui ont déjà foulé son sol à damier savent de quoi on parle : les rangées de disques qui se succèdent, le néon rouge en moulure, le matos pour faire et écouter du son, les clients qui s’improvisent DJ au comptoir, les platines alignées comme des quilles et les stickers en pagaille sur les murs… En bref, c’est LE shop techno où l’on se sent (depuis 1993 !) comme à la maison. Le maître des lieux, c’est Mazen, figure incontournable du milieu, qui dit « avoir environ 10 000 vinyles en magasin, et peut-être 100 000 en stock ». Tous les genres (tek, house, disco house, funk, psytrance, hardcore, hardstyle…) sont représentés avec malice et bon goût, en neuf ou en occase (environ 3-4 €). On croit raver !

  • Glacier
  • Roquette
  • prix 2 sur 4
  • 5 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Quand le grand manitou de la gastronomie fait chauffer les turbines, ça donne des boules d’auteur qui pourraient être servies sur table étoilée ! Mais ici, c’est en se baladant dans le quartier de la Bastille qu’on pourlèche à la fraîche ces glaces à manger qui ont du relief, des textures et une complexité de cuisinier apportée par l’italien Matteo Casone, expert en gelato. En plus de votre langue, vous aurez donc besoin de vos dents. Sur le mur de ce comptoir couleur pamplemousse, la carte des parfums en alvéoles de ruche fait bourdonner nos abeilles intérieures : glaces fraise et fraise fermentée, huile d’olive, plombière, trois vanilles ; sorbets grenade et menthe, citron et citron confit…

Les meilleurs hôtels du 11e arrondissement

  • Hôtels
  • Roquette
  • 5 sur 5 étoiles
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Nul besoin de traîner dans les beaux quartiers pour se faire une nuit dans un cinq-étoiles ! A deux enjambées de la Bastille, Maison Bréguet siège dans une ancienne usine de machines de buanderie. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est propre. Côté chambres, la déco est chic et minimaliste, avec un goût prononcé pour le détail : du sol au plafond, tout a été chantourné sur mesure par des artisans (ébénistes, ferronniers et parqueteurs). Les tissus et papiers peints sont drapés par Pierre Frey et les mosaïques sont signées Sika Viagbo. Au cœur du projet, un spa avec piscine, sauna, hammam et salle de fitness. Le plus : un accent très pointu mis sur la culture, avec une curation de livres (par l’auteure Aude Walker) et de films (par la critique ciné Emily Barnett) à disposition. Bon film !

  • Hôtels
  • Folie-Méricourt
  • prix 1 sur 4
  • 4 sur 5 étoiles
  • Recommandé

Récemment rebaptisée « The People », l’auberge de jeunesse qu’on avait pris l’habitude d’appeler « Les Piaules » continue d’attirer les cool kids du monde entier du haut de sa colline bellevilloise. Si la chaîne a désormais quatre adresses à Paris, c’est celle-ci qu’on préfère encore aujourd’hui. D’abord pour sa situation, à deux pas des meilleurs bars de Belleville et de son incontournable belvédère, mais aussi pour ses chambres et dortoirs avec vue, son rooftop de dingo et son bar/resto à prix minis (pinte à 5 € et petit-déjeuner dès 3 €). Ceux qui n’ont pas envie de partager leur piaule avec des inconnus pourront se rabattre sur l’option chambre privée sans exploser leur budget (dès 80 € la nuit). Clairement une des meilleures auberges de Paris.

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